rivieres:perso_fleuve
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* Andrienne CHEVARIE-POULIOT, | * Andrienne CHEVARIE-POULIOT, | ||
- | 17 min 28 à 18 min 22: « Son père n’allait pas pêcher l’éperlan dans le fleuve. Il trouvait que ce n’était pas comparable aux îles. Tous les autres paroissiens y allaient. Il y avait souvent des noyades dans ce coin là. Ils allaient voir sortir les noyés. Sa mère ne voulait rien savoir du poisson dans ce coin là. Il faisait venir du poisson des îles. » | + | * 17 min 28 à 18 min 22: « Son père n’allait pas pêcher l’éperlan dans le fleuve. Il trouvait que ce n’était pas comparable aux îles. Tous les autres paroissiens y allaient. Il y avait souvent des noyades dans ce coin là. Ils allaient voir sortir les noyés. Sa mère ne voulait rien savoir du poisson dans ce coin là. Il faisait venir du poisson des îles. » |
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- | 19 min 54 à 20 min 30: « Les autos passaient souvent tout droit, il n’y avait pas de garde fou. C’était à la courbe, il y avait un pont et la nuit les autos passaient tout droit. Elle a vu souvent des voitures sorties de l’eau, avec une main pendante par la fenêtre. » | + | |
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- | 20 min 30 à 20 min 56: « Son père avait une chaloupe. Ils allaient se promener dans le bassin en soirée. Deux ou trois autres personnes faisaient cela. C’était tous des Acadiens. » | + | |
* Georges-Henri DAGNEAU, Interlocuteur né en 1911, Bobine 4, Généralité autour du fleuve, incidents maritimes, navigation: | * Georges-Henri DAGNEAU, Interlocuteur né en 1911, Bobine 4, Généralité autour du fleuve, incidents maritimes, navigation: | ||
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* Jean-Louis DESNOYERS, Informateur né en 1926, Ruban 6780, Le carnaval de quartier, logements, les bateaux du Cap Blanc: | * Jean-Louis DESNOYERS, Informateur né en 1926, Ruban 6780, Le carnaval de quartier, logements, les bateaux du Cap Blanc: | ||
+ | * 11 min à 12 min 53: « Dans les différents quartiers on organisait des petits carnavals. (…) La majorité des gens se construisait des chaloupes. M. Fortier faisait des chaloupes et des voiliers de courses. Il en avait construit un pour la pharmacie Brunet et il gagnait toutes les courses. Il y a toujours eu des courses de voiliers sur le fleuve. » | ||
+ | * 27 min 58 à 31 min 47: « Certaines maisons étaient sur pilotis. Au début du siècle, certains avaient une trappe dans le plancher qui menait directement dans leur chaloupe. Certains pêchaient de leur fenêtre (avant 1920) » | ||
+ | * 31 min 47 à 33 min 39: « C’était une fête au Cap-Blanc quand les gros bateaux arrivaient. Il y en avait toujours 2-3- au quai. Tous les gens du quartier allaient voir les passagers des bateaux débarquer. Les enfants y allaient et les touristes leur jetaient de l’argent. La police courait derrière les enfants pour qu’ils ne ramassent pas l’argent sur les quais. Les passagers lançaient de grands rubans. (…) Sur le bateau italien Omerick qui quittait le quai vers minuit, les touristes chantaient accompagnés d’un orchestre. Vous savez comment les italiens ça chantent? On entendait même chanter lorsque le bateau était au large. C’était une fête à chaque fois qu’un bateau partait. » | ||
- | 11 min à 12 min 53: « Dans les différents quartiers on organisait des petits carnavals. (…) La majorité des gens se construisait des chaloupes. M. Fortier faisait des chaloupes et des voiliers de courses. Il en avait construit un pour la pharmacie Brunet et il gagnait toutes les courses. Il y a toujours eu des courses de voiliers sur le fleuve. » | + | |
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- | 27 min 58 à 31 min 47: « Certaines maisons étaient sur pilotis. Au début du siècle, certains avaient une trappe dans le plancher qui menait directement dans leur chaloupe. Certains pêchaient de leur fenêtre (avant 1920) » | + | |
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- | 31 min 47 à 33 min 39: « C’était une fête au Cap-Blanc quand les gros bateaux arrivaient. Il y en avait toujours 2-3- au quai. Tous les gens du quartier allaient voir les passagers des bateaux débarquer. Les enfants y allaient et les touristes leur jetaient de l’argent. La police courait derrière les enfants pour qu’ils ne ramassent pas l’argent sur les quais. Les passagers lançaient de grands rubans. (…) Sur le bateau italien Omerick qui quittait le quai vers minuit, les touristes chantaient accompagnés d’un orchestre. Vous savez comment les italiens ça chantent? On entendait même chanter lorsque le bateau était au large. C’était une fête à chaque fois qu’un bateau partait. » | + | |
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- | 31 min 10 à 34 min 37: « Le restaurant de la Traverse (…) ouvert peut-être 24 heures, très bons sandwichs, pas cher. À côté, le restaurant Riviera, presque sur pilotis, ouvert 24 heures par jour, un peu plus cher que l’autre, reconnu pour leur spaghetti italien, rumeur que la viande de la sauce était de la viande à chien; rumeur qu’il y avait des rats. » | + | |
* Abbé Lucien GODBOUT, Informateur né en 1911, Ruban 6746, La pêche à l' | * Abbé Lucien GODBOUT, Informateur né en 1911, Ruban 6746, La pêche à l' | ||
- | + | * 5 min à 5 min 34: « Durant toutes ses études, a pêché à l’automne et au printemps, les quais étaient couverts de pêcheurs du bassin jusqu’au Cap Blanc. Au Cap Blanc, il y avait le quai Alleyn où on pouvait pêcher des deux côtés. » | |
- | 5 min à 5 min 34: « Durant toutes ses études, a pêché à l’automne et au printemps, les quais étaient couverts de pêcheurs du bassin jusqu’au Cap Blanc. Au Cap Blanc, il y avait le quai Alleyn où on pouvait pêcher des deux côtés. » | + | |
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- | 13 min 55 à 19 min 15: « Voudrait retrouver l’éperlan de son enfance. On le roulait dans la farine et on le faisait rôtir dans le beurre. Toute sa vie d’écolier, | + | |
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- | 22 min 21 à 23 min 38: « Son père était un pêcheur extraordinaire. Certains pêcheurs se réchauffaient avec de la boisson et tombaient à l’eau. On ne faisait pas de trous dans la glace pour pêcher. » | + | |
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- | 48 min 53 à 53 min 53: « Les rats étaient énormes. On les appelait des ' | + | |
* Abbé Lucien GODBOUT, Informateur né en 1911, Ruban 6747, La neige en ville: | * Abbé Lucien GODBOUT, Informateur né en 1911, Ruban 6747, La neige en ville: | ||
+ | * EXTRAIT, « Au printemps, quand ça commençait à fondre, on s’empressait de piquer la glace. Les pics étaient en fer ou en fonte. Les messieurs de la ville en avaient des gros. Ils allaient jeter cela (la glace) dans les trous d’homme ou sur le bord du fleuve. À tous les coins de rue, il y avait un trou très grand dans lequel on jetait toutes les vidanges et aussi la glace et la neige. Tout s’en allait dans le fleuve. Il y a déjà quelqu’un qui est disparu là-dedans » | ||
- | « Au printemps, quand ça commençait à fondre, on s’empressait de piquer la glace. Les pics étaient en fer ou en fonte. Les messieurs de la ville en avaient des gros. Ils allaient jeter cela (la glace) dans les trous d’homme ou sur le bord du fleuve. À tous les coins de rue, il y avait un trou très grand dans lequel on jetait toutes les vidanges et aussi la glace et la neige. Tout s’en allait dans le fleuve. Il y a déjà quelqu’un qui est disparu là-dedans » | + | * //NOTE : Henri DION parle du même incident, sous l’onglet «Les témoignages ethnographiques sur la rivière Saint-Charles »// |
- | | + | * 32 min 04 à 35 min 47: « M. Holden et M. Desnoyers du Cap Blanc coupaient la glace au bord du fleuve près de Maizerets. Les débardeurs taillaient la glace pour eux. Ils ramassaient la glace pour tout l’été. Ils avaient des hangars bien organisés. Ils prenaient les morceaux de glace avec des ciseaux arrondis et les jetaient devant les maisons. On savait à quelle heure ils passaient. Presqu’à tous les jours. » |
- | 32 min 04 à 35 min 47: « M. Holden | + | * Rita JOBIN, Informatrice née en 1913, Chalet sur le bord du fleuve |
+ | * EXTRAITS, | ||
+ | * « Photo du chalet prise de la grève. Chalet situé | ||
+ | * Dans les annexes : Deux photographies du chalet à Cap Rouge, pris de la grève. | ||
- | * Rita JOBIN, Informatrice née en 1913, Chalet sur le bord du fleuve: | + | * Jacqueline LAMBERT-WILL, Informatrice née en 1931, Ruban 6989, Le traversier |
- | Dans les annexes | + | * 16 min 54 à 24 min 23: « Anecdote concernant une tempête |
- | « Photo prise par M. Jobin au chalet | + | * Paul MECTEAU, Informateur né en 1908, Ruban 6773, Hockey et pêche : |
+ | * 48 min 22 à 52 min 58: « Jouait | ||
- | « Photo du chalet prise de la grève. Chalet situé près du fleuve | + | * Paul MECTEAU, Informateur né en 1908, Ruban 6773, Quartier dangereux : |
+ | * 47 min 32 à 50 min 40: « Sur le bord de l’eau, il y avait des matelots qui prenaient | ||
- | * Jacqueline LAMBERT-WILL, Informatrice née en 1931, Ruban 6989, Le traversier, | + | * Paul MECTEAU, Informateur né en 1908, Ruban 6779, Partir du Cap Blanc : |
+ | * 4 min 27 à 16 min 43: « Il ne voit plus le fleuve le matin en se levant. Il avait appris de ses parents comment prédire la température en regardant le fleuve. Ça lui manque. ‘En bas de chez nous on pouvait respirer’. | ||
- | 16 min 54 à 24 min 23: « Anecdote concernant une tempête à l’automne et où le Riviera avait été inondé. (…) Les enfants qui avaient la coqueluche, si on les amenait sur le bateau de la traverse, cela les guérissait. » | + | |
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- | * Paul MECTEAU, Informateur né en 1908, Ruban 6773, Hockey et pêche: | + | |
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- | 48 min 22 à 52 min 58: « Jouait au hockey : sur les étangs près de la rue Champlain. Aussi sur le fleuve. » | + | |
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- | * Paul MECTEAU, Informateur né en 1908, Ruban 6773, Quartier dangereux: | + | |
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- | 47 min 32 à 50 min 40: « Sur le bord de l’eau, il y avait des matelots qui prenaient un verre et qui insultaient les passants. » | + | |
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- | * Paul MECTEAU, Informateur né en 1908, Ruban 6779, Partir du Cap Blanc: | + | |
- | 4 min 27 à 16 min 43: « Il ne voit plus le fleuve le matin en se levant. Il avait appris de ses parents comment prédire la température en regardant le fleuve. Ça lui manque. ‘En bas de chez nous on pouvait respirer’. Le premier mois de son déménagement, | + | |
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- | 3 min 40 à 4 min 48: « L’automne il pêchait l’éperlan. Il y avait plein de monde, à la section 101 et au quai du Foulon. Il y avait du monde jour et nuit (surtout du monde de la ville de Québec). On pêchait au fanal le soir. Il mangeait beaucoup d’éperlans. ‘On mangeait ça au panier’. La pêche à l’éperlan commençait au mois de septembre jusqu’à l’arrivée des glaces. » | + | |
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- | 27 min 44 à 29 min 30: « Son oncle Louis s’est noyé en travaillant sur une drague, il est tombé à l’eau. Il draguait à partir de l’île d’Orléans en montant vers Montréal. Il utilisait des dragues à ‘clams’ ». | + | |
* Louis MORISSETTE, Informateur né en 1940, Ruban 7595, Pêche à l' | * Louis MORISSETTE, Informateur né en 1940, Ruban 7595, Pêche à l' | ||
+ | * EXTRAIT, « Son père prenait ses vacances à l’automne pour la pêche à l’éperlan. Il y avait beaucoup d’éperlans et beaucoup de personnes gardaient leurs vacances pour cela. (…) On pêchait au fanal. Un fanal pour s’éclairer et l’autre, on le descendait près de l’eau pour attirer les poissons. Ce n’était pas nécessairement une sortie familiale. Quelque fois il y allait seul, d’autres fois avec ses frères. On congelait l’éperlan. On le conservait l’hiver. On roulait l’éperlan dans la farine et on le faisait cuire dans la poêle. Tout le monde aimait ça. (…) Dans les années 1940-50, il y avait du bar dans le fleuve de 12’ 15’ pouces, mais c’était rare. » | ||
+ | * 30 min 35 à 32 min 12: « Il y avait des rats quand la mer était basse. Quand on se promenait le long du chemin de fer on en voyait sur le bord de la grève. Quelques personnes tuaient les rats avec des carabines. » | ||
- | « Son père prenait ses vacances à l’automne pour la pêche à l’éperlan. Il y avait beaucoup d’éperlans et beaucoup de personnes gardaient leurs vacances pour cela. (…) On pêchait au fanal. Un fanal pour s’éclairer et l’autre, on le descendait près de l’eau pour attirer les poissons. Ce n’était pas nécessairement une sortie familiale. Quelque fois il y allait seul, d’autres fois avec ses frères. On congelait l’éperlan. On le conservait l’hiver. On roulait l’éperlan dans la farine et on le faisait cuire dans la poêle. Tout le monde aimait ça. (…) Dans les années 1940-50, il y avait du bar dans le fleuve de 12’ 15’ pouces, mais c’était rare. » | + | |
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- | 30 min 35 à 32 min 12: « Il y avait des rats quand la mer était basse. Quand on se promenait le long du chemin de fer on en voyait sur le bord de la grève. Quelques personnes tuaient les rats avec des carabines. » | + | |
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- | 1 min 35 à 3 min 25: « On ramassait de la ‘pitoune’ sur le fleuve pour chauffer l’hiver. Ce n’était pas dangereux de se promener sur le fleuve car, ‘c’était des bonnes grosses chaloupes’. » | + | |
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- | 3 min 25 à 4 min 35: « Son ‘chum’ Ti-Jean Morissette s’est noyé dans le fleuve. Il était allé chercher une chaloupe à l’île d’Orléans avec son frère Jean-Pierre, | + | |
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- | * Jean-Robert POULIOT, Informateur né en 1925, Ruban 6994, Rats, inondations, | + | |
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- | 32 min 54 à 36 min 09: « Les quais étaient délabrés et la vermine se tenait là. Quand il y avait des inondations, | + | |
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- | 36 min 10 à 39 min 18: « L’automne et le printemps, il y avait parfois des inondations lorsqu’un fort vent d’est soufflait. La rue Dalhousie et les quais étaient alors inondés. Le marché Findlay et la traverse de Lévis, le restaurant Riviera, étaient tous inondés. Souvent ils étaient obligés d’aller chercher des gens en canot à la traverse. Maintenant les quais ont été refaits, il n’y a plus d’inondations. Ils entraient dans la traverse en chaloupe, les gens étaient assis sur les dossiers des chaises. » | + | |
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- | 39 min 19 à 43 min 53: « Le Riviera a été construit sur les quais. Les quais appartenaient au gouvernement fédéral et le monsieur avait eu la permission de construire là un restaurant. (…) Leur spécialité était les spaghettis. Le restaurant a été démoli. (…) Quand ils étaient assis, ils voyaient le fleuve. Les bateaux passaient. La décoration était composée de filets de pêche, de homards, des avirons, tout ce qui touchait la navigation. » | + | |
- | * Gérard THIBAULT, Informateur né en 1917, Ruban 6772, Vieux Port de Québec: | + | * Jean-Robert POULIOT, Informateur né en 1925, Ruban 6994, Rats, inondations, |
+ | * 32 min 54 à 36 min 09: « Les quais étaient délabrés et la vermine se tenait là. Quand il y avait des inondations, | ||
+ | * 36 min 10 à 39 min 18: « L’automne et le printemps, il y avait parfois des inondations lorsqu’un fort vent d’est soufflait. La rue Dalhousie et les quais étaient alors inondés. Le marché Findlay et la traverse | ||
+ | * 39 min 19 à 43 min 53: « Le Riviera a été construit sur les quais. Les quais appartenaient au gouvernement fédéral et le monsieur avait eu la permission de construire là un restaurant. (…) Leur spécialité était les spaghettis. Le restaurant a été démoli. (…) Quand ils étaient assis, ils voyaient le fleuve. Les bateaux passaient. La décoration était composée de filets de pêche, de homards, des avirons, tout ce qui touchait la navigation. » | ||
- | 0 min à 3 min 28: « Achalandé de l’Anse-aux-foulons jusqu’à l’Anglo Pulp, Daishawa. (…) Goélettes chargées de pulp, c’était typique, cela faisait partie du décor, de l’atmosphère » | + | * Gérard THIBAULT, Informateur né en 1917, Ruban 6772, Vieux Port de Québec : |
+ | * 0 min à 3 min 28: « Achalandé de l’Anse-aux-foulons jusqu’à l’Anglo Pulp, Daishawa. (…) Goélettes chargées de pulp, c’était typique, cela faisait partie du décor, de l’atmosphère » | ||
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