fq-equipe:bilan_de_la_revue_l_inconvenient

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 **Titre de la revue :** Revue L'Inconvénient **Titre de la revue :** Revue L'Inconvénient
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 **Adresse / Éditions :** Montréal (lien avec les éditions du Boréal et de l'Hexagone) **Adresse / Éditions :** Montréal (lien avec les éditions du Boréal et de l'Hexagone)
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 **Ligne éditoriale :** Réfléchir à la société contemporaine à partir de la littérature (regard pessimiste) **Ligne éditoriale :** Réfléchir à la société contemporaine à partir de la littérature (regard pessimiste)
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 **Appels de textes :** L'Inconvénient publie des essais, des textes de fiction et de poésie, d'une longueur approximative de 5 à 15 feuillets. **Appels de textes :** L'Inconvénient publie des essais, des textes de fiction et de poésie, d'une longueur approximative de 5 à 15 feuillets.
  
 ====== Fiche détaillée ====== ====== Fiche détaillée ======
  
-**Date du premier numéro :** mars 2000 (à raison de 4 numéros par an)+**Date du premier numéro :** mars [[2000]] (à raison de 4 numéros par an)
  
 **Historique :** **Historique :**
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 Esthétique minimaliste : couverture cartonnée d'une couleur (de terre généralement), comprenant parfois des illustrations (une mouche pour un numéro sur les épidémies par exemple) Esthétique minimaliste : couverture cartonnée d'une couleur (de terre généralement), comprenant parfois des illustrations (une mouche pour un numéro sur les épidémies par exemple)
  
-**Remarques : ...+**Remarques :** ...
  
-*Conception de la littérature : +**Conception de la littérature :**
 Fonction de la littérature : instrument de connaissance à part entière Fonction de la littérature : instrument de connaissance à part entière
 Regard pessimiste sur le monde (flagrant) : « Que d'acharnement à ne pas voir l'inconvénient! » (4è de couverture du premier numéro). Les thèmes de la revue le montrent bien : « La mort de la critique », « Anatomie de l'homme cynique », « Les inconvénients de la vie moderne », « La fin du monde », « Les joies du pessimisme », « Peut-on encore rire? ». Le numéro 3 (novembre 2002) est éloquent à cet effet. Il a pour thème le déplaisir de lire. La quatrième de couverture dit ceci : « Dans la mesure où elle ne s'inscrit pas dans un art de vivre, elle doit plus déranger, ni ébranler, ni révéler l'existence dans ce qu'elle a de risible, de tragique ou de sinistre; elle doit, en un mot, être entièrement positive – donc sans intérêt. » Regard pessimiste sur le monde (flagrant) : « Que d'acharnement à ne pas voir l'inconvénient! » (4è de couverture du premier numéro). Les thèmes de la revue le montrent bien : « La mort de la critique », « Anatomie de l'homme cynique », « Les inconvénients de la vie moderne », « La fin du monde », « Les joies du pessimisme », « Peut-on encore rire? ». Le numéro 3 (novembre 2002) est éloquent à cet effet. Il a pour thème le déplaisir de lire. La quatrième de couverture dit ceci : « Dans la mesure où elle ne s'inscrit pas dans un art de vivre, elle doit plus déranger, ni ébranler, ni révéler l'existence dans ce qu'elle a de risible, de tragique ou de sinistre; elle doit, en un mot, être entièrement positive – donc sans intérêt. »
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 La poésie fait des tentatives pour parvenir à se déromantiser, mais c'est au profit de la poésie elle-même car la stratégie utilisée passe par une écriture plus proche de la prose : « Il est assez significatif que Marie Uguay, comme tant d'autres poètes québécois depuis Saint-Denys Garneau, déromantise la poésie en la débarrassant de ses ornements, de son lyrisme facile, de ses enthousiasmes juvéniles, de ses coquetteries esthétisantes, bref, en la rapprochant de la prose. Le contraire de Mallarmé qui voulait plutôt « donner un sens plus pur aux mots de la tribu » et qui creusait la distance entre les mots et les choses, entre le moi et le monde. Ici, c'est comme si les choses et le monde étaient déjà trop à distance, trop peu réels. Le langage poétique court toujours le risque d'aggraver ce sentiment d'inadéquation et ne cesse de lutter contre lui-même, comme pour racheter sa faute et ramener le poète à sa condition élémentaire, à sa pauvreté première. » (p. 33) La poésie fait des tentatives pour parvenir à se déromantiser, mais c'est au profit de la poésie elle-même car la stratégie utilisée passe par une écriture plus proche de la prose : « Il est assez significatif que Marie Uguay, comme tant d'autres poètes québécois depuis Saint-Denys Garneau, déromantise la poésie en la débarrassant de ses ornements, de son lyrisme facile, de ses enthousiasmes juvéniles, de ses coquetteries esthétisantes, bref, en la rapprochant de la prose. Le contraire de Mallarmé qui voulait plutôt « donner un sens plus pur aux mots de la tribu » et qui creusait la distance entre les mots et les choses, entre le moi et le monde. Ici, c'est comme si les choses et le monde étaient déjà trop à distance, trop peu réels. Le langage poétique court toujours le risque d'aggraver ce sentiment d'inadéquation et ne cesse de lutter contre lui-même, comme pour racheter sa faute et ramener le poète à sa condition élémentaire, à sa pauvreté première. » (p. 33)
  
 +(Fiche réalisée par Geneviève Dufour)
  
  
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