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fq-equipe:bertho_sophie_1993_temps_recit_et_postmodernite_litterature

Bertho, Sophie, « Temps, récit et postmodernité », Littérature, n° 92, décembre 1993.

Pour Lyotard, Montaigne est postmoderne mais la période postmoderne ne commence qu’à la fin des années 70. Parler d’une poétique de la postmodernité, c’est élaborer la théorie de ce qui entend vivre dans la non-théorie. Le « tout est possible » des avant-gardes rassemblerait au « anything goes » des postmodernes. Le postmoderne est libéré d’un temps qui marche vers un quelconque avenir ou but. S’agit-il donc d’une esthétique du discontinu ? Le rapport est conflictuel entre « la constatation de la vitesse et de la discontinuité propre à la société informatisée » et « l’exigence morale de l’individu qui a compris que seule une renarrativisation de son existence lui permettrait de se situer dans le temps. » Ainsi « la fin de l’Histoire, porteuse de la morale collective, coïncide avec le retour des histoires, porteuses d’une morale individuelle. » (p. 94) Comment fait-on renaître le récit au moment où l’Histoire meurt ? Par des répétitions ou réécritures, et par le minimalisme.

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