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FLEUVE SAINT-LAURENT ET LES ANSES

FLEUVE SAINT-LAURENT

F1415 VILLE DE QUÉBEC, ARCHIVES DE FOLKLORE ET D'ETHNOLOGIE DE L'UNIVERSITÉ LAVAL

  • Andrienne CHEVARIE-POULIOT, Informatrice née en 1926, Ruban 6829, La pêche et les noyades:
    • 17 min 28 à 18 min 22: « Son père n’allait pas pêcher l’éperlan dans le fleuve. Il trouvait que ce n’était pas comparable aux îles. Tous les autres paroissiens y allaient. Il y avait souvent des noyades dans ce coin là. Ils allaient voir sortir les noyés. Sa mère ne voulait rien savoir du poisson dans ce coin là. Il faisait venir du poisson des îles. »
    • 19 min 54 à 20 min 30: « Les autos passaient souvent tout droit, il n’y avait pas de garde fou. C’était à la courbe, il y avait un pont et la nuit les autos passaient tout droit. Elle a vu souvent des voitures sorties de l’eau, avec une main pendante par la fenêtre. »
    • 20 min 30 à 20 min 56: « Son père avait une chaloupe. Ils allaient se promener dans le bassin en soirée. Deux ou trois autres personnes faisaient cela. C’était tous des Acadiens. »
  • Georges-Henri DAGNEAU, Interlocuteur né en 1911, Bobine 4, Généralité autour du fleuve, incidents maritimes, navigation:
    • 9 min 4 à 12 min 43: « Célébration de la beauté du fleuve d’autrefois. Il y avait des arbres, moins de maisons. Bateau de la traverse de l’île d’Orléans avant le pont, le bateau de la traverse : y’avait un bruit spécial : le bruit des câbles gigantesques tendus au maximum; il y avait des souilles le long de la bordure du fleuve où s’accumulaient des déchets flottants qui donnaient une odeur, ça partait l’hiver avec la débâcle. Les goélettes venaient : il y avait le marché St-Pierre – il y avait le marché Champlain; les habitants venaient et de l’île d’Orléans et du bas du fleuve en goélette; décharge de la marchandise. »
    • 14 min 28 à 20 min 15: « Les débardeurs venaient du Cap-Blanc, de la Basse-Ville en allant vers St-Roch, il y en avait même dans St-Roch. »
    • 24 min 16 à 30 min 55: « La pitoune était déchargée à l’Anglo Canadian Pulp qui fabriquait du bois de pulpe. »
  • Jean-Louis DESNOYERS, Informateur né en 1926, Ruban 6779, La pêche comme moyen de survie, les jeux l'été et l'hiver:
    • 26 min 4 à 27 min 44: « Hiver, certains installaient des cabanes à morue sur le Fleuve. Il y avait la pêche à l’éperlan. Les gens pêchaient beaucoup car c’était de la nourriture gratuite. Les gens étaient pauvres. »
    • 38 min 25 à 40 min 55: « Il allait à l’O.T.J. pour se baigner. Il y allait à tous les jours. Il faisait des tours de bateau à rame et à voile le soir. Ces bateaux appartenaient à son beau-père. »
  • Jean-Louis DESNOYERS, Informateur né en 1926, Ruban 6780, Le carnaval de quartier, logements, les bateaux du Cap Blanc:
    • 11 min à 12 min 53: « Dans les différents quartiers on organisait des petits carnavals. (…) La majorité des gens se construisait des chaloupes. M. Fortier faisait des chaloupes et des voiliers de courses. Il en avait construit un pour la pharmacie Brunet et il gagnait toutes les courses. Il y a toujours eu des courses de voiliers sur le fleuve. »
    • 27 min 58 à 31 min 47: « Certaines maisons étaient sur pilotis. Au début du siècle, certains avaient une trappe dans le plancher qui menait directement dans leur chaloupe. Certains pêchaient de leur fenêtre (avant 1920) »
    • 31 min 47 à 33 min 39: « C’était une fête au Cap-Blanc quand les gros bateaux arrivaient. Il y en avait toujours 2-3- au quai. Tous les gens du quartier allaient voir les passagers des bateaux débarquer. Les enfants y allaient et les touristes leur jetaient de l’argent. La police courait derrière les enfants pour qu’ils ne ramassent pas l’argent sur les quais. Les passagers lançaient de grands rubans. (…) Sur le bateau italien Omerick qui quittait le quai vers minuit, les touristes chantaient accompagnés d’un orchestre. Vous savez comment les italiens ça chantent? On entendait même chanter lorsque le bateau était au large. C’était une fête à chaque fois qu’un bateau partait. »
  • Louise ESCOJIDO, Informatrice née en 1935, Ruban 6530, Restaurant près de la traverse :
    • 31 min 10 à 34 min 37: « Le restaurant de la Traverse (…) ouvert peut-être 24 heures, très bons sandwichs, pas cher. À côté, le restaurant Riviera, presque sur pilotis, ouvert 24 heures par jour, un peu plus cher que l’autre, reconnu pour leur spaghetti italien, rumeur que la viande de la sauce était de la viande à chien; rumeur qu’il y avait des rats. »
  • Abbé Lucien GODBOUT, Informateur né en 1911, Ruban 6746, La pêche à l'éperlan:
    • 5 min à 5 min 34: « Durant toutes ses études, a pêché à l’automne et au printemps, les quais étaient couverts de pêcheurs du bassin jusqu’au Cap Blanc. Au Cap Blanc, il y avait le quai Alleyn où on pouvait pêcher des deux côtés. »
    • 13 min 55 à 19 min 15: « Voudrait retrouver l’éperlan de son enfance. On le roulait dans la farine et on le faisait rôtir dans le beurre. Toute sa vie d’écolier, a pêché presqu’à tous les jours. Dès qu’il a pu se rendre sur les quais avec la permission de ses parents, il a commencé à pêcher. Vers l’âge de 9 ans. On pêchait à l’automne et au printemps quand les glaces partaient. On pouvait pêcher à n’importe quelle heure 'Mais le soir, madame, c’était merveilleux!'. On pêchait au fanal. Sept à huit hameçons par ligne, avec des vers. Prenait la loche. Chez lui, on n’en mangeait pas. On prenait facilement un gros panier à raison d’éperlans. Mgr Maurice Roy allait pêcher l’éperlan. On n’a pas idée de tous les professionnels qui allaient pêcher. On connaissait les bons coins de pêche et on connaissait tout le monde. 'Un gros panier, on pouvait vendre ça 0,50$, mais c’était fort'. »
    • 22 min 21 à 23 min 38: « Son père était un pêcheur extraordinaire. Certains pêcheurs se réchauffaient avec de la boisson et tombaient à l’eau. On ne faisait pas de trous dans la glace pour pêcher. »
    • 48 min 53 à 53 min 53: « Les rats étaient énormes. On les appelait des 'monsieur'. Il s’est fait mordre une oreille quand il habitait dans la rue Cul-de-Sac. Il s’était réveillé en pleurant. C’était un gros problème dans les maisons à ce moment. Les rats avaient plus d’un pied de long sans compter la queue. Se souvient d’être allé voir dans la cave chez son grand-père au coin de Notre-Dame et Cul-de-Sac. ‘ C’était un spectacle épouvantable, d’horreur.’ Les marchés, les marchands de fruits attiraient les rats. Le bas des portes (des marchands de fruits) était rongé par les rats. Les rats de fleuve : les égouts arrivaient là. Il y avait beaucoup de nourriture. La famille Godbout vivait au deuxième étage. Les rats montaient par les tuyaux d’égouts. Même au séminaire il y avait des rats. Vers 1945, il était prêtre. Quand il revenait le soir et rentrait par le corridor de la basilique, il frémissait à chaque fois car il entendait le bruit des rats qui fuyaient. Les pensionnaires faisaient des chasses aux rats. Ça devenait pénible à la crue des eaux. »
  • Abbé Lucien GODBOUT, Informateur né en 1911, Ruban 6747, La neige en ville:
    • EXTRAIT, « Au printemps, quand ça commençait à fondre, on s’empressait de piquer la glace. Les pics étaient en fer ou en fonte. Les messieurs de la ville en avaient des gros. Ils allaient jeter cela (la glace) dans les trous d’homme ou sur le bord du fleuve. À tous les coins de rue, il y avait un trou très grand dans lequel on jetait toutes les vidanges et aussi la glace et la neige. Tout s’en allait dans le fleuve. Il y a déjà quelqu’un qui est disparu là-dedans »
  • NOTE : Henri DION parle du même incident, sous l’onglet «Les témoignages ethnographiques sur la rivière Saint-Charles »
    • 32 min 04 à 35 min 47: « M. Holden et M. Desnoyers du Cap Blanc coupaient la glace au bord du fleuve près de Maizerets. Les débardeurs taillaient la glace pour eux. Ils ramassaient la glace pour tout l’été. Ils avaient des hangars bien organisés. Ils prenaient les morceaux de glace avec des ciseaux arrondis et les jetaient devant les maisons. On savait à quelle heure ils passaient. Presqu’à tous les jours. »
  • Rita JOBIN, Informatrice née en 1913, Chalet sur le bord du fleuve :
    • EXTRAITS, « Photo prise par M. Jobin au chalet de Cap Rouge près du fleuve avec Mme Jobin et les quatre enfants. Pour démontrer l’importance du chalet pour la famille et les enfants. Photo prise en 1955-1956? »
    • « Photo du chalet prise de la grève. Chalet situé près du fleuve à Cap-rouge. Très important car toute la famille a passé 40 ans de leur vie à ce chalet. Les enfants ont été élevés en partie à ce chalet. C’était une seconde vie, un autre monde, une seconde maison, un lieu de vie et de réunion familiale. Photo prise en 1980 peu avant leur départ. La mairesse de Ste-Foy avait décidé de s’approprier tous les terrains et les chalets ont été démolis et aujourd’hui il n’y a toujours rien à cet emplacement! Beaucoup de peine et de regrets mais aussi de merveilleux souvenirs de vie! »
    • Dans les annexes : Deux photographies du chalet à Cap Rouge, pris de la grève.
  • Jacqueline LAMBERT-WILL, Informatrice née en 1931, Ruban 6989, Le traversier :
    • 16 min 54 à 24 min 23: « Anecdote concernant une tempête à l’automne et où le Riviera avait été inondé. (…) Les enfants qui avaient la coqueluche, si on les amenait sur le bateau de la traverse, cela les guérissait. »
  • Paul MECTEAU, Informateur né en 1908, Ruban 6773, Hockey et pêche :
    • 48 min 22 à 52 min 58: « Jouait au hockey : sur les étangs près de la rue Champlain. Aussi sur le fleuve. »
  • Paul MECTEAU, Informateur né en 1908, Ruban 6773, Quartier dangereux :
    • 47 min 32 à 50 min 40: « Sur le bord de l’eau, il y avait des matelots qui prenaient un verre et qui insultaient les passants. »
  • Paul MECTEAU, Informateur né en 1908, Ruban 6779, Partir du Cap Blanc :
    • 4 min 27 à 16 min 43: « Il ne voit plus le fleuve le matin en se levant. Il avait appris de ses parents comment prédire la température en regardant le fleuve. Ça lui manque. ‘En bas de chez nous on pouvait respirer’. Le premier mois de son déménagement, M. Mecteau retournait aux deux jours au Cap-Blanc voir le fleuve. »
  • Louis MORISSETTE, Informateur né en 1940, Ruban 7594, Pêche à l'éperlan, travail du père :
    • 3 min 40 à 4 min 48: « L’automne il pêchait l’éperlan. Il y avait plein de monde, à la section 101 et au quai du Foulon. Il y avait du monde jour et nuit (surtout du monde de la ville de Québec). On pêchait au fanal le soir. Il mangeait beaucoup d’éperlans. ‘On mangeait ça au panier’. La pêche à l’éperlan commençait au mois de septembre jusqu’à l’arrivée des glaces. »
    • 27 min 44 à 29 min 30: « Son oncle Louis s’est noyé en travaillant sur une drague, il est tombé à l’eau. Il draguait à partir de l’île d’Orléans en montant vers Montréal. Il utilisait des dragues à ‘clams’ ».
  • Louis MORISSETTE, Informateur né en 1940, Ruban 7595, Pêche à l'éperlan, rats:
    • EXTRAIT, « Son père prenait ses vacances à l’automne pour la pêche à l’éperlan. Il y avait beaucoup d’éperlans et beaucoup de personnes gardaient leurs vacances pour cela. (…) On pêchait au fanal. Un fanal pour s’éclairer et l’autre, on le descendait près de l’eau pour attirer les poissons. Ce n’était pas nécessairement une sortie familiale. Quelque fois il y allait seul, d’autres fois avec ses frères. On congelait l’éperlan. On le conservait l’hiver. On roulait l’éperlan dans la farine et on le faisait cuire dans la poêle. Tout le monde aimait ça. (…) Dans les années 1940-50, il y avait du bar dans le fleuve de 12’ 15’ pouces, mais c’était rare. »
    • 30 min 35 à 32 min 12: « Il y avait des rats quand la mer était basse. Quand on se promenait le long du chemin de fer on en voyait sur le bord de la grève. Quelques personnes tuaient les rats avec des carabines. »
  • Louis MORISSETTE, Informateur né en 1940, Ruban 7596, Fleuve, accidents sur le fleuve :
    • 1 min 35 à 3 min 25: « On ramassait de la ‘pitoune’ sur le fleuve pour chauffer l’hiver. Ce n’était pas dangereux de se promener sur le fleuve car, ‘c’était des bonnes grosses chaloupes’. »
    • 3 min 25 à 4 min 35: « Son ‘chum’ Ti-Jean Morissette s’est noyé dans le fleuve. Il était allé chercher une chaloupe à l’île d’Orléans avec son frère Jean-Pierre, Edmond Lachance. Quand ils sont arrivés dans le bassin, Jean Morissette s’est levé debout dans la chaloupe a perdu pied, est tombé dans l’eau et s’est assommé sur le bord de la chaloupe. Il a calé et est resté au fond, ils l’ont retrouvé 4 jours après. »
  • Jean-Robert POULIOT, Informateur né en 1925, Ruban 6994, Rats, inondations, le Riviera :
    • 32 min 54 à 36 min 09: « Les quais étaient délabrés et la vermine se tenait là. Quand il y avait des inondations, elle montait près des bâtisses. Mais, il n’y en avait pas tant que ça. »
    • 36 min 10 à 39 min 18: « L’automne et le printemps, il y avait parfois des inondations lorsqu’un fort vent d’est soufflait. La rue Dalhousie et les quais étaient alors inondés. Le marché Findlay et la traverse de Lévis, le restaurant Riviera, étaient tous inondés. Souvent ils étaient obligés d’aller chercher des gens en canot à la traverse. Maintenant les quais ont été refaits, il n’y a plus d’inondations. Ils entraient dans la traverse en chaloupe, les gens étaient assis sur les dossiers des chaises. »
    • 39 min 19 à 43 min 53: « Le Riviera a été construit sur les quais. Les quais appartenaient au gouvernement fédéral et le monsieur avait eu la permission de construire là un restaurant. (…) Leur spécialité était les spaghettis. Le restaurant a été démoli. (…) Quand ils étaient assis, ils voyaient le fleuve. Les bateaux passaient. La décoration était composée de filets de pêche, de homards, des avirons, tout ce qui touchait la navigation. »
  • Gérard THIBAULT, Informateur né en 1917, Ruban 6772, Vieux Port de Québec :
    • 0 min à 3 min 28: « Achalandé de l’Anse-aux-foulons jusqu’à l’Anglo Pulp, Daishawa. (…) Goélettes chargées de pulp, c’était typique, cela faisait partie du décor, de l’atmosphère »

ANSE AU FOULON

F1415 VILLE DE QUÉBEC, ARCHIVES DE FOLKLORE ET D'ETHNOLOGIE DE L'UNIVERSITÉ LAVAL

  • Andrienne CHEVARIE-POULIOT, Informatrice née en 1926, Ruban 6829, La pêche à l'éperlan :
    • 56 min 58 à 57 min 38 : « Son garçon a été à la pêche à l'éperlan une fois à l'âge de treize ans. Elle n'avait pas le droit d'aller se baigner à l'Anse au Foulon, sauf avec des groupes. »
  • Jean-Louis DESNOYERS, Informateur né en 1926, Ruban 6779, Le commence de la glace du grand-père au Cap Blanc :
    • 20 min 48 à 24 min 43 : « La glace était le gagne-pain de plusieurs personnes du quartier et aussi des gens de d'autres quartiers. (…) Le grand-père payait ses employés au nombre de morceaux de glace qu'ils entraient dans la glacière: stratégie, il attendait en février, car la glace était alors plus épaisse, mais le salaire restait le même. La glace était ramassée à l'Anse au Foulon. »
  • Paul MECTEAU, Informateur né en 1908, Ruban 6773, La décence des maillots :
    • 23 min 11 à 25 min 23 : « Anecdote sur le curé Martin de la paroisse Sainte-Dominique qui surveille du haut du Cap avec des jumelles, l'indécence des maillots de bain de l'Anse au Foulon. Ce curé voulait séparer la plage en deux: un côté femmes et enfants et de l'autre les hommes. 'Des gens auraient sauté la clôture'
  • Paul MECTEAU, Informateur né en 1908, Ruban 6775, Le travail de sauveteur à la plage de l'Anse au Foulon, Interdiction de se baigner :
    • 26 min à 41 min 22 : « 1933 : Il y avait eu plusieurs noyades dans le fleuve et surtout à l’anse Brown. C’était un endroit dangereux. M. Mecteau a été décoré pour avoir sauvé de la noyade M. Henri Beaudoin. À l’époque il enseignait dans les terrains de jeu. (…) À l’anse au Foulon, le sable de la plage venait du dragage lors de la construction de la gare maritime. Au début, il n’y avait pas de sauveteur. M. Mecteau et son frère sont engagés comme surveillants de plage. Ils utilisaient un grappin pour aller chercher les noyés. La semaine, il y avait deux sauveteurs et un chaloupier. La fin de semaine, il y avait jusqu’à 5000 personnes à la plage de l’anse au Foulon. M. Mecteau et son frère installent des zones de sécurité sur le fleuve. Les courants du fleuve étaient dangereux. La plupart des noyades sont dues à la panique. Certains baigneurs dépassaient la zone sécuritaire car à marée basse c’était peu profond. Dès que l’on dépassait la zone le fleuve était très profond. »
    • « Anecdote sur un baigneur qui dépasse la zone. M. Mecteau va le chercher et il reçoit un coup de poing. M. Mecteau réplique et lui casse le nez. La police est venue. Les autres baigneurs veulent lui faire un mauvais parti. Une ‘gang’ du Cap-Blanc s’amène avec des bâtons de baseball pour défendre M. Mecteau. »
    • « Sauvait environ 100 personnes par saison. »
    • 41 min 22 à 46 min 46: « Ses parents disaient qu’on ne devait pas se baigner avant la St-Jean-Baptiste. ‘C’était pas chanceux de se baigner avant cette date’. Tous les résidents de la rue Champlain avaient une embarcation sur le fleuve. »
  • Paul MECTEAU, Informateur né en 1908, Ruban 6776, La fierté des familles du Cap Blanc :
    • 0 min à 4 min 33 : « On est venu au monde sur le bord de l’eau. M. Mecteau, à la fermeture de la plage de l’anse au Foulon, a fait construire une piscine pour les habitants du Cap-Blanc. ‘Ça c’est une de mes gloires.’ ‘Notre fierté au Cap-Blanc, c’était la famille qui avait la plus belle rangée de bois.’ Du bois de pulpe ramassé sur le fleuve et du bois de vieux quais. »
  • Louis MORISSETTE, Informateur né en 1940, Ruban 7594, Plage de l'Anse au Foulon :
    • 42 min 47 à 45 min 12 : « ‘Il passait de 20 à 25 autobus, par jour, full pin de monde pour aller se baigner. C’était noir de monde!’ ‘Le monde faisait leur lunch et allait au Foulon.’ Plusieurs campaient sur place (dans la forêt). C’était du monde de Québec (Saint-Malo, Saint-Roch) qui venait se baigner là. C’était une belle plage de sable. Il y avait un restaurant et des tables. La plage a fermé dans les années 60, un peu avant la construction du boulevard Champlain, ensuite on a construit le club de Yatch de Sillery. »
  • Josiane SAVARD, Informatrice née en 1944, Ruban 7918, Anse au Foulon :
    • 30 min 59 à 33 min : « On allait aux Foulons… toujours en groupe de filles… On partait avec notre panier, un costume de bain, une serviette, une couverte, notre liqueur une orangeade ‘Crush’ on dînait là pis on soupait là. On revenait avec l’autobus. Ça c’était notre sortie. On arrivait de bonne heure pour avoir notre p’tit coin pour mettre nos choses, pour pas se faire voler non plus. Il y en avait toujours une qui faisait le guet… L’informatrice mentionne que la plage était bondée de monde. L’eau n’était pas toujours propre mais elle n’a jamais attrapé de maladie de peau. L’informatrice relate avoir vu des familles venir se laver dans le fleuve. »

ANSE BROWN

F1415 VILLE DE QUÉBEC, ARCHIVES DE FOLKLORE ET D'ETHNOLOGIE DE L'UNIVERSITÉ LAVAL

  • Jean-Louis DESNOYERS, Informateur né en 1926, Ruban 6779, La baignade à l'Anse Brown, la page des gens du Cap Blanc :
    • 42 min 51 à 47 min 10 : « Il ne fallait jamais se baigner dans le fleuve avant le 24 juin. Si on se baignait, c’était en cachette. Il y avait 3 classes de baigneurs. Le bout du quai de la Brown était pour les bons nageurs. Les garçons tiraient les filles à l’eau. (…) La femme de l’informateur explique comment elle a appris à nager (…) Tout le monde nageait au Cap-Blanc. On n’avait rien que ça à faire. Il y avait des bains de soir et le curé n’aimait pas ça. Les mères du Cap Blanc allaient se baigner le soir en jaquette. Il n’y avait pas de bains, le monde se lavait dans le Fleuve. L’eau du fleuve était propre. Il y avait beaucoup de monde à la plage de l’Anse-au-Foulon. L’oncle de l’informateur était propriétaire de la compagnie d’autobus qui amenait les gens de la traverse de Lévis à la plage. Ces autobus étaient toujours remplis. »
    • 47 min 10 à 51 min 22: « M. Desnoyers mentionne qu’il n’allait pas à la plage du Foulon. Les gens du Cap Blanc allaient à l’Anse Brown. Il y avait beaucoup de noyades car le fond coupait à pic, et ce, surtout au quai de la Brown. »
rivieres/perso_fleuve.txt · Dernière modification : 2020/06/25 20:44 de achabot

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