**Quatrième de couverture**: « Considérant le chaos qu'est devenue sa vie quotidienne depuis qu'un renne égaré en plein centre-ville y a fait fait irruption, un homme comprend qu'il est temps de partir, de rendre les clés à son propriétaire et de s'abandonner à la route qui doit les conduire jusqu'à la mer.» Ce conte philosophique en forme d'épopée burlesque raconte l'errance d'un homme dans un monde trop rationnel. Comme Juste avant la frontière, ce roman est le livre d'un rôdeur élégant, oscillant entre marche à pied et désertion. **Justification**: Un homme abandonne son quotidien pour gagner la mer à pied avec un renne. Le renne meurt, le narrateur se rend quand même en Amérique où il retrouve le renne. Il semble que le personnage soit en quête de sens (qu'il était incapable de trouver dans son travail et son quotidien). L'intrigue est à peu près absente : on se demande bien si l'homme retrouvera le renne, mais le roman ne s'articule pas autour de cette question. C'est plutôt la progression de l'homme vers le nord qui est importante. Ainsi, l'issue du voyage, la résolution de l'intrigue potentielle, est aussi absente. (voir fiche dans Liste de lectures et fiches RANX 2)