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fq-equipe:4.voix_et_images_1998-2008_michel_biron [2016/11/01 14:32] – [B) Informations métacritiques] manonfq-equipe:4.voix_et_images_1998-2008_michel_biron [2018/02/15 13:57] (Version actuelle) – modification externe 127.0.0.1
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 __Dée de Michaël Delisle__ : « Ce court et impitoyable roman est l’un des romans québécois les plus réussis et les plus dérangeants de ces dernières années. » (2003 # 84 : 146)  __Dée de Michaël Delisle__ : « Ce court et impitoyable roman est l’un des romans québécois les plus réussis et les plus dérangeants de ces dernières années. » (2003 # 84 : 146) 
  
-Lise Tremblay : Son roman La héronnière « confirme la place de plus en plus grande de Lise Tremblay dans le paysage littéraire québécois d’aujourd’hui »; « un des talents les plus naturels de sa génération » (2004 [86] : 166)+__Lise Tremblay :__ Son roman La héronnière « confirme la place de plus en plus grande de Lise Tremblay dans le paysage littéraire québécois d’aujourd’hui »; « un des talents les plus naturels de sa génération » (2004 [86] : 166)
  
-Rachel Leclerc : « On y retrouve [dans Visions volées] l’écriture à la fois précise et poétique qui fait de Rachel Leclerc l’une des voix les plus talentueuses de la littérature québécoise contemporaine. » (2005 [89] : 139)+__Rachel Leclerc :__ « On y retrouve [dans Visions volées] l’écriture à la fois précise et poétique qui fait de Rachel Leclerc l’une des voix les plus talentueuses de la littérature québécoise contemporaine. » (2005 [89] : 139)
  
-Nikolski de Nicolas Dickner : Biron rappelle l’accueil critique enthousiaste. « Avec raison, car il s’agit d’un roman porté par une allégresse et une sorte de délire imaginatif qui ne sont pas courants dans la littérature actuelle, où dominent les mille et une espèces d’écritures de soi. Ici, les fenêtres du monde s’ouvrent toutes grandes, et des personnages à moitié déjantés plongent dans l’époque actuelle à la recherche de leur origine. » (2005 [91] : 143-144)+__Nikolski de Nicolas Dickner :__ Biron rappelle l’accueil critique enthousiaste. « Avec raison, car il s’agit d’un roman porté par une allégresse et une sorte de délire imaginatif qui ne sont pas courants dans la littérature actuelle, où dominent les mille et une espèces d’écritures de soi. Ici, les fenêtres du monde s’ouvrent toutes grandes, et des personnages à moitié déjantés plongent dans l’époque actuelle à la recherche de leur origine. » (2005 [91] : 143-144)
  
-Fugueuses de Suzanne Jacob : « L’un des romans les plus troublants et les plus inspirés de la dernière année. » (2006 [92] : 155)+__Fugueuses de Suzanne Jacob :__ « L’un des romans les plus troublants et les plus inspirés de la dernière année. » (2006 [92] : 155)
  
-Valorisation de lieux éditoriaux : non.+**Valorisation de lieux éditoriaux :** non.
  
-Valorisation d’événements littéraires : non. +**Valorisation d’événements littéraires :** non. 
  
-Valorisation d’esthétique(s) particulière(s) : +**Valorisation d’esthétique(s) particulière(s) :** 
  
 Sans valoriser trop fortement une esthétique ou une autre, Biron est très attentif, voire sensible aux questions d’esthétique, et c’est souvent sur elles qu’il fera porter l’unité de sa chronique.  Sans valoriser trop fortement une esthétique ou une autre, Biron est très attentif, voire sensible aux questions d’esthétique, et c’est souvent sur elles qu’il fera porter l’unité de sa chronique. 
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 Par exemple, dans « Quatre enfants et un fantôme » (automne 1999 - 73), il ouvre sa chronique en disant que les cinq œuvres dont il parlera sont bien écrites mais résistent au romanesque (certaines portent d’ailleurs la désignation « récit ») – les personnages ne sont pas d’emblée romanesques, « c’est même leur pauvreté de personnage, leur indifférence, voire leur hostilité envers l’univers grandiose du roman qui les définit au bout du compte. » (1999 : 193) Biron défend plus ou moins consciemment une certaine conception du roman et c’est par rapport à cette conception qu’il tente de comprendre les mouvements du roman contemporain. Par exemple, en parlant de Putain de Nelly Arcan, il écrit : « La force du récit […] n’a rien de rassurant pour l’avenir du roman. Les avatars récents de l’autobiographie font peser sur le roman une menace sans précédent. » (2002 #80 : 339) Par exemple, dans « Quatre enfants et un fantôme » (automne 1999 - 73), il ouvre sa chronique en disant que les cinq œuvres dont il parlera sont bien écrites mais résistent au romanesque (certaines portent d’ailleurs la désignation « récit ») – les personnages ne sont pas d’emblée romanesques, « c’est même leur pauvreté de personnage, leur indifférence, voire leur hostilité envers l’univers grandiose du roman qui les définit au bout du compte. » (1999 : 193) Biron défend plus ou moins consciemment une certaine conception du roman et c’est par rapport à cette conception qu’il tente de comprendre les mouvements du roman contemporain. Par exemple, en parlant de Putain de Nelly Arcan, il écrit : « La force du récit […] n’a rien de rassurant pour l’avenir du roman. Les avatars récents de l’autobiographie font peser sur le roman une menace sans précédent. » (2002 #80 : 339)
  
-Autres valeurs ou enjeux défendus : +** Autres valeurs ou enjeux défendus :** 
  
-Une certaine conception de la littérature =+__Une certaine conception de la littérature = __
  
 Sur la question du « métier d’écrire » dans une chronique consacrée à la nouvelle, Biron pose la question : « Mais la littérature est-elle vraiment un métier ? La question n’est pas sans rapport avec les transformations opérées depuis que la création littéraire est devenue une matière à enseignement comme une autre. En raison de sa brièveté, la nouvelle se prête particulièrement bien au format des ateliers d’écriture. Cela produit d’incontestables talents, des nouvellistes qui comprennent bien les règles du genre et qui en jouent avec confiance et ingéniosité. Jamais peut-être n’a-t-on vu autant d’écrivains ayant une telle virtuosité technique. Sans doute faut-il se féliciter d’un tel succès. Et pourtant, on cherche en vain la grande émotion, celle qui demeure après qu’on a rangé le livre dans la bibliothèque. Rien à voir avec les « coups de cœur » dont les libraires se servent pour nous assommer chaque semaine. Des livres où le métier serait là, mais invisible, au service d’autre chose qui ne s’enseigne peut-être pas et qui fait toute la grandeur de l’écrivain. » (2004 [88] : 130) Sur la question du « métier d’écrire » dans une chronique consacrée à la nouvelle, Biron pose la question : « Mais la littérature est-elle vraiment un métier ? La question n’est pas sans rapport avec les transformations opérées depuis que la création littéraire est devenue une matière à enseignement comme une autre. En raison de sa brièveté, la nouvelle se prête particulièrement bien au format des ateliers d’écriture. Cela produit d’incontestables talents, des nouvellistes qui comprennent bien les règles du genre et qui en jouent avec confiance et ingéniosité. Jamais peut-être n’a-t-on vu autant d’écrivains ayant une telle virtuosité technique. Sans doute faut-il se féliciter d’un tel succès. Et pourtant, on cherche en vain la grande émotion, celle qui demeure après qu’on a rangé le livre dans la bibliothèque. Rien à voir avec les « coups de cœur » dont les libraires se servent pour nous assommer chaque semaine. Des livres où le métier serait là, mais invisible, au service d’autre chose qui ne s’enseigne peut-être pas et qui fait toute la grandeur de l’écrivain. » (2004 [88] : 130)
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 Dans sa dernière chronique, intitulée « Professeurs d’espoir » [professeur au sens littéral de « professer »] il compare les écrivains négatifs et les écrivains positifs pour finalement établir une ligne de partage « entre les écrivains qui jouent aux professeurs et les autres qui ne professent pas ». Ceux qui « professent », selon lui, courent à la catastrophe esthétique. « Il y a là une forme de trahison de la littérature que l’époque actuelle encourage de mille manières et qui tend à donner raison à ceux qui voient se multiplier les signes de la fin de la littérature, y compris au Québec. » (2006[93] : 133)  Dans sa dernière chronique, intitulée « Professeurs d’espoir » [professeur au sens littéral de « professer »] il compare les écrivains négatifs et les écrivains positifs pour finalement établir une ligne de partage « entre les écrivains qui jouent aux professeurs et les autres qui ne professent pas ». Ceux qui « professent », selon lui, courent à la catastrophe esthétique. « Il y a là une forme de trahison de la littérature que l’époque actuelle encourage de mille manières et qui tend à donner raison à ceux qui voient se multiplier les signes de la fin de la littérature, y compris au Québec. » (2006[93] : 133) 
  
-Autres remarques : +**Autres remarques :** 
  
  
fq-equipe/4.voix_et_images_1998-2008_michel_biron.1478025179.txt.gz · Dernière modification : 2018/02/15 13:56 (modification externe)

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