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__Jacques Poulin :__ Dans sa chronique « Des héros très discrets » (no 70, p. 197-202), Biron parle du dernier Poulin, Chat sauvage et dit de l’œuvre de Poulin qu’elle développe sa propre écriture romanesque : « De quatre ans en quatre ans, Poulin publie des romans extrêmement reconnaissables, | __Jacques Poulin :__ Dans sa chronique « Des héros très discrets » (no 70, p. 197-202), Biron parle du dernier Poulin, Chat sauvage et dit de l’œuvre de Poulin qu’elle développe sa propre écriture romanesque : « De quatre ans en quatre ans, Poulin publie des romans extrêmement reconnaissables, | ||
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+ | __Ducharme | ||
__Gilles Archambault__ : Biron l’aime bien, en dépit de ses défauts. Trouve une constance dans son œuvre et c’est quelque chose qu’il admire. Aussi : « […] l’écriture d’Archambault, | __Gilles Archambault__ : Biron l’aime bien, en dépit de ses défauts. Trouve une constance dans son œuvre et c’est quelque chose qu’il admire. Aussi : « […] l’écriture d’Archambault, | ||
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__Dée de Michaël Delisle__ : « Ce court et impitoyable roman est l’un des romans québécois les plus réussis et les plus dérangeants de ces dernières années. » (2003 # 84 : 146) | __Dée de Michaël Delisle__ : « Ce court et impitoyable roman est l’un des romans québécois les plus réussis et les plus dérangeants de ces dernières années. » (2003 # 84 : 146) | ||
- | Lise Tremblay : Son roman La héronnière « confirme la place de plus en plus grande de Lise Tremblay dans le paysage littéraire québécois d’aujourd’hui »; « un des talents les plus naturels de sa génération » (2004 [86] : 166) | + | __Lise |
- | Rachel | + | __Rachel |
- | Nikolski | + | __Nikolski |
- | Fugueuses | + | __Fugueuses |
- | Valorisation de lieux éditoriaux : non. | + | **Valorisation de lieux éditoriaux :** non. |
- | Valorisation d’événements littéraires : non. | + | **Valorisation d’événements littéraires :** non. |
- | Valorisation d’esthétique(s) particulière(s) : | + | **Valorisation d’esthétique(s) particulière(s) :** |
Sans valoriser trop fortement une esthétique ou une autre, Biron est très attentif, voire sensible aux questions d’esthétique, | Sans valoriser trop fortement une esthétique ou une autre, Biron est très attentif, voire sensible aux questions d’esthétique, | ||
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Par exemple, dans « Quatre enfants et un fantôme » (automne 1999 - 73), il ouvre sa chronique en disant que les cinq œuvres dont il parlera sont bien écrites mais résistent au romanesque (certaines portent d’ailleurs la désignation « récit ») – les personnages ne sont pas d’emblée romanesques, | Par exemple, dans « Quatre enfants et un fantôme » (automne 1999 - 73), il ouvre sa chronique en disant que les cinq œuvres dont il parlera sont bien écrites mais résistent au romanesque (certaines portent d’ailleurs la désignation « récit ») – les personnages ne sont pas d’emblée romanesques, | ||
- | Autres valeurs ou enjeux défendus : | + | ** Autres valeurs ou enjeux défendus :** |
- | Une certaine conception de la littérature = | + | __Une certaine conception de la littérature = __ |
Sur la question du « métier d’écrire » dans une chronique consacrée à la nouvelle, Biron pose la question : « Mais la littérature est-elle vraiment un métier ? La question n’est pas sans rapport avec les transformations opérées depuis que la création littéraire est devenue une matière à enseignement comme une autre. En raison de sa brièveté, la nouvelle se prête particulièrement bien au format des ateliers d’écriture. Cela produit d’incontestables talents, des nouvellistes qui comprennent bien les règles du genre et qui en jouent avec confiance et ingéniosité. Jamais peut-être n’a-t-on vu autant d’écrivains ayant une telle virtuosité technique. Sans doute faut-il se féliciter d’un tel succès. Et pourtant, on cherche en vain la grande émotion, celle qui demeure après qu’on a rangé le livre dans la bibliothèque. Rien à voir avec les « coups de cœur » dont les libraires se servent pour nous assommer chaque semaine. Des livres où le métier serait là, mais invisible, au service d’autre chose qui ne s’enseigne peut-être pas et qui fait toute la grandeur de l’écrivain. » (2004 [88] : 130) | Sur la question du « métier d’écrire » dans une chronique consacrée à la nouvelle, Biron pose la question : « Mais la littérature est-elle vraiment un métier ? La question n’est pas sans rapport avec les transformations opérées depuis que la création littéraire est devenue une matière à enseignement comme une autre. En raison de sa brièveté, la nouvelle se prête particulièrement bien au format des ateliers d’écriture. Cela produit d’incontestables talents, des nouvellistes qui comprennent bien les règles du genre et qui en jouent avec confiance et ingéniosité. Jamais peut-être n’a-t-on vu autant d’écrivains ayant une telle virtuosité technique. Sans doute faut-il se féliciter d’un tel succès. Et pourtant, on cherche en vain la grande émotion, celle qui demeure après qu’on a rangé le livre dans la bibliothèque. Rien à voir avec les « coups de cœur » dont les libraires se servent pour nous assommer chaque semaine. Des livres où le métier serait là, mais invisible, au service d’autre chose qui ne s’enseigne peut-être pas et qui fait toute la grandeur de l’écrivain. » (2004 [88] : 130) | ||
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Dans sa dernière chronique, intitulée « Professeurs d’espoir » [professeur au sens littéral de « professer »] il compare les écrivains négatifs et les écrivains positifs pour finalement établir une ligne de partage « entre les écrivains qui jouent aux professeurs et les autres qui ne professent pas ». Ceux qui « professent », selon lui, courent à la catastrophe esthétique. « Il y a là une forme de trahison de la littérature que l’époque actuelle encourage de mille manières et qui tend à donner raison à ceux qui voient se multiplier les signes de la fin de la littérature, | Dans sa dernière chronique, intitulée « Professeurs d’espoir » [professeur au sens littéral de « professer »] il compare les écrivains négatifs et les écrivains positifs pour finalement établir une ligne de partage « entre les écrivains qui jouent aux professeurs et les autres qui ne professent pas ». Ceux qui « professent », selon lui, courent à la catastrophe esthétique. « Il y a là une forme de trahison de la littérature que l’époque actuelle encourage de mille manières et qui tend à donner raison à ceux qui voient se multiplier les signes de la fin de la littérature, | ||
- | Autres remarques : | + | **Autres remarques :** |
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