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rivieres:perso_charles [2020/06/25 20:51] – achabot | rivieres:perso_charles [2021/09/02 10:37] (Version actuelle) – [RIVIÈRE SAINT-CHARLES] admin |
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* Mémoire de maîtrise en ethnologie de Kathleen POULIOT, //Vivre son quartier: L’expérience du Vieux-Limoilou de 1960 à aujourd’hui// (2014), Université Laval [[https://corpus.ulaval.ca/jspui/bitstream/20.500.11794/25485/1/31241.pdf|lien]] | * Mémoire de maîtrise en ethnologie de Kathleen POULIOT, //Vivre son quartier: L’expérience du Vieux-Limoilou de 1960 à aujourd’hui// (2014), Université Laval [[https://corpus.ulaval.ca/jspui/bitstream/20.500.11794/25485/1/31241.pdf|lien]] |
* EXTRAITS : La rivière Saint-Charles est perçue comme la limite, la frontière du quartier Limoilou: « Onze des seize participants s’étant prêtés à l’exercice ont débuté leur carte en traçant la rivière St-Charles comme limite du quartier. Ce cours d’eau peut être considéré comme un grand 'haut lieu' puisqu’il est emblématique du quartier, autant pour les Limoulois que les étrangers. Cette frontière naturelle est imbriquée au Vieux-Limoilou dans l’imaginaire des participants, puisqu’elle marque l’histoire du développement du quartier. » | * EXTRAIT, La rivière Saint-Charles est perçue comme la limite, la frontière du quartier Limoilou: « Onze des seize participants s’étant prêtés à l’exercice ont débuté leur carte en traçant la rivière St-Charles comme limite du quartier. Ce cours d’eau peut être considéré comme un grand 'haut lieu' puisqu’il est emblématique du quartier, autant pour les Limoulois que les étrangers. Cette frontière naturelle est imbriquée au Vieux-Limoilou dans l’imaginaire des participants, puisqu’elle marque l’histoire du développement du quartier. » |
* La rivière Lairet agit comme une autre frontière pour les paroissiens et les paroissiennes de Stadacona, isolé(e)s des autres Limoilois : « Séparés de l’est de Limoilou par la rivière Lairet, réel égout à ciel ouvert jusqu’à sa canalisation en 1960, les paroissiens de Stadacona demeurent isolés du reste des Limoulois. Cette méconnaissance, additionnée à l’environnement polluant des industries et des cours d’eau à proximité, procure une mauvaise image à la paroisse surnommée 'Stocane les toasts'. (...) La signification de 'Stocane les toasts' se rattache à la pauvreté de cette paroisse où les gens, dit-on, ne pouvaient manger que des toasts. » | * EXTRAIT, La rivière Lairet agit comme une autre frontière pour les paroissiens et les paroissiennes de Stadacona, isolé(e)s des autres Limoilois : « Séparés de l’est de Limoilou par la rivière Lairet, réel égout à ciel ouvert jusqu’à sa canalisation en 1960, les paroissiens de Stadacona demeurent isolés du reste des Limoulois. Cette méconnaissance, additionnée à l’environnement polluant des industries et des cours d’eau à proximité, procure une mauvaise image à la paroisse surnommée 'Stocane les toasts'. (...) La signification de 'Stocane les toasts' se rattache à la pauvreté de cette paroisse où les gens, dit-on, ne pouvaient manger que des toasts. » |
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* Société historique de Québec, Photographie et commentaire publiés le 19 octobre 2019, [[https://www.facebook.com/157594394301478/photos/a.158075344253383/2533600600034167/?type=3&theater|lien]] | * Société historique de Québec, Photographie et commentaire publiés le 19 octobre 2019, [[https://www.facebook.com/157594394301478/photos/a.158075344253383/2533600600034167/?type=3&theater|lien]] |
* EXTRAIT, « La rue Saint-Paul: Jusqu'au début des années 1800, il n'était pas possible de se rendre en voiture de la basse-ville (actuel secteur de Place Royale) jusque dans le faubourg Saint-Roch. En effet, l'eau de l'estuaire de la rivière Saint-Charles venait battre le bas de la falaise. Seul un petit sentier permettait d'y passer, à marée basse seulement. Cependant, l'augmentation des activités portuaires et de la construction navale avait accru la circulation dans ce secteur. C'est pourquoi, en 1815, on décide d'ouvrir la rue Saint-Paul. Pour ce faire, on doit combler la rivière en construisant des quais, élargissant ainsi la berge. C'est le charpentier et arpenteur Jean-Baptiste Bédard qui décroche le contrat. C'est chose faite en 1817 alors que la rue Saint-Pierre et la côte de la Canoterie sont enfin reliées, et ce, peu importe la marée. C'est ce qui explique que les façades actuelles de la rue Saint-Paul étaient autrefois les murs arrière des bâtiments de la rue Sous-le-Cap. » | * EXTRAIT, « La rue Saint-Paul: Jusqu'au début des années 1800, il n'était pas possible de se rendre en voiture de la basse-ville (actuel secteur de Place Royale) jusque dans le faubourg Saint-Roch. En effet, l'eau de l'estuaire de la rivière Saint-Charles venait battre le bas de la falaise. Seul un petit sentier permettait d'y passer, à marée basse seulement. Cependant, l'augmentation des activités portuaires et de la construction navale avait accru la circulation dans ce secteur. C'est pourquoi, en 1815, on décide d'ouvrir la rue Saint-Paul. Pour ce faire, on doit combler la rivière en construisant des quais, élargissant ainsi la berge. C'est le charpentier et arpenteur Jean-Baptiste Bédard qui décroche le contrat. C'est chose faite en 1817 alors que la rue Saint-Pierre et la côte de la Canoterie sont enfin reliées, et ce, peu importe la marée. C'est ce qui explique que les façades actuelles de la rue Saint-Paul étaient autrefois les murs arrière des bâtiments de la rue Sous-le-Cap. » |
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| * Site de la Ville de Québec, section « Découvrir les quartiers de Québec » |
| * [[https://www.ville.quebec.qc.ca/citoyens/patrimoine/quartiers/vieux_quebec/interet/bassin_louise.aspx|La pêche à l'éperlan au Bassin Louise]] (au bas de la page) |
| * [[https://www.ville.quebec.qc.ca/citoyens/patrimoine/quartiers/saint_roch/interet/riviere_saint_charles.aspx|Témoignage du maire Lamontagne sur la réhabilitation de la rivière Saint-Charles]] (au bas de la page) |
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