Pour Combe, **il faut rapporter le refus des genres au déclin de l'empire rhétorique depuis le siècle dernier** (49). Ce déclin s'intensifie et s'accélère surtout au cours des années 1960, alors que la « combinaison du structuralisme sémiotique et du marxisme althussérien conduit Sollers, comme d'ailleurs Kristeva, à considérer les genres comme "rhétorique promue au niveau idéologique" de la bourgeoisie. La critique des genres et, plus généralement, de la rhétorique relève d'une critique de l'idéologie au nom du matérialisme historique » (50). Il semble s'agir avant tout d'une initiative moderne, marquée par « le refus des cloisonnements génériques, au nom du "texte" pluriel, de l'oeuvre polyphonique » (58) ; on se peut se demander si les auteurs contemporains pratiquent le pluriel « au nom [de ce même] absolu : la "Littérature", débarrassée de ses genres, qui sont censés faire écran à son unité et à son univers » (58). (voir [[Spécificités - France|Spécificités historiques culturelles — France]]) | Pour Combe, **il faut rapporter le refus des genres au déclin de l'empire rhétorique depuis le siècle dernier** (49). Ce déclin s'intensifie et s'accélère surtout au cours des années 1960, alors que la « combinaison du structuralisme sémiotique et du marxisme althussérien conduit Sollers, comme d'ailleurs Kristeva, à considérer les genres comme "rhétorique promue au niveau idéologique" de la bourgeoisie. La critique des genres et, plus généralement, de la rhétorique relève d'une critique de l'idéologie au nom du matérialisme historique » (50). Il semble s'agir avant tout d'une initiative moderne, marquée par « le refus des cloisonnements génériques, au nom du "texte" pluriel, de l'oeuvre polyphonique » (58) ; on peut se demander si les auteurs contemporains pratiquent le pluriel « au nom [de ce même] absolu : la "Littérature", débarrassée de ses genres, qui sont censés faire écran à son unité et à son univers » (58). (voir [[Spécificités - France|Spécificités historiques culturelles — France]]) |