PATERSON, Janet M., Figures de l'Autre dans le roman québécois, Québec, Nota bene (Littérature(s)), 2004. [VA - février 2011]
Note : En retraversant les notes de lecture cumulées depuis plusieurs années, je suis tombée sur cet ouvrage susceptible d'alimenter la réflexion sur la diffraction. Je me contente ici de reproduire mes notes de lecture d'alors ; il sera toujours temps de consulter plus sérieusement l'ouvrage en question si ces quelques notes (très) préliminaires apparaissent pertinentes. Au besoin, consulter la fiche de lecture réalisée par Manon : http://contemporain.info/wiki2/doku.php/fq-equipe:20-_paterson_janet_m._2004_figures_de_l_autre_dans_le_roman_quebecois
Chapitre V : MÉTISSAGE ET ALTÉRITÉ : VOLKSWAGEN BLUES ET LA PETITE FILLE QUI AIMAIT TROP LES ALLUMETTES, p. 105-136.
L'hétérogénéité, sous ses diverses formes (métissage, pluralité, hybridité, marginalité), est non seulement devenue une problématique littéraire privilégiée depuis 1980, mais elle constitue plus généralement un trait fondamental de la pensée contemporaine. Elle donne notamment lieu à une problématisation identitaire en remettant en question les notions d'unité et de binarisme (l'Un, l'Autre). La représentation de l'Autre et la question identitaire s'en trouvent modifiées : la mise en discours de l'altérité devient plus complexe, étant modélisée par les concepts de métissage et d'hétérogénéité. L'Autre et le même deviennent multiples, hybrides, pluriels et souvent indéterminés. C'est moins le rapport au Nous qui est dramatisé que la nature complexe de l'altérité.
Chapitre VI : JE SUIS AUTRE : L’ÉCRITURE MIGRANTE DANS LA QUÉBÉCOITE ET LE PAVILLON DES MIROIRS
L'écriture migrante pose également la question de la relation entre le Nous et l'Autre.