Wiki – Laboratoire Ex situ / René Audet

EXTRAIT DU RÉSUMÉ: « (…) le pays paraît assez bon (blé, poissons, légumes), mais manque d'argent à cause du manque de débouchés; »

« (…) envoyer pendant deux ou trois ans cent ouvriers et cent hommes de journée ainsi que quelques femmes pour apprendre à filer aux Canadiennes; envoyer des graines de chanvre et de lin et obliger les habitants à en semer; on pourrait établir une corderie, faire des toiles, construire des barques, convertir la brasserie en manufacture (envoyer des tisserands, sergers, cordonniers, chapeliers) et établir des tanneries; »

EXTRAIT, « Représente très humblement à vostre grandeur que le Canada estant entièrement dépourvu de pilotes et matelots, les costes de Labrador, Terre-Neuve et du Golfe de St. Laurens, estant peu connues, que dans l'année 1686: il s'est perdu trois navires, l'un dans le Golfe et deux dans le fleuve, il seroit très nécessaire pour tout le pays et l'establissement du commerce, que le Roy accodast un petit navire (…) »

COMMENTAIRE, Dans la liste des sujets, on retrouve Beauport et Cap-Rouge.

EXTRAIT au sujet de l'Hôpital Général situé « on the banks of the St. Charles », « The only fault of this hospital is its being built in a marsh; they hope to be able to remedy it by draining this marsh; but the river St. Charles makes a winding in this place, into which the waters do not easily flow, so that this inconvenience can never be effectually removed. »

EXTRAIT au sujet du ruisseau Belleborne, « A small rivulet separates this property from Spencer Wood, where resided the late Honorable Michael Percival, one of the Legislative Councillors of the province, and Collector of His Majesty's Customs at this port. These park-like grounds, with a noble avenue leading to the house, remind one of England. »

EXTRAIT au sujet de la rivière Montmorency, « Another good view of the falls may be taken from the top of the acqueduct, by which the water is conveyed from the river, above the fall, to the saw mills, which are well constructed, and are in two building (…) »

EXTRAIT, « The St. Charles and St. Michel rivers afford good instances of the two last; and the Vacherie, in all probability, owes its existence to the united action of these two confluent streams. Pursuing a course nearly at right angles to each other, they traverse for some distance, before joining the St. Lawrence, (…) »

« If much diligence were used in the research, it might be possible to find, perhaps, as many more as those enumerated above, differing from them either in genus or species; but these are all we could collect, after several examinations of the bank; and having little information on the subject ourselves, they have been submitted, in the first instance, to the Countess of Dalhousie, and subsequently to Mrs. Sheppard, of Woodfield,— two females whose refined tastes have led them to a successful cultivation of more than one branch of Natural History ; and to one or other of these ladies we are indebted for the above quoted names. Mrs. Sheppard observes on the singularity of finding a fresh water shell (melania) mixed up with the others which are exclusively of marine origin. The fact would seem to imply, that when this bank of shells was deposited land was not far off. »

EXTRAIT, « La rivière Sainte Croix, qui baigne les pieds de cette hauteur, devint plus tard la rivière Saint- Charles (2) qui reconnaît plusieurs petits tributaires, dont les plus rapprochés de la ville de Québec, sont connus sous les noms de ruisseaux Lairet et Saint-Michel. Le Lairet prend son embouchure à une petite demi-lieue de l'endroit où était échelonnée la bourgade de Stadaconé. » (page 59)

« D'après l'abbé Ferland, Stadaconé était situé dans l'espace compris entre la rue de la Fabrique et le coteau Sainte-Geneviève, près de la côte d'Abraham. En effet, de ces deux points à, la rivière Lairot, il y a environ une demi-lieue de distance. 11 fallait de l'eau pour les besoins du village, et les sauvages n'aiment pas à aller la chercher bien loin : ici ils en auraient eu en abondance, car un ruisseau avait son lit là où est mainte-nant la rue de la Fabrique ; il allait tomber dans la rivière Saint-Charles, près du lieu où est l'Hôtel-Dieu À l'extrémité du terrain, un autre ruisseau descendait le long du coteau Sainte-Geneviève. » (page 247)

EXTRAIT, « Les Jésuites vécurent au couvent des Récollets tant qu'ils n'eurent pas terminé la construction de leur nouvelle résidence, de l'autre côté de la rivière Saint-Charles, près de l'embouchure de la petite rivière Lairet, à environ deux cents pas du rivage. C'est là que nous les retrouverons, travaillant à l'évangélisation des sauvages, de concert avec les Récollets, avec qui ils vécurent dans la plus complète harmonie. »

EXTRAIT, « On voit dans le lointain et sur le flanc de la colline de Stadaconé les ouigouams de la bourgade; au pied de la hauteur, à quelque distance, dans les eaux de la rivière Saint-Charles est le gallion l'Emerillon: à droite, à l'entrée de la rivière Lairet, on voit la coque demi-submergée de La Petite Hermine que Cartier y abandonnait; puis en arrière des groupes principaux du premier plan, le navire La Grande Hermine pavoisé et reposant à l'ancre sous les canons du fort de palissades, construit par Cartier sur la rive est de la rivière Lairet. » (Passage descriptif de la toile d'Hawksett, puisque c'est Faribault qui l'a légué à l'Université Laval, dit-on)

COMMENTAIRE, Il s'agit de trois dessins représentant des lacs alimentant le Saint-Laurent, les trois dessins sont commentés. L'un des récits « Récit de 2 ou 3 Algoumcquins que Champlein interrogea au dessous de l'Isle d'Orléans » traite peut-être du Lac Saint-Charles.

EXTRAIT, Sur la carte, indiqué sous le nom de Ruisseau du Gendre, « Appelé plus tard ruisseau de la Cabane-aux-Taupiers, rivière Chalifour, et enfin rivière des Fous, à cause du nouvel asile des Aliénés, sur l'emplacement duquel il passe aujourd'hui. »

EXTRAIT D'UN MEURTRE PRÈS, « Aprés avoir mis ordre en ce lieu, ie m'en retournay le 6, dudit mois, où etant arrivé i'appris que quelques sauvages auoient assassiné ces deux hommes endormis, qui conduisoient le bestial, à demie lieuë de notre habitation (1) Le meurtre paraît avoir été commis à la Canardière quelque part vers l'embouchure du ruisseau de la Cabane-aux-Taupiers (aujourd'hui rivière Chalifour ou rivière des Fous). »

EXTRAIT, « (4) D'après les anciens plans de Québec, ces marécages auraient été à l'ouest du Mont-Carmel et au pied des glacis de la Citadelle. Le ruisseau venait passer à l'est du terrain des Ursuline et des Jésuites, suivait quelque temps la rue de la Fabrique, jusqu'à la clôture de l'Hôtel-Dieu, à l'est de laquelle il se jetait en bas du côteau vers le pied de la côte de la Canoterie. »