Outils pour utilisateurs

Outils du site


rivieres:perso_fleuve

Différences

Ci-dessous, les différences entre deux révisions de la page.

Lien vers cette vue comparative

Les deux révisions précédentesRévision précédente
Prochaine révision
Révision précédente
rivieres:perso_fleuve [2020/06/25 20:27] – [ANSE AU FOULON] achabotrivieres:perso_fleuve [2020/06/25 20:44] (Version actuelle) achabot
Ligne 5: Ligne 5:
  
   * Andrienne CHEVARIE-POULIOT, Informatrice née en 1926, Ruban 6829, La pêche et les noyades:   * Andrienne CHEVARIE-POULIOT, Informatrice née en 1926, Ruban 6829, La pêche et les noyades:
-17 min 28 à 18 min 22: « Son père n’allait pas pêcher l’éperlan dans le fleuve. Il trouvait que ce n’était pas comparable aux îles. Tous les autres paroissiens y allaient. Il y avait souvent des noyades dans ce coin là. Ils allaient voir sortir les noyés. Sa mère ne voulait rien savoir du poisson dans ce coin là. Il faisait venir du poisson des îles. » +      * 17 min 28 à 18 min 22: « Son père n’allait pas pêcher l’éperlan dans le fleuve. Il trouvait que ce n’était pas comparable aux îles. Tous les autres paroissiens y allaient. Il y avait souvent des noyades dans ce coin là. Ils allaient voir sortir les noyés. Sa mère ne voulait rien savoir du poisson dans ce coin là. Il faisait venir du poisson des îles. » 
- +      19 min 54 à 20 min 30: « Les autos passaient souvent tout droit, il n’y avait pas de garde fou. C’était à la courbe, il y avait un pont et la nuit les autos passaient tout droit. Elle a vu souvent des voitures sorties de l’eau, avec une main pendante par la fenêtre. » 
-19 min 54 à 20 min 30: « Les autos passaient souvent tout droit, il n’y avait pas de garde fou. C’était à la courbe, il y avait un pont et la nuit les autos passaient tout droit. Elle a vu souvent des voitures sorties de l’eau, avec une main pendante par la fenêtre. » +      20 min 30 à 20 min 56: « Son père avait une chaloupe. Ils allaient se promener dans le bassin en soirée. Deux ou trois autres personnes faisaient cela. C’était tous des Acadiens. »
- +
-20 min 30 à 20 min 56: « Son père avait une chaloupe. Ils allaient se promener dans le bassin en soirée. Deux ou trois autres personnes faisaient cela. C’était tous des Acadiens. »+
  
   * Georges-Henri DAGNEAU, Interlocuteur né en 1911, Bobine 4, Généralité autour du fleuve, incidents maritimes, navigation:   * Georges-Henri DAGNEAU, Interlocuteur né en 1911, Bobine 4, Généralité autour du fleuve, incidents maritimes, navigation:
Ligne 21: Ligne 19:
  
   * Jean-Louis DESNOYERS, Informateur né en 1926, Ruban 6780, Le carnaval de quartier, logements, les bateaux du Cap Blanc:   * Jean-Louis DESNOYERS, Informateur né en 1926, Ruban 6780, Le carnaval de quartier, logements, les bateaux du Cap Blanc:
 +      * 11 min à 12 min 53: « Dans les différents quartiers on organisait des petits carnavals. (…) La majorité des gens se construisait des chaloupes. M. Fortier faisait des chaloupes et des voiliers de courses. Il en avait construit un pour la pharmacie Brunet et il gagnait toutes les courses. Il y a toujours eu des courses de voiliers sur le fleuve. »
 +      * 27 min 58 à 31 min 47: « Certaines maisons étaient sur pilotis. Au début du siècle, certains avaient une trappe dans le plancher qui menait directement dans leur chaloupe. Certains pêchaient de leur fenêtre (avant 1920) »
 +      * 31 min 47 à 33 min 39: « C’était une fête au Cap-Blanc quand les gros bateaux arrivaient. Il y en avait toujours 2-3- au quai. Tous les gens du quartier allaient voir les passagers des bateaux débarquer. Les enfants y allaient et les touristes leur jetaient de l’argent. La police courait derrière les enfants pour qu’ils ne ramassent pas l’argent sur les quais. Les passagers lançaient de grands rubans. (…) Sur le bateau italien Omerick qui quittait le quai vers minuit, les touristes chantaient accompagnés d’un orchestre. Vous savez comment les italiens ça chantent? On entendait même chanter lorsque le bateau était au large. C’était une fête à chaque fois qu’un bateau partait. »
  
-11 min à 12 min 53: « Dans les différents quartiers on organisait des petits carnavals. (…) La majorité des gens se construisait des chaloupes. M. Fortier faisait des chaloupes et des voiliers de courses. Il en avait construit un pour la pharmacie Brunet et il gagnait toutes les courses. Il y a toujours eu des courses de voiliers sur le fleuve. » +  * Louise ESCOJIDO, Informatrice née en 1935, Ruban 6530, Restaurant près de la traverse : 
- +      31 min 10 à 34 min 37: « Le restaurant de la Traverse (…) ouvert peut-être 24 heures, très bons sandwichs, pas cher. À côté, le restaurant Riviera, presque sur pilotis, ouvert 24 heures par jour, un peu plus cher que l’autre, reconnu pour leur spaghetti italien, rumeur que la viande de la sauce était de la viande à chien; rumeur qu’il y avait des rats. »
-27 min 58 à 31 min 47: « Certaines maisons étaient sur pilotis. Au début du siècle, certains avaient une trappe dans le plancher qui menait directement dans leur chaloupe. Certains pêchaient de leur fenêtre (avant 1920) » +
- +
-31 min 47 à 33 min 39: « C’était une fête au Cap-Blanc quand les gros bateaux arrivaient. Il y en avait toujours 2-3- au quai. Tous les gens du quartier allaient voir les passagers des bateaux débarquer. Les enfants y allaient et les touristes leur jetaient de l’argent. La police courait derrière les enfants pour qu’ils ne ramassent pas l’argent sur les quais. Les passagers lançaient de grands rubans. (…) Sur le bateau italien Omerick qui quittait le quai vers minuit, les touristes chantaient accompagnés d’un orchestre. Vous savez comment les italiens ça chantent? On entendait même chanter lorsque le bateau était au large. C’était une fête à chaque fois qu’un bateau partait. » +
- +
-  * Louise ESCOJIDO, Informatrice née en 1935, Ruban 6530, Restaurant près de la traverse: +
- +
-31 min 10 à 34 min 37: « Le restaurant de la Traverse (…) ouvert peut-être 24 heures, très bons sandwichs, pas cher. À côté, le restaurant Riviera, presque sur pilotis, ouvert 24 heures par jour, un peu plus cher que l’autre, reconnu pour leur spaghetti italien, rumeur que la viande de la sauce était de la viande à chien; rumeur qu’il y avait des rats. »+
  
   * Abbé Lucien GODBOUT, Informateur né en 1911, Ruban 6746, La pêche à l'éperlan:   * Abbé Lucien GODBOUT, Informateur né en 1911, Ruban 6746, La pêche à l'éperlan:
- +      * 5 min à 5 min 34: « Durant toutes ses études, a pêché à l’automne et au printemps, les quais étaient couverts de pêcheurs du bassin jusqu’au Cap Blanc. Au Cap Blanc, il y avait le quai Alleyn où on pouvait pêcher des deux côtés. » 
-5 min à 5 min 34: « Durant toutes ses études, a pêché à l’automne et au printemps, les quais étaient couverts de pêcheurs du bassin jusqu’au Cap Blanc. Au Cap Blanc, il y avait le quai Alleyn où on pouvait pêcher des deux côtés. » +      13 min 55 à 19 min 15: « Voudrait retrouver l’éperlan de son enfance. On le roulait dans la farine et on le faisait rôtir dans le beurre. Toute sa vie d’écolier, a pêché presqu’à tous les jours. Dès qu’il a pu se rendre sur les quais avec la permission de ses parents, il a commencé à pêcher. Vers l’âge de 9 ans. On pêchait à l’automne et au printemps quand les glaces partaient. On pouvait pêcher à n’importe quelle heure 'Mais le soir, madame, c’était merveilleux!'. On pêchait au fanal. Sept à huit hameçons par ligne, avec des vers. Prenait la loche. Chez lui, on n’en mangeait pas. On prenait facilement un gros panier à raison d’éperlans. Mgr Maurice Roy allait pêcher l’éperlan. On n’a pas idée de tous les professionnels qui allaient pêcher. On connaissait les bons coins de pêche et on connaissait tout le monde. 'Un gros panier, on pouvait vendre ça 0,50$, mais c’était fort'. » 
- +      22 min 21 à 23 min 38: « Son père était un pêcheur extraordinaire. Certains pêcheurs se réchauffaient avec de la boisson et tombaient à l’eau. On ne faisait pas de trous dans la glace pour pêcher. » 
-13 min 55 à 19 min 15: « Voudrait retrouver l’éperlan de son enfance. On le roulait dans la farine et on le faisait rôtir dans le beurre. Toute sa vie d’écolier, a pêché presqu’à tous les jours. Dès qu’il a pu se rendre sur les quais avec la permission de ses parents, il a commencé à pêcher. Vers l’âge de 9 ans. On pêchait à l’automne et au printemps quand les glaces partaient. On pouvait pêcher à n’importe quelle heure 'Mais le soir, madame, c’était merveilleux!'. On pêchait au fanal. Sept à huit hameçons par ligne, avec des vers. Prenait la loche. Chez lui, on n’en mangeait pas. On prenait facilement un gros panier à raison d’éperlans. Mgr Maurice Roy allait pêcher l’éperlan. On n’a pas idée de tous les professionnels qui allaient pêcher. On connaissait les bons coins de pêche et on connaissait tout le monde. 'Un gros panier, on pouvait vendre ça 0,50$, mais c’était fort'. » +      48 min 53 à 53 min 53: « Les rats étaient énormes. On les appelait des 'monsieur'. Il s’est fait mordre une oreille quand il habitait dans la rue Cul-de-Sac. Il s’était réveillé en pleurant. C’était un gros problème dans les maisons à ce moment. Les rats avaient plus d’un pied de long sans compter la queue. Se souvient d’être allé voir dans la cave chez son grand-père au coin de Notre-Dame et Cul-de-Sac. ‘ C’était un spectacle épouvantable, d’horreur.’ Les marchés, les marchands de fruits attiraient les rats. Le bas des portes (des marchands de fruits) était rongé par les rats. Les rats de fleuve : les égouts arrivaient là. Il y avait beaucoup de nourriture. La famille Godbout vivait au deuxième étage. Les rats montaient par les tuyaux d’égouts. Même au séminaire il y avait des rats. Vers 1945, il était prêtre. Quand il revenait le soir et rentrait par le corridor de la basilique, il frémissait à chaque fois car il entendait le bruit des rats qui fuyaient. Les pensionnaires faisaient des chasses aux rats. Ça devenait pénible à la crue des eaux. »
- +
-22 min 21 à 23 min 38: « Son père était un pêcheur extraordinaire. Certains pêcheurs se réchauffaient avec de la boisson et tombaient à l’eau. On ne faisait pas de trous dans la glace pour pêcher. » +
- +
-48 min 53 à 53 min 53: « Les rats étaient énormes. On les appelait des 'monsieur'. Il s’est fait mordre une oreille quand il habitait dans la rue Cul-de-Sac. Il s’était réveillé en pleurant. C’était un gros problème dans les maisons à ce moment. Les rats avaient plus d’un pied de long sans compter la queue. Se souvient d’être allé voir dans la cave chez son grand-père au coin de Notre-Dame et Cul-de-Sac. ‘ C’était un spectacle épouvantable, d’horreur.’ Les marchés, les marchands de fruits attiraient les rats. Le bas des portes (des marchands de fruits) était rongé par les rats. Les rats de fleuve : les égouts arrivaient là. Il y avait beaucoup de nourriture. La famille Godbout vivait au deuxième étage. Les rats montaient par les tuyaux d’égouts. Même au séminaire il y avait des rats. Vers 1945, il était prêtre. Quand il revenait le soir et rentrait par le corridor de la basilique, il frémissait à chaque fois car il entendait le bruit des rats qui fuyaient. Les pensionnaires faisaient des chasses aux rats. Ça devenait pénible à la crue des eaux. »+
  
   * Abbé Lucien GODBOUT, Informateur né en 1911, Ruban 6747, La neige en ville:   * Abbé Lucien GODBOUT, Informateur né en 1911, Ruban 6747, La neige en ville:
 +      * EXTRAIT, « Au printemps, quand ça commençait à fondre, on s’empressait de piquer la glace. Les pics étaient en fer ou en fonte. Les messieurs de la ville en avaient des gros. Ils allaient jeter cela (la glace) dans les trous d’homme ou sur le bord du fleuve. À tous les coins de rue, il y avait un trou très grand dans lequel on jetait toutes les vidanges et aussi la glace et la neige. Tout s’en allait dans le fleuve. Il y a déjà quelqu’un qui est disparu là-dedans »
  
-« Au printemps, quand ça commençait à fondre, on s’empressait de piquer la glace. Les pics étaient en fer ou en fonte. Les messieurs de la ville en avaient des gros. Ils allaient jeter cela (la glace) dans les trous d’homme ou sur le bord du fleuve. À tous les coins de rue, il y avait un trou très grand dans lequel on jetait toutes les vidanges et aussi la glace et la neige. Tout s’en allait dans le fleuve. Il y a déjà quelqu’un qui est disparu là-dedans » +  * //NOTE : Henri DION parle du même incident, sous l’onglet «Les témoignages ethnographiques sur la rivière Saint-Charles »// 
- //NOTE : Henri DION parle du même incident, sous l’onglet «Les témoignages ethnographiques sur la rivière Saint-Charles »//+      * 32 min 04 à 35 min 47: « M. Holden et M. Desnoyers du Cap Blanc coupaient la glace au bord du fleuve près de Maizerets. Les débardeurs taillaient la glace pour eux. Ils ramassaient la glace pour tout l’été. Ils avaient des hangars bien organisés. Ils prenaient les morceaux de glace avec des ciseaux arrondis et les jetaient devant les maisons. On savait à quelle heure ils passaient. Presqu’à tous les jours. »
  
-32 min 04 à 35 min 47: « M. Holden et MDesnoyers du Cap Blanc coupaient la glace au bord du fleuve près de Maizerets. Les débardeurs taillaient la glace pour euxIls ramassaient la glace pour tout létéIls avaient des hangars bien organisésIls prenaient les morceaux de glace avec des ciseaux arrondis et les jetaient devant les maisons. On savait à quelle heure ils passaient. Presqu’à tous les jours»+  * Rita JOBIN, Informatrice née en 1913, Chalet sur le bord du fleuve : 
 +      * EXTRAITS, « Photo prise par M. Jobin au chalet de Cap Rouge près du fleuve avec Mme Jobin et les quatre enfantsPour démontrer l’importance du chalet pour la famille et les enfants. Photo prise en 1955-1956? » 
 +      * « Photo du chalet prise de la grève. Chalet situé près du fleuve à Cap-rouge. Très important car toute la famille a passé 40 ans de leur vie à ce chalet. Les enfants ont été élevés en partie à ce chaletCétait une seconde vie, un autre monde, une seconde maison, un lieu de vie et de réunion familialePhoto prise en 1980 peu avant leur départLa mairesse de Ste-Foy avait décidé de s’approprier tous les terrains et les chalets ont été démolis et aujourdhui il n’y a toujours rien à cet emplacement! Beaucoup de peine et de regrets mais aussi de merveilleux souvenirs de vie! » 
 +      * Dans les annexes : Deux photographies du chalet à Cap Rouge, pris de la grève.
  
-  * Rita JOBIN, Informatrice née en 1913Chalet sur le bord du fleuve+  * Jacqueline LAMBERT-WILL, Informatrice née en 1931Ruban 6989, Le traversier 
-Dans les annexes Deux photographies du chalet à Cap Rougepris de la grève.+      * 16 min 54 à 24 min 23« Anecdote concernant une tempête à l’automne et où le Riviera avait été inondé. (…) Les enfants qui avaient la coqueluchesi on les amenait sur le bateau de la traverse, cela les guérissait»
  
-« Photo prise par M. Jobin au chalet de Cap Rouge près du fleuve avec Mme Jobin et les quatre enfantsPour démontrer l’importance du chalet pour la famille et les enfants. Photo prise en 1955-1956? »+  * Paul MECTEAU, Informateur né en 1908, Ruban 6773, Hockey et pêche : 
 +      * 48 min 22 à 52 min 58: « Jouait au hockey : sur les étangs près de la rue Champlain. Aussi sur le fleuve. »
  
-« Photo du chalet prise de la grève. Chalet situé près du fleuve à Cap-rouge. Très important car toute la famille a passé 40 ans de leur vie à ce chalet. Les enfants ont été élevés en partie à ce chalet. Cétait une seconde vie, un autre monde, une seconde maison, un lieu de vie et de réunion familialePhoto prise en 1980 peu avant leur départ. La mairesse de Ste-Foy avait décidé de s’approprier tous les terrains et les chalets ont été démolis et aujourd’hui il n’y a toujours rien à cet emplacement! Beaucoup de peine et de regrets mais aussi de merveilleux souvenirs de vie! »+  * Paul MECTEAU, Informateur né en 1908, Ruban 6773, Quartier dangereux : 
 +      * 47 min 32 à 50 min 40: « Sur le bord de leauil y avait des matelots qui prenaient un verre et qui insultaient les passants. »
  
-  * Jacqueline LAMBERT-WILLInformatrice née en 1931, Ruban 6989, Le traversier+  * Paul MECTEAUInformateur né en 1908, Ruban 6779Partir du Cap Blanc :  
 +      * 4 min 27 à 16 min 43: « Il ne voit plus le fleuve le matin en se levant. Il avait appris de ses parents comment prédire la température en regardant le fleuve. Ça lui manque. ‘En bas de chez nous on pouvait respirer’. Le premier mois de son déménagementM. Mecteau retournait aux deux jours au Cap-Blanc voir le fleuve. »
  
-16 min 54 à 24 min 23: « Anecdote concernant une tempête à l’automne et où le Riviera avait été inondé. (…) Les enfants qui avaient la coqueluche, si on les amenait sur le bateau de la traverse, cela les guérissait. » +  * Louis MORISSETTE, Informateur né en 1940, Ruban 7594, Pêche à l'éperlan, travail du père : 
- +      3 min 40 à 4 min 48: « L’automne il pêchait l’éperlan. Il y avait plein de monde, à la section 101 et au quai du Foulon. Il y avait du monde jour et nuit (surtout du monde de la ville de Québec). On pêchait au fanal le soir. Il mangeait beaucoup d’éperlans. ‘On mangeait ça au panier’. La pêche à l’éperlan commençait au mois de septembre jusqu’à l’arrivée des glaces. » 
-  * Paul MECTEAU, Informateur né en 1908, Ruban 6773, Hockey et pêche: +      27 min 44 à 29 min 30: « Son oncle Louis s’est noyé en travaillant sur une drague, il est tombé à l’eau. Il draguait à partir de l’île d’Orléans en montant vers Montréal. Il utilisait des dragues à ‘clams’ ».
- +
-48 min 22 à 52 min 58: « Jouait au hockey : sur les étangs près de la rue Champlain. Aussi sur le fleuve. » +
- +
-  * Paul MECTEAU, Informateur né en 1908, Ruban 6773, Quartier dangereux: +
- +
-47 min 32 à 50 min 40: « Sur le bord de l’eau, il y avait des matelots qui prenaient un verre et qui insultaient les passants. » +
- +
-  * Paul MECTEAU, Informateur né en 1908, Ruban 6779, Partir du Cap Blanc: +
-4 min 27 à 16 min 43: « Il ne voit plus le fleuve le matin en se levant. Il avait appris de ses parents comment prédire la température en regardant le fleuve. Ça lui manque. ‘En bas de chez nous on pouvait respirer’. Le premier mois de son déménagement, M. Mecteau retournait aux deux jours au Cap-Blanc voir le fleuve. » +
- +
-  * Louis MORISSETTE, Informateur né en 1940, Ruban 7594, Pêche à l'éperlan, travail du père: +
- +
-3 min 40 à 4 min 48: « L’automne il pêchait l’éperlan. Il y avait plein de monde, à la section 101 et au quai du Foulon. Il y avait du monde jour et nuit (surtout du monde de la ville de Québec). On pêchait au fanal le soir. Il mangeait beaucoup d’éperlans. ‘On mangeait ça au panier’. La pêche à l’éperlan commençait au mois de septembre jusqu’à l’arrivée des glaces. » +
- +
-27 min 44 à 29 min 30: « Son oncle Louis s’est noyé en travaillant sur une drague, il est tombé à l’eau. Il draguait à partir de l’île d’Orléans en montant vers Montréal. Il utilisait des dragues à ‘clams’ ».+
  
   * Louis MORISSETTE, Informateur né en 1940, Ruban 7595, Pêche à l'éperlan, rats:   * Louis MORISSETTE, Informateur né en 1940, Ruban 7595, Pêche à l'éperlan, rats:
 +      * EXTRAIT, « Son père prenait ses vacances à l’automne pour la pêche à l’éperlan. Il y avait beaucoup d’éperlans et beaucoup de personnes gardaient leurs vacances pour cela. (…) On pêchait au fanal. Un fanal pour s’éclairer et l’autre, on le descendait près de l’eau pour attirer les poissons. Ce n’était pas nécessairement une sortie familiale. Quelque fois il y allait seul, d’autres fois avec ses frères. On congelait l’éperlan. On le conservait l’hiver. On roulait l’éperlan dans la farine et on le faisait cuire dans la poêle. Tout le monde aimait ça. (…) Dans les années 1940-50, il y avait du bar dans le fleuve de 12’ 15’ pouces, mais c’était rare. »
 +      * 30 min 35 à 32 min 12: « Il y avait des rats quand la mer était basse. Quand on se promenait le long du chemin de fer on en voyait sur le bord de la grève. Quelques personnes tuaient les rats avec des carabines. »
  
-« Son père prenait ses vacances à l’automne pour la pêche à l’éperlan. Il y avait beaucoup d’éperlans et beaucoup de personnes gardaient leurs vacances pour cela. (…) On pêchait au fanal. Un fanal pour s’éclairer et l’autre, on le descendait près de l’eau pour attirer les poissons. Ce n’était pas nécessairement une sortie familiale. Quelque fois il y allait seul, d’autres fois avec ses frères. On congelait l’éperlan. On le conservait l’hiver. On roulait l’éperlan dans la farine et on le faisait cuire dans la poêle. Tout le monde aimait ça. (…) Dans les années 1940-50, il y avait du bar dans le fleuve de 12’ 15’ pouces, mais c’était rare. » +  * Louis MORISSETTE, Informateur né en 1940, Ruban 7596, Fleuve, accidents sur le fleuve : 
- +      1 min 35 à 3 min 25: « On ramassait de la ‘pitoune’ sur le fleuve pour chauffer l’hiver. Ce n’était pas dangereux de se promener sur le fleuve car, ‘c’était des bonnes grosses chaloupes’. »  
-30 min 35 à 32 min 12: « Il y avait des rats quand la mer était basse. Quand on se promenait le long du chemin de fer on en voyait sur le bord de la grève. Quelques personnes tuaient les rats avec des carabines. » +      3 min 25 à 4 min 35: « Son ‘chum’ Ti-Jean Morissette s’est noyé dans le fleuve. Il était allé chercher une chaloupe à l’île d’Orléans avec son frère Jean-Pierre, Edmond Lachance. Quand ils sont arrivés dans le bassin, Jean Morissette s’est levé debout dans la chaloupe a perdu pied, est tombé dans l’eau et s’est assommé sur le bord de la chaloupe. Il a calé et est resté au fond, ils l’ont retrouvé 4 jours après. »
- +
-  * Louis MORISSETTE, Informateur né en 1940, Ruban 7596, Fleuve, accidents sur le fleuve: +
- +
-1 min 35 à 3 min 25: « On ramassait de la ‘pitoune’ sur le fleuve pour chauffer l’hiver. Ce n’était pas dangereux de se promener sur le fleuve car, ‘c’était des bonnes grosses chaloupes’. » +
- +
-3 min 25 à 4 min 35: « Son ‘chum’ Ti-Jean Morissette s’est noyé dans le fleuve. Il était allé chercher une chaloupe à l’île d’Orléans avec son frère Jean-Pierre, Edmond Lachance. Quand ils sont arrivés dans le bassin, Jean Morissette s’est levé debout dans la chaloupe a perdu pied, est tombé dans l’eau et s’est assommé sur le bord de la chaloupe. Il a calé et est resté au fond, ils l’ont retrouvé 4 jours après. » +
- +
-  * Jean-Robert POULIOT, Informateur né en 1925, Ruban 6994, Rats, inondations, le Riviera: +
- +
-32 min 54 à 36 min 09: « Les quais étaient délabrés et la vermine se tenait là. Quand il y avait des inondations, elle montait près des bâtisses. Mais, il n’y en avait pas tant que ça. » +
- +
-36 min 10 à 39 min 18: « L’automne et le printemps, il y avait parfois des inondations lorsqu’un fort vent d’est soufflait. La rue Dalhousie et les quais étaient alors inondés. Le marché Findlay et la traverse de Lévis, le restaurant Riviera, étaient tous inondés. Souvent ils étaient obligés d’aller chercher des gens en canot à la traverse. Maintenant les quais ont été refaits, il n’y a plus d’inondations. Ils entraient dans la traverse en chaloupe, les gens étaient assis sur les dossiers des chaises. » +
- +
-39 min 19 à 43 min 53: « Le Riviera a été construit sur les quais. Les quais appartenaient au gouvernement fédéral et le monsieur avait eu la permission de construire là un restaurant. (…) Leur spécialité était les spaghettis. Le restaurant a été démoli. (…) Quand ils étaient assis, ils voyaient le fleuve. Les bateaux passaient. La décoration était composée de filets de pêche, de homards, des avirons, tout ce qui touchait la navigation. »+
  
-  * Gérard THIBAULT, Informateur né en 1917, Ruban 6772Vieux Port de Québec:+  * Jean-Robert POULIOT, Informateur né en 1925, Ruban 6994Rats, inondations, le Riviera : 
 +      * 32 min 54 à 36 min 09: « Les quais étaient délabrés et la vermine se tenait là. Quand il y avait des inondations, elle montait près des bâtisses. Mais, il n’y en avait pas tant que ça. » 
 +      * 36 min 10 à 39 min 18: « L’automne et le printemps, il y avait parfois des inondations lorsqu’un fort vent d’est soufflait. La rue Dalhousie et les quais étaient alors inondés. Le marché Findlay et la traverse de Lévis, le restaurant Riviera, étaient tous inondés. Souvent ils étaient obligés d’aller chercher des gens en canot à la traverse. Maintenant les quais ont été refaits, il n’y a plus d’inondations. Ils entraient dans la traverse en chaloupe, les gens étaient assis sur les dossiers des chaises. » 
 +      * 39 min 19 à 43 min 53« Le Riviera a été construit sur les quais. Les quais appartenaient au gouvernement fédéral et le monsieur avait eu la permission de construire là un restaurant. (…) Leur spécialité était les spaghettis. Le restaurant a été démoli. (…) Quand ils étaient assis, ils voyaient le fleuve. Les bateaux passaient. La décoration était composée de filets de pêche, de homards, des avirons, tout ce qui touchait la navigation. »
  
-0 min à 3 min 28: « Achalandé de l’Anse-aux-foulons jusqu’à l’Anglo Pulp, Daishawa. (…) Goélettes chargées de pulp, c’était typique, cela faisait partie du décor, de l’atmosphère »+  * Gérard THIBAULT, Informateur né en 1917, Ruban 6772, Vieux Port de Québec :  
 +      * 0 min à 3 min 28: « Achalandé de l’Anse-aux-foulons jusqu’à l’Anglo Pulp, Daishawa. (…) Goélettes chargées de pulp, c’était typique, cela faisait partie du décor, de l’atmosphère »
  
  
rivieres/perso_fleuve.1593131273.txt.gz · Dernière modification : 2020/06/25 20:27 de achabot

Donate Powered by PHP Valid HTML5 Valid CSS Driven by DokuWiki