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ranx:les_recits_indecidables_jean_echenoz_herve_guibert_pascal_quignard [2013/04/15 16:30] – raphaelle | ranx:les_recits_indecidables_jean_echenoz_herve_guibert_pascal_quignard [2018/02/15 13:57] (Version actuelle) – modification externe 127.0.0.1 |
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«Disparition, simulation... les romans désavouent en effet l'être qu'ils mettent en situation par le biais de leurs personnages. A l'idée d'homme sans qualité, Echenoz semble substituer celle d'humanité disqualifiée. [...] //Le Méridien de Greennwich// et //Nous trois// témoignent d'un univers que le subjectif ne parvient à marquer, malgré tout.» (p. 78-79). | «Disparition, simulation... les romans désavouent en effet l'être qu'ils mettent en situation par le biais de leurs personnages. A l'idée d'homme sans qualité, Echenoz semble substituer celle d'humanité disqualifiée. [...] //Le Méridien de Greennwich// et //Nous trois// témoignent d'un univers que le subjectif ne parvient à marquer, malgré tout.» (p. 78-79). |
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«Vus de haut, les plans psychologiques, l'intériorité, les motivations humaines, les champs ou contre-champs de l'expérience individuelle, semblent infimes. [...] Dans chaque roman, Echenoz distille les indices d'un malaise propre à cette déperdition : irresponsabilité, absence, chute, flottement en constituent les motifs. [...] Dans Les grandes blondes, le motif récurrent de la chute [...] témoigne d'une peur du vide et plus généralement d'une humanité qui tombe de haut, dans son rapport au monde.» (p.80). | «Vus de haut, les plans psychologiques, l'intériorité, les motivations humaines, les champs ou contre-champs de l'expérience individuelle, semblent infimes. [...] Dans chaque roman, Echenoz distille les indices d'un malaise propre à cette déperdition : irresponsabilité, absence, chute, flottement en constituent les motifs. [...] Dans //Les Grandes blondes//, le motif récurrent de la chute [...] témoigne d'une peur du vide et plus généralement d'une humanité qui tombe de haut, dans son rapport au monde.» (p.80). |
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«Légèrement déphasés, à la traîne de leur propre vie, les personnages peinent à imposer leurs marques. Jean Echenoz est par excellence l'écrivain des identités tièdes, fréquentes en des temps d'incertitudes. [...] Les symboliques habillement relayées de l'évaporation, de l'écran, du maquillage, du reflet ancrent dans //Les Grandes blondes// la phobie d'un effacement d'être.» (p. 81) L'auteur parle ici de l'idée de flottement ou de dissolution, appliquée à différents personnages, dans différents romans d'Echenoz. | «Légèrement déphasés, à la traîne de leur propre vie, les personnages peinent à imposer leurs marques. Jean Echenoz est par excellence l'écrivain des identités tièdes, fréquentes en des temps d'incertitudes. [...] Les symboliques habillement relayées de l'évaporation, de l'écran, du maquillage, du reflet ancrent dans //Les Grandes blondes// la phobie d'un effacement d'être.» (p. 81) L'auteur parle ici de l'idée de flottement ou de dissolution, appliquée à différents personnages, dans différents romans d'Echenoz. |