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===== A) Informations générales ===== | ===== A) Informations générales ===== | ||
+ | **Nom de la chronique :** « Roman » | ||
- | Nom de la chronique | + | **Nom du chroniqueur |
- | Nom du chroniqueur | + | **Durée de la chronique |
- | Durée de la chronique | + | **Statut institutionnel du chroniqueur |
- | Statut institutionnel du chroniqueur : D’abord professeur à Simon Fraser, elle est ensuite professeur à l’Université de Montréal. | + | **Forme de la chronique (consacrée à quel genre? Fait-elle quelques lignes ou quelques pages ? Y’a-t-il plusieurs livres dans la même chroniques? Etc.) :** |
- | + | ||
- | Forme de la chronique (consacrée à quel genre? Fait-elle quelques lignes ou quelques pages ? Y’a-t-il plusieurs livres dans la même chroniques? Etc.) : | + | |
Elles font toujours 4 ou 5 pages, au même titre que toutes les autres. Mentionnons que, au cours de la période occupée par Martine-Emmanuelle Lapointe et Pascal Riendeau, les chroniques sont de plus en plus séparées de façon étanche entre les œuvres. Autrement dit, les chroniqueurs ne tentent plus forcément de faire des liens entre les œuvres. Martine-Emmanuelle s’en tient généralement à deux ou trois œuvres par chronique. | Elles font toujours 4 ou 5 pages, au même titre que toutes les autres. Mentionnons que, au cours de la période occupée par Martine-Emmanuelle Lapointe et Pascal Riendeau, les chroniques sont de plus en plus séparées de façon étanche entre les œuvres. Autrement dit, les chroniqueurs ne tentent plus forcément de faire des liens entre les œuvres. Martine-Emmanuelle s’en tient généralement à deux ou trois œuvres par chronique. | ||
- | Place de la chronique dans l’économie globale de la revue : Dans la période 2007-2014, les chroniques « roman », « essai/ | + | **Place de la chronique dans l’économie globale de la revue :** Dans la période 2007-2014, les chroniques « roman », « essai/ |
- | Événements littéraires québécois mentionnés : s.o. | + | **Événements littéraires québécois mentionnés :** s.o. |
- | B) Informations métacritiques | + | ===== B) Informations métacritiques |
- | Posture générale du critique (ton, point de vue, etc.) : Plus je vais dans ces lectures, et plus je réalise à quel point les chroniques sont en fait le reflet très exacts des chroniqueurs… Ce qui les passionne, ce qui les anime, leurs intérêts de recherche ressortent chaque fois de façon explicite et teintent, en un certain sens, leur appréciation de la littérature contemporaine tout comme les commentaires et traits saillants qu’ils feront ressortir. Chez Martine-Emmanuelle Lapointe, c’est par exemple l’attention aux récits de filiation (fictifs, la plupart du temps), où l’on trouve des héritiers problématiques (voir son projet de recherche), ou encore les questions d’engagement qui vont ressortir le plus fortement, du rapport au politique. Bien sûr, elle ne se confine pas uniquement à ces thèmes, mais on les voie surgir ça et là. | + | **Posture générale du critique (ton, point de vue, etc.) :** Plus je vais dans ces lectures, et plus je réalise à quel point les chroniques sont en fait le reflet très exacts des chroniqueurs… Ce qui les passionne, ce qui les anime, leurs intérêts de recherche ressortent chaque fois de façon explicite et teintent, en un certain sens, leur appréciation de la littérature contemporaine tout comme les commentaires et traits saillants qu’ils feront ressortir. Chez Martine-Emmanuelle Lapointe, c’est par exemple l’attention aux récits de filiation (fictifs, la plupart du temps), où l’on trouve des héritiers problématiques (voir son projet de recherche), ou encore les questions d’engagement qui vont ressortir le plus fortement, du rapport au politique. Bien sûr, elle ne se confine pas uniquement à ces thèmes, mais on les voie surgir ça et là. |
Par ailleurs, Martine-Emmanuelle Lapointe juge les œuvres à l’aune d’une connaissance soutenue de la littérature contemporaine (ce qu’on peut aisément lui accorder), ce qui la conduit parfois à des formules typiques qui servent à la fois à qualifier les œuvres et à expliquer par la négative les particularités du contemporain. Par exemple : | Par ailleurs, Martine-Emmanuelle Lapointe juge les œuvres à l’aune d’une connaissance soutenue de la littérature contemporaine (ce qu’on peut aisément lui accorder), ce qui la conduit parfois à des formules typiques qui servent à la fois à qualifier les œuvres et à expliquer par la négative les particularités du contemporain. Par exemple : | ||
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o Elle qualifie la prose de Louis Gauthier d’« austère et dépouillée, | o Elle qualifie la prose de Louis Gauthier d’« austère et dépouillée, | ||
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o Chez Jean-Simon DesRochers : « La multiplication des personnages […] dévoile […] un désir d’exhaustivité, | o Chez Jean-Simon DesRochers : « La multiplication des personnages […] dévoile […] un désir d’exhaustivité, | ||
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o La fiancée américaine d’Éric Dupont a un « souffle rarement rencontré dans le roman québécois contemporain » (2013 #113 : p. 135) | o La fiancée américaine d’Éric Dupont a un « souffle rarement rencontré dans le roman québécois contemporain » (2013 #113 : p. 135) | ||
On verra d’autres exemples dans la section « Réflexions générales sur la littérature contemporaine », là où les réflexions en question se font à partir de la lecture d’une œuvre. Autrement dit, Martine-Emmanuelle Lapointe connaît la littérature contemporaine et situe naturellement les œuvres dont elle parle dans ce contexte. Parallèlement, | On verra d’autres exemples dans la section « Réflexions générales sur la littérature contemporaine », là où les réflexions en question se font à partir de la lecture d’une œuvre. Autrement dit, Martine-Emmanuelle Lapointe connaît la littérature contemporaine et situe naturellement les œuvres dont elle parle dans ce contexte. Parallèlement, | ||
- | Réflexions générales sur la littérature québécoise contemporaine : | + | **Réflexions générales sur la littérature québécoise contemporaine :** |
+ | |||
- | o « Le syndrome de la fin », Voix et Images, vol. XXXIII, no 2 (98), hiver 2008, p. 144-149. | + | __o « Le syndrome de la fin », Voix et Images, vol. XXXIII, no 2 (98), hiver 2008, p. 144-149.__ |
Discours de la fin et perceptions de celle-ci à travers les romans récents. | Discours de la fin et perceptions de celle-ci à travers les romans récents. | ||
« On ne cesse de l’évoquer. La fin serait là, pas très loin, présence vague et précise à la fois dont l’horizon serait pleinement investi. Inutile de dire que le roman contemporain en porte les traces, qu’il s’inspire des statistiques crépusculaires sur l’état de notre planète, de la vacuité des relations sociales ou de la disparition des grandes idéologies. Le syndrome de la fin, ou du post — si abondamment invoqué dans les médias — travaille, souterrainement ou non, les derniers ouvrages d’Élise Turcotte, de Nelly Arcan et de Stéfani Meunier, et témoigne assez éloquemment d’une sorte d’angoisse diffuse de la disparition. » (p. 144) | « On ne cesse de l’évoquer. La fin serait là, pas très loin, présence vague et précise à la fois dont l’horizon serait pleinement investi. Inutile de dire que le roman contemporain en porte les traces, qu’il s’inspire des statistiques crépusculaires sur l’état de notre planète, de la vacuité des relations sociales ou de la disparition des grandes idéologies. Le syndrome de la fin, ou du post — si abondamment invoqué dans les médias — travaille, souterrainement ou non, les derniers ouvrages d’Élise Turcotte, de Nelly Arcan et de Stéfani Meunier, et témoigne assez éloquemment d’une sorte d’angoisse diffuse de la disparition. » (p. 144) | ||
- | o « Enfances romanesques », Voix et Images, vol. XXXIII, no 3 (99), printemps-été 2008, p. 113-118. | + | __o « Enfances romanesques », Voix et Images, vol. XXXIII, no 3 (99), printemps-été 2008, p. 113-118.__ |
« Si l’on a souvent dit de la littérature contemporaine qu’elle s’écrivait sous le signe de la lassitude et de l’épuisement, | « Si l’on a souvent dit de la littérature contemporaine qu’elle s’écrivait sous le signe de la lassitude et de l’épuisement, | ||
- | o « Sous le ciel », Voix et Images, vol. XXXIV, no 2, hiver 2009 (101), p. 146-150. | + | __o « Sous le ciel », Voix et Images, vol. XXXIV, no 2, hiver 2009 (101), p. 146-150.__ |
Longue analyse du Ciel de Bay City de Mavrikakis et de sa pertinence comme œuvre : « C’est parce qu’elle a consenti au ridicule que Catherine Mavrikakis a écrit un roman remarquable, | Longue analyse du Ciel de Bay City de Mavrikakis et de sa pertinence comme œuvre : « C’est parce qu’elle a consenti au ridicule que Catherine Mavrikakis a écrit un roman remarquable, | ||
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Puis, elle analyse un autre récit de filiation fictif, La maison des temps rompus de Pascale Quiviger : « Ici encore, le sujet ne peut se penser en dehors de l’histoire et de la vie communautaire. Motif récurrent du roman contemporain, | Puis, elle analyse un autre récit de filiation fictif, La maison des temps rompus de Pascale Quiviger : « Ici encore, le sujet ne peut se penser en dehors de l’histoire et de la vie communautaire. Motif récurrent du roman contemporain, | ||
- | o « Disparaître? | + | __o « Disparaître? |
Sur un roman de Ying Chen, Un enfant à ma porte et un roman de Jean Barbe, Le travail de l’huitre. | Sur un roman de Ying Chen, Un enfant à ma porte et un roman de Jean Barbe, Le travail de l’huitre. | ||
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« Si le fantasme de la sortie du temps — présent chez Ying Chen notamment — hante le roman contemporain, | « Si le fantasme de la sortie du temps — présent chez Ying Chen notamment — hante le roman contemporain, | ||
- | o « Le chœur de l’intimité », Voix et Images, vol. XXXV, no 2 (104), hiver 2010, p. 120-124. | + | __o « Le chœur de l’intimité », Voix et Images, vol. XXXV, no 2 (104), hiver 2010, p. 120-124.__ |
Parlant de L’énigme du retour de Dany Laferrière « L’itinéraire que décrit le roman rappelle ainsi les intrigues de nombreux récits parus récemment en France et au Québec, et dont les figures centrales sont des parents absents ou perdus, des aïeux spectraux et des héritiers inquiets. Tropisme d’époque sans doute… Méditant sur son histoire intime, le personnage du roman contemporain n’en finit plus de retracer ses origines et de recomposer sa généalogie familiale, comme s’il lui fallait tenter de s’enraciner quelque part. Mais le sol se dérobe, l’arbre généalogique se défait et l’histoire ne cesse d’échapper à celui qui espérait en rapailler les épisodes épars. » (p. 120) | Parlant de L’énigme du retour de Dany Laferrière « L’itinéraire que décrit le roman rappelle ainsi les intrigues de nombreux récits parus récemment en France et au Québec, et dont les figures centrales sont des parents absents ou perdus, des aïeux spectraux et des héritiers inquiets. Tropisme d’époque sans doute… Méditant sur son histoire intime, le personnage du roman contemporain n’en finit plus de retracer ses origines et de recomposer sa généalogie familiale, comme s’il lui fallait tenter de s’enraciner quelque part. Mais le sol se dérobe, l’arbre généalogique se défait et l’histoire ne cesse d’échapper à celui qui espérait en rapailler les épisodes épars. » (p. 120) | ||
- | o « Le sens de l’histoire », Voix et Images, vol. XXVI, no 2 (107), hiver 2011, p. 141-145. | + | __o « Le sens de l’histoire », Voix et Images, vol. XXVI, no 2 (107), hiver 2011, p. 141-145.__ |
Elle aborde ici La constellation du lynx et d’autres œuvres à partir de la question de l’engagement politique du roman = alors que le roman contemporain ne serait plus selon certains engagé politiquement, | Elle aborde ici La constellation du lynx et d’autres œuvres à partir de la question de l’engagement politique du roman = alors que le roman contemporain ne serait plus selon certains engagé politiquement, | ||
- | o « Et si l’Amérique n’existait pas », Voix et Images, vol. XXXVII, no 3 (111), printemps-été 201, p. 161-165. | + | __o « Et si l’Amérique n’existait pas », Voix et Images, vol. XXXVII, no 3 (111), printemps-été 201, p. 161-165.__ |
Sur Arvida de Samuel Archibald et Les derniers jours de Smokey Nelson; une certaine image de l’Amérique. | Sur Arvida de Samuel Archibald et Les derniers jours de Smokey Nelson; une certaine image de l’Amérique. | ||
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Dans Arvida, le fil, plutôt, « ce serait sans doute l’idée de la transmission d’une mémoire, intime et collective. » (163) | Dans Arvida, le fil, plutôt, « ce serait sans doute l’idée de la transmission d’une mémoire, intime et collective. » (163) | ||
- | o « Ailleurs improbables », Voix et Images, vol. XXXVIII, no 1 (112), automne 2012, p. 125-128. | + | __o « Ailleurs improbables », Voix et Images, vol. XXXVIII, no 1 (112), automne 2012, p. 125-128.__ |
À propos de Il pleuvait des oiseaux de Jocelyne Saucier : | À propos de Il pleuvait des oiseaux de Jocelyne Saucier : | ||
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« Sans se détacher complètement des courants dominants de la littérature québécoise contemporaine, | « Sans se détacher complètement des courants dominants de la littérature québécoise contemporaine, | ||
- | o « Géométries variables », Voix et Images, vol. XXXVIII, no 2 (113), hiver 2013, p. 132-137. | + | __o « Géométries variables », Voix et Images, vol. XXXVIII, no 2 (113), hiver 2013, p. 132-137.__ |
À propos de La fiancée américaine d’Éric Dupont : | À propos de La fiancée américaine d’Éric Dupont : | ||
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« Ici encore, comme en de nombreux romans contemporains, | « Ici encore, comme en de nombreux romans contemporains, | ||
- | o « Des nouvelles du printemps », Voix et Images, vol. XXXIV, no 2 (116), hiver 2014, p. 138-144. | + | __o « Des nouvelles du printemps », Voix et Images, vol. XXXIV, no 2 (116), hiver 2014, p. 138-144.__ |
Elle revient ici sur la chronique-lettre de Michel Biron, « Lettre à un étudiant » qui était plutôt pessimiste. Sa réflexion, ici, porte toutefois sur ce que peut être l’engagement littéraire aujourd’hui, | Elle revient ici sur la chronique-lettre de Michel Biron, « Lettre à un étudiant » qui était plutôt pessimiste. Sa réflexion, ici, porte toutefois sur ce que peut être l’engagement littéraire aujourd’hui, | ||
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- | Élection de certaines œuvres ou certains écrivains : Lapointe n’est ni démesurément critique ou au contraire laudative. Sa critique de La fiancée américaine et de La constellation du lynx soulignent bien, par exemple, les quelques ratés de ces deux œuvres, mais en souligne aussi les mérites. Il n’y a pas d’œuvres en particulier qu’elle met de l’avant; elle fait, en revanche, une critique très positive de Maléficium de Martine Desjardins, soulignant l’originalité de l’œuvre et du projet (2010 # 107). | + | **Élection de certaines œuvres ou certains écrivains :** Lapointe n’est ni démesurément critique ou au contraire laudative. Sa critique de La fiancée américaine et de La constellation du lynx soulignent bien, par exemple, les quelques ratés de ces deux œuvres, mais en souligne aussi les mérites. Il n’y a pas d’œuvres en particulier qu’elle met de l’avant; elle fait, en revanche, une critique très positive de Maléficium de Martine Desjardins, soulignant l’originalité de l’œuvre et du projet (2010 # 107). |
- | Valorisation de lieux éditoriaux : s.o. | + | **Valorisation de lieux éditoriaux :** s.o. |
- | Valorisation d’événements littéraires : s.o. | + | **Valorisation d’événements littéraires :** s.o. |
- | Valorisation d’esthétique(s) particulière(s) : | + | **Valorisation d’esthétique(s) particulière(s) :** |
Dès qu’ils sont un peu plus engagés, les chroniqueurs valorisent implicitement une vision personnelle de la littérature, | Dès qu’ils sont un peu plus engagés, les chroniqueurs valorisent implicitement une vision personnelle de la littérature, | ||
« […] l’art du romancier, du bon romancier, repose souvent sur un certain effacement de la voix auctoriale, qu’il ait rédigé son œuvre au « je », au « il » ou au « vous ». Le lecteur acceptera plus facilement les jugements de valeur, les évidences et les bêtises proférés par un personnage de fiction qui semble parler en son nom propre. […] [le roman rappelle que] la littérature est aussi une forme d’arrachement au quotidien, une sortie de soi. Que s’il juge le monde, ce n’est certainement pas pour offrir des leçons. » (2007, no 96 : p. 138) | « […] l’art du romancier, du bon romancier, repose souvent sur un certain effacement de la voix auctoriale, qu’il ait rédigé son œuvre au « je », au « il » ou au « vous ». Le lecteur acceptera plus facilement les jugements de valeur, les évidences et les bêtises proférés par un personnage de fiction qui semble parler en son nom propre. […] [le roman rappelle que] la littérature est aussi une forme d’arrachement au quotidien, une sortie de soi. Que s’il juge le monde, ce n’est certainement pas pour offrir des leçons. » (2007, no 96 : p. 138) | ||
Ligne 114: | Ligne 117: | ||
« Oui, elle écrit correctement, | « Oui, elle écrit correctement, | ||
- | Autres valeurs ou enjeux défendus : | + | **Autres valeurs ou enjeux défendus :** |
POROSITÉ : Dans une chronique consacrée à l’imaginaire de l’Amérique chez Catherine Mavrikakis, Lapointe présente son esthétique comme une esthétique de la porosité (le terme est de moi, bien sûr), au sens où nous l’entendons : | POROSITÉ : Dans une chronique consacrée à l’imaginaire de l’Amérique chez Catherine Mavrikakis, Lapointe présente son esthétique comme une esthétique de la porosité (le terme est de moi, bien sûr), au sens où nous l’entendons : | ||
« Catherine Mavrikakis aime s’approprier les œuvres d’autrui, jouer des contrastes entre cultures populaire et savante, entre réalisme et fantastique, | « Catherine Mavrikakis aime s’approprier les œuvres d’autrui, jouer des contrastes entre cultures populaire et savante, entre réalisme et fantastique, | ||
- | Autres remarques : | + | **Autres remarques :** |
Durant cette période, Jean-François Chassay signe une seule chronique, soit « Corde raide », Voix et Images, vol. XXXIV, no 2, hiver 2009 (101), p. 151-156. Dans celle-ci, une remarque sur la littérature « post-industrielle » : | Durant cette période, Jean-François Chassay signe une seule chronique, soit « Corde raide », Voix et Images, vol. XXXIV, no 2, hiver 2009 (101), p. 151-156. Dans celle-ci, une remarque sur la littérature « post-industrielle » : |
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