Outils pour utilisateurs

Outils du site


rivieres:fictions

FICTIONS, POÉSIE ET AUTRES TEXTES LITTÉRAIRES

Bassin versant de la rivière du Cap Rouge

— Rivière du Cap Rouge

  • Jacques Cartier, Bref récit et succincte narration de la navigation faite en MDXXXV et MDXXXVI, 1545
    • EXTRAIT, « Cartier se trouvait le 25 août au havre de Sainte-Croix; mais il préféra pour l'hivernage de ses vaisseaux un autre endroit à quatre lieues plus loin, à l'entrée d'une rivière près du cap Rouge, où il construisit un fort & des magasins, auxquels il donna le nom de Charlesbourg royal; après quoi il renvoya en France deux de ses navires, sous les ordres de Macé Jalobert son beau-frère, & d'Etienne Noël son neveu, qui partirent le 2 septembre. » (p.XIIJ)

— La Suette

  • Philippe Aubert de Gaspé, Les Anciens Canadiens, 1863
    • COMMENTAIRE, « Pour sa part, l'écrivain Philippe-Aubert de Gaspé, dans Les Anciens Canadiens (1863), parle des 'marais de la Suède' en précisant que le mot peut se prononcer 'Suète' et il y va de sa propre théorie pour en expliquer l'origine : il signifierait que la terre 'sue' à cet endroit. » Fiche

Bassin versant de la rivière Saint-Charles

— Rivière Saint-Charles

  • F. Gabriel Sagard Theodat, Le grand voyage du pays des Hurons, 1632
    • EXTRAIT, « Notre petit Couvent est à demye lieue de là,en un très-bel endroit, &autant agréable qu'il s'en puisse trouver, proche une petite rivière , que nous appellons de Saint Charles, qui a flux & reflux,là où les Sauvages pêchent une infinité d'anguilles en Automne, & les François tuent le gibier qui y vient à foison: les petites prairies qui la bordent sont émaillées en Été de plusieurs petites fleurs, particulièrement de celles que nous appellons Cardinales & des Martagons , qui portent quantité de fleurs en une tige, qui a prés de six, sept & huit pieds de haut, & les Sauvages en mangent l'oignon cuit sous la cendre qui est assez bon. » (p.55)
  • Philippe Aubert de Gaspé, Divers, 1893
    • EXTRAIT, « C'était vers l'année 1816, sur les cinq heures de relevée d'un beau jour du mois de juin, que, me proposant de faire le lendemain une partie de chasse et de pêche au lac Saint-Charles, je vins demander l'hospitalité pour la nuit à mon vieil ami monsieur Bédard, curé de Saint-Ambroise, et autrefois directeur du petit séminaire de Québec, que je n'avais pas vu depuis son retour des missions chez les sauvages du golfe Saint-Laurent. Mais en l'absence de ce digne prêtre, qui ne devait être de retour que tard le soir, je poussai jusqu'au village indien de Lorette, situé à une petite distance du presbytère de Saint- Ambroise. Je me promenais sur la brune le long de la jolie rivière Saint-Charles, sur laquelle est situé le bourg, lorsque je vis à quelques pieds au-dessus de la chute, l'image d'un homme, réfléchie dans les eaux limpides qui coulaient à ses pieds. En m'approchant, je reconnus Ohiarek8en, le dos courbé, les bras croisés et le menton appuyé sur la poitrine. Le Grand Louis était sobre, il rêvait. » (p.113-114)
  • Anne Hébert, Le premier jardin, 1988
    • EXTRAIT, « — Le jour de ses dix-huit ans, on a retrouvé le corps de la petite Aurore, violée et assassinée, dans le parc Victoria, près de la rivière Saint-Charles. Aucune enquête policière n'a abouti. Aucun meurtrier n'a été appréhendé. On a bien vite classé le dossier d'Aurore Michaud, fille de Xavier et de Maria Michaud, née à Sainte-Croix-de-Lobinière, le sept août 1897, morte le sept septembre 1915. » (p.121)
  • William Kirby, traduit par Pamphile Le May, « Le Chien d'Or, Légende canadienne », dans L'Étendard lien, dans L'Action catholique 1 et 2
  • Ernest Myrand, « Une fête de Noël sous Jacques Cartier » (article sur), dans La Justice lien et dans Le Courrier du Canada lien
  • J. B. Caouette, « Un sauvetage émouvant », dans Le Soleil lien
    • EXTRAIT, « Des familles entières descendent à la rivière Saint-Charles. Là, sous les regards des passants, les enfants prennent leurs joyeux ébats. Plusieurs bambins, jambes nues, courent au bord de l'onde, en dirigeant des bateaux minuscules qui dansent sur l'eau, au bon de leur ficelle, et dont les oscillations causent des émotions à ces marins en herbe. »
  • « La légende du Grand Serpent », dans Le Soleil lien
    • EXTRAIT, « (…) l’eau-de-feu flambe dans ton estomac, et si je te faisais boire les eaux de la rivière St-Charles, elle n’éteindrait pas plus le feu qui te dévore que ne ferait une tasse d’eau versée dans une chaudière pleine de gomme en fusion (…) »
  • Joseph Marmette, « François de Bienville, Scènes de la vie canadienne au XVIIe siècle, Au Baril d'Or », dans Le Canada Français 1, 2 et 3
  • « Le ravin » dans Le Soleil lien
    • EXTRAIT, « Elle a bien des aspects différentes la jolie Rivière Saint-Charles: depuis le lac qui porte son nom jusqu’au Château d’Eau, on peut suivre dans un canot ses gracieux méandres et ses rives verdoyantes, aller y chercher l’ombre dans quelqu’anse hospitalière, faire la dinette dans un bosquet, ou y rêver au clair de lune. » S’en suit une plus longue description: « Car dans cent ans, elle sera encore aussi fraîche la rivière Saint-Charles, elle coulera toujours sur le roc avec le même bruit plaintif, et sous les ombrages qui la bordent des couples viendront encore se dire de tendre choses, mais nous serons retombés dans le silence et l’oubli. »
  • « La légende du jeune homme vêtu de noir » dans Le Soleil lien
    • EXTRAIT, « Depuis le jour de la Saint-Jean-Baptiste, des rumeurs étranges rappelant les légendes d'antan courent dans notre ville et les environs au sujet d'un endroit désigné sous le nom de « La plage » sis sur les bords de la rivière Saint-Charles, à quelque quatre ou cinq minutes d'automobile de la réserve indienne de Loretteville. »
  • C. E. Parrot, « C'était un beau rêve », dans Le Soleil lien
    • EXTRAIT, « Melchior, l'architecte, procède autrement: il a des goûts raffinés et de belles idées lui trottent dans la tête. (…) 'Et d'abord, voyez ce cloaque de la rivière Saint-Charles. Changer-moi tout cela: jetez-moi par terre ces quais désuets qui tombent en ruine, ces constructions et ces masures infectes qui déparent les lieux: enlevez tout et nettoyez les rives, puis canalisez la rivière et assainissez les eaux: et dans les méandres gracieux du cours d'eau transformé, faites des splendides berges de promenade avec des boulevards et des avenues où les citoyens viendront se reposer la journée terminée et se recréer l'esprit.' »
  • Roger Lemelin, « Autopsie d'un fumeur », dans Le Soleil lien
    • EXTRAIT, « Nous finissions l'après-midi par une baignade au remous des Hirondelles, dans la rivière Saint-Charles, à l'époque fort limpide, et nous rentrions à la maison vers six heures, bouquet de fleurs sauvages en main pour notre maman, au cas où quelque marchand, quelque jardinier lésé, eût porté plainte. »
  • Madeleine Ouellette-Michalska, Extrait du roman L'été de l'île de Grâce, dans La Presse lien
    • EXTRAIT, « Non loin, juste à l'endroit où le fleuve formait un coude près du marché public, les charroyeurs d'eau venaient s'approvisionner en eau 'potable' qu'ils allaient vendre aux maisons. Et ce qu'on allait puiser plus à l'est, à l'embouchure de la rivière Saint-Charles où s'agglutinaient les voiliers retenus lors de la deuxième inspection sanitaire - et où aboutissaient les déchets des abattoirs et des chantiers maritimes du faubourg Saint-Roch -, devait être tout aussi imbuvable. »
  • Damase Potvin, « Le premier abatis, Nouvelle », dans Le petit canadien lien
    • EXTRAIT, « Par dessus les sonores crépitements de la flamme qui tordait les bûches et les branches sèches, on entendit de sourds grognements qui étaient les manifestations du mécontentement des gros ours bruns cachés dans les fourrés de la rivière Kabir-Kouba, et les cris perçant d'oiseau qui se levaient par bandes de tous les points du promontoire et même de la rive sud, et qui fuyaient apeurés, au-dessus du fleuve. »
  • Scott Kingsland, « The Dream Tree », Legends of Québec, Economuseum of Legends lien
    • EXTRAIT, « One summer day, an old Indian chief came home tired from a day of trapping, and lay down to rest beneath a tree on the banks of the Kabir Kouba (St. Charles River). »
  • Valérie Forgues, Janvier à tous les jours, 2017
  • Daniel Grenier, L'année la plus longue, 2015
  • France Brooks, History of Emily Montague, 1769
  • Laure Conan, La sève immortelle, 1925
    • EXTRAITS, « La journée avait été chaude, et, dans le lointain immense, féerique, le ciel s'embrasait. Des nuages de feu et d'opale flottaient à la cime des Laurentides, dont la base avait pris une couleur violette et purpurine. Dans la vallée profonde, la rivière Saint-Charles coulait brillante entre les bois centenaires où l'or et la pourpre apparaissaient déjà. » et « D'âpres et saines senteurs, des bruissements, des ramages d'oiseaux montaient de la vallée encore boisée de la rivière Saint- Charles. »
  • Jean-Pierre Charland, Haute-Ville, Basse-Ville, 2009 Lien
  • « Carnet de navigation no. 14 » du projet En sentinelle dans les méandres de la Saint-Charles Lien
  • Anne Andrée Martel, Les cahiers de Jocaste, Éditions Première chance, 2013, 235p.
  • Le projet Ambassadeur de rivières et leur concours littéraire, «La rivière Saint-Charles m’inspire» (2017) : divers textes en prose ou en vers qui portent directement sur la rivière ou sont inspirés par elle, Lien
  • Texte « Place des chicots - Rivière Saint-Charles », par Nicolas Lanouette, sur le site de La Traversée, atelier de géopoétique, Lien

— Rivière Lairet

  • William Kirby, traduit par Pamphile Lemay, « Chien d'Or », dans Le Soleil 1, 2
    • EXTRAIT TIRÉ DE 1, « Un souffle tiède passait sur les champs jaunis. La petite rivière Lairet courait, avec un murmure métallique, sur les cailloux gris, et sur ses bords, des touffes de plantes vivaces, aux longues feuilles pointues et des fleurs tardives perdues dans les feuilles mortes se montraient de place en place. Pierre et Amélie revenaient de faire une course à cheval par les chemins solitaires de Charlesbourg. Rendus sur le bord de la jolie rivière, ils remirent leurs montures aux mains d’un serviteur qui les accompagnaient et prirent à travers champs. »
  • Guy Cloutier, « La Cavée » (article au sujet de), dans Le Soleil lien, dans Mon limoilou et dans Le Devoir lien
    • COMMENTAIRE, La cavée, c'est un trou situé derrière l'école, par où passait la rivière Lairet, avant la Révolution tranquille. Elle rappelle l'interdit, puisque les parents ne voulaient pas que les enfants s'y attardent.
    • EXTRAIT DU DEVOIR, « Non, la Lairet n’est pas une rivière ordinaire, elle recoupe la frontière qui sépare ceux qui mangent et ceux qui sont mangés. Une fois de l’autre côté, tu changes de clan et, à partir de ce moment-là , tu deviens une proie pour tous les autres! »
  • Avril de Mars, « Rivière Lairet », dans À l'est de vos empires lien
    • EXTRAIT DU DÉBUT, « Canal épuisé d’émissions nocturnes/ Embrassade d’une gorge ruine/ Sélène bouche d’égout/ Par laquelle sourdent murmures/ Nourris de bile ombrogène »

— Chute Kabir Kouba

  • Émile Chevalier, « La Huronne de Lorette », dans La Ruche littéraire et politique lien
    • EXTRAIT, « Vous trouverez la narration circonstanciée de ma triste existence dans une cassette déposées sous une roche, au pied de la chute de Lorette. Il vous sera facile de découvrir l’endroit. C’est à droite de la cascade, près d’un gros érable dont les racines sortent entre les fissures du rocher et forment ainsi plusieurs cavités. Du reste, l’arbre est marqué d’une croix sur le tronc. »
  • Raconté par Marie Robigard (Gros-Louis), écrit par Marius Barbeau, « Le Grand Serpent de Lorette », dans Le Soleil lien
    • EXTRAIT, « Otsatout, dont le nom huron veut dire Carcjou, se rendit jadis au pied d'un gros arbre, le long de la rivière Cabir-Couba (maintenant la rivière Saint-Charles). À la main, il tenait sa cruche vide. Il espérait, parait-il, qu'elle y serait remplie miraculeusement par un génie puissant de la rivière, et que, une fois remplie, elle resterait toujours pleine, par pur enchantement. C'était là une ancienne légende de sa tribu. »
  • Chrystine Brouillet, Le ventre du serpent, 1996, (article sur), dans Le Soleil lien
    • EXTRAIT, « Déjà le titre est un indice que l'histoire n'est de tout repos. Il désigne un souterrain dont l'entrée est secrète, du moins l'était. Pour trouver, il faut chercher quelque part au pied de la chute Kabir Kouba. »
  • Robert Lalonde, Kir Kouba (Incantations), Poésie, Éditions Atys, 1971 Critique dans Le Devoir Lien
  • Julie Grenon-Morin, Courtepointe: portraits de femmes à Wendaké, Éditions d'Ailleurs, 2017 Disponible en ligne
    • EXTRAIT, « Elle se dirige vers la chute Kabir Kouba, à la lisière du village huron.Elle y sera en une dizaine de minutes à pied. Elle doit se hâter si elle veut faire l’aller-retour et être de retour à la maison à temps pour commencer les préparatifs du souper. Depuis son réveil, Henechata songe à ce lieu de légende qui, selon les récits traditionnels, a été creusé par un immense serpent. Lentement, à mesure qu’elle chemine vers la chute mythique, Henechata sent les regrets du matin s’évaporer comme l’eau qui frappe les pierres. Elle deviendra bientôt aussi légère que les gouttelettes qui valsent au-dessus du creuset en serpentin et des pentes abruptes. Cette année encore, l’eau de Kabir Kouba ne gèlera pas, même àmoins quarante degrés Celsius. L’eau continuera à tambouriner sur le roc comme les tam-tams lors des cérémonies. Là, sur le pont qui relie Québec au village huron, Henechata admire le cours d’eau. 'Kabir Kouba veut dire“rivière aux mille détours” en langue montagnaise, pense Henechata. Cette chute est bien à l’image de ma vie! Tout est si compliqué!' »
  • Jean-Nicholas Vachon, L'homme-phalène, Éditions Michel Quintin, 2013
  • Benoît Bouthillette, La nébuleuse au chat, Éditions de la Bagnole, 2007
  • Johanne Laframboise, Le petit aigle et l'enfant, Éditions Le loup de gouttière, 2004
  • Rachel Bouvet, Kabir Kouba, après mille détours, écrit en collaboration avec Andrée Lévesque-Sioui suite à l’atelier nomade « En sentinelle dans les méandres de la Saint-Charles », 2015 Lien
  • Rachel Bouvet, Kabir Kouba : la rivière aux milles détours, 2012 Lien

Bassin versant de la rivière Beauport

Bassin versant de la rivière Montmorency

— Rivière Montmorency

  • Joseph Marmette, L'intendant Bigot, 1872
    • EXTRAIT, « Par suite de la négligence apportée à fortifier Québec, on a décidé de couvrir la ville par un camp retranché dont la gauche devra s'appuyer à la rivière Montmorency, tandis que la droite se ralliera à la capitale par un pont de bateaux jetés sur la rivière Saint-Charles. » (p.12)

— Chute Montmorency

  • La Dame Blanche, dans TV5 Monde, 3 minutes 40 lien
  • Cécile Gagnon, La Dame Blanche, 2011, Fiction jeunesse illustrée lien
  • Hector Bernier, Au large de l'écueil, 1912: Disponible en ligne, lien
    • EXTRAIT, « Une sourde angoisse les serre à la gorge, enveloppe leur âme d'ils ne savent quelle terreur indicible. Ils sont presque pétrifiés, tous trois, Jeanne, Marguerite et Jules, devant la Chute Montmorency géante, et leurs mains convulsives se cramponnent au garde-fou qui les sépare de l'abîme. La clameur des eaux, s'écrasant dans le vide et rugissant sur les rocs, fait trembler la gorge de la montagne, et, la vaste plainte aux gémissements sans nombre épouvante. L'écume, à gros bouillons immaculés, se précipite sur les rochers qu'elle gruge, galope sur les croupes arrondies, se tord dans les sillons creux, se déchire aux pointes aiguës, s'effondre en une vague colossale dans le gouffre hurlant sous terre. Elle asperge la falaise de gouttelettes infimes, et celles-ci, tout près d'atteindre la pierre tailladée que leurs devancières à travers les siècles ont noircie, portent, un moment la livrée de l'arc-en-ciel. Quelques herbes malingres achèvent de mourir sur les flancs de la faille qui ne peut plus les nourrir. Un éboulis dévalant vers la rivière, un peu plus loin, fait songer aux secousses formidables d'antan. A n'en pas douter, c'est un des repaires où la nature donne libre cours à sa rage féroce. D'abord vaincu, l'homme dont le regard qui s'élève aperçoit là-haut la nonchalance des arbres et le calme de l'azur, a déjà moins peur du tapage infernal et du torrent monstre. »
  • Noémie D. Leclerc, Darlène, 2018 lien
    • EXTRAIT, « L’oreille tendue, elle suit l’écho des lettres de son nom, le r surtout, plus audible que les autres, et allant de souffle en souffle, en se laissant faire, elle arrive au commencement, au point de départ, au pied de la chute Montmorency, avec l’eau qui tombe en trame de son et l’odeur de l’eau douce dans chaque respiration, face au remous, et la chute lui parle. T’es juste au début, t’es juste au milieu du début. — Je suis déjà tellement fatiguée. Ça fait des milliers d’années que je me déverse, que je me vide, que je me regarder passer, été comme hiver, sans savoir où je m’en vais, sans pouvoir m’arrêter. — Non, écoute, je sais, c’est vrai que ça se compare pas, mais je te jure que c’est vrai, je suis épuisée, épuisée juste de m’endormir pis de me réveiller. On est pareilles. — Tu trouves ? Tellement. — Après un certain temps, ça devient trop lourd, hein ? On perd, genre, la saine insanité. Et on s’abandonne infiniment, informellement, indéfiniment. — C’est triste. Mais t’as encore le temps. — Je sais pas par où commencer. Il faut choisir, parfois aussi prendre au hasard la chance quand elle passe. »

— Lac Caché

  • J.-C. Taché, « La légende du Lac Caché », dans Le Journal des Campagnes lien

Fleuve Saint-Laurent, Anses

— Fleuve Saint-Laurent

  • Jacques Poulin, Jimmy, 1969
    • RÉSUMÉ, « Si Jimmy est le “plus grand menteur de toute la ville de Québec”, c'est parce que son imagination hallucinée tourne à la vitesse d'un moteur de formule 1. Lancé sur la piste de course d'une enfance qui se détraque, dans un chalet monté sur des pilotis que les mensonges de la vie et les vagues des grandes marées ont bien rongés au fil des ans, ce jeune garçon fabulateur poursuit sa quête de tendresse en compagnie de Papou, qui écrit un livre sur Hemingway, de Mamie, à la peau douce, et d'un chat appelé Chanoine. »
    • COMMENTAIRE, Le dit chalet sur pilotis se trouve à la plage Saint-Laurent, dans Cap Rouge.
  • Légende de la « Tête qui roule », dans La revue d'histoire du Québec lien
    • EXTRAIT, « Entre Québec et Lévis, en hiver, les soirs de tempête, on a vu une tête ensanglantée rouler sur les glaces. C'est celle de «Soulard, maître-passeur», un capitaine de mauvaise vie, très orgueilleux, qui fut décapité par les glaces pendant une tempête, alors qu'il transportait des Beaucerons ivres de Québec à Lévis. »
    • COMMENTAIRE, La Légende de la tête qui roule (1968) a été représentée par l'artiste Daphne Odjig, le tableau n'est malheureusement pas visible depuis le site du Musée des beaux-arts du Canada.
  • Chrystine Brouillet, Marie LaFlamme: la renarde, 1990
    • EXTRAIT, « Aucun fleuve n'était aussi somptueux. » (p.162)
  • Michel Rabagliati, Paul à Québec, 2009
  • Alice Guéricolas-Gagné, Saint-Jambe, 2018
  • Virginie DeChamplain, Les Falaises, 2020
    • EXTRAIT, « Il faut que je me concentre sur la route pour calmer l'angoisse qui augmente avec chaque kilomètre. J'arrive dans le bout de la 20 où on peut voir le fleuve. Ça me fait toujours de quoi. De voir le fleuve. De se retrouver, lui et moi. Saint-Laurent, mon amour. Saint-Laurent jusque dans l'échine. Les grandes marées qui nous traversent de bord en bord. Saint-Laurent, ma mère en sirène. » (p.9)

— Anse au Foulon (Wolf's Cove)

  • Edmond Rousseau, Le château de Beaumanoir, Mercier et cie, éditeurs, 1886
    • EXTRAIT : « — Voici donc, en résumé, ce que vous avez à faire, reprit Bigot en s'adressant à l'officier anglais. Un peu après minuit,vous faites embarquer vos troupes en silence, vous passez les premiers postes en répondant aux sentinelles que c'est le convoi de vivres, et vous venez débarquer ici, ajouta-t-il en pointant sur la carte, un peu en haut de l'anse du Foulon, où commandera Vergor. » (p.205)
rivieres/fictions.txt · Dernière modification : 2020/10/01 11:56 de achabot

Donate Powered by PHP Valid HTML5 Valid CSS Driven by DokuWiki