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ranx:les_lisieres

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FICHE DE LECTURE

I- MÉTADONNÉES ET PARATEXTE

Auteur : Adam, Olivier

Titre : Les lisières

Éditeur : Flammarion

Collection : -

Année : 2012

Éditions ultérieures : -

Désignation générique : roman (1ère de couverture)

Quatrième de couverture :

Entre son ex-femme dont il est toujours amoureux, ses enfants qui lui manquent, son frère qui le somme de partir s'occuper de ses parents « pour une fois », son père ouvrier qui s'apprête à voter FN et le tsunami qui ravage un Japon où il a vécu les meilleurs moments de sa vie, tout semble pousser Paul Steiner aux lisières de sa propre existence. De retour dans la banlieue de son enfance, il va se confronter au monde qui l'a fondé et qu'il a fui. En quelques semaines et autant de rencontres, c'est à un véritable état des lieux personnel, social et culturel qu'il se livre, porté par l'espoir de trouver, enfin, sa place.

Dans ce roman ample et percutant, Olivier Adam embrasse dans un même souffle le destin d'un homme et le portrait d'une certaine France, à la périphérie d'elle-même.

Olivier Adam est né en 1974. Après avoir grandi en banlieue et vécu à Paris, il s'est installé à Saint-Malo. Il est l'auteur de nombreux livres dont Je vais bien, ne t'en fais pas, Passer l'hiver (Goncourt de la nouvelle 2004), Falaises, À l'abri de rien (prix France Télévisions 2007 et prix Jean-Amila-Meckert 2008), Des Vents contraires (Prix RTL/Lire 2009) et plus récemment Le Cœur régulier.

II- CONTENU GÉNÉRAL

Résumé de l’œuvre :

Thème(s) : étrangeté, classes sociales, banlieue, ville, deuil, maladie, vieillisse, famille, passé, divorce,

III – JUSTIFICATION DE LA SÉLECTION

Explication (intuitive mais argumentée) du choix :

S'inscrit dans la lignée des personnages déconnectés soft, dans lesquels je vois une sorte de reprise ou de perpétuation de la mélancolie romantique, une étrangeté au monde qui empêche de vivre pleinement et qui rappelle certains romans de Patrick Modiano et de Jean-Claude Dubois. Il est difficile, par contre, de préciser cette rupture, de dire si elle est actionnelle et/ou interprétative. En effet, Paul Steiner est amplement en mesure d'agir dans le monde et d’interpréter celui-ci. Les seules preuves de sa déconnexion se retrouvent dans ses pensées, c'est-à-dire qu'il se considère lui-même comme un être en rupture, qu'il se définit comme quelqu'un vivant en marge du monde. Peut-être aurait-on alors affaire à un homme déconnecté (socialement, idéologiquement) et à un personnage en à peu près pleine possession de ses moyens ? En fait, le personnage principal des Lisières n'a ni besoin d'agir ou d'essayer d'interpréter pour être en rupture ; il l'est, tout simplement, quoi qu'il fasse ou qu'il en pense. Je ne sais trop s'il s'agit là d'un niveau de déconnexion de plus ou de moins que les autres personnages auxquels nous nous sommes frottés…

Appréciation globale :

IV – TYPE DE RUPTURE

Validation du cas au point de vue de la rupture

a) actionnelle : Remise en question de l’intention (et éventuellement de la motivation); logiques cognitives/rationnelles ou sensibles; présence ou absence d’un nœud d’intrigue et d’une résolution; difficulté/incapacité à s’imaginer transformer le monde (à s’imaginer le monde transformable), etc.

b) interprétative : Difficulté/incapacité à donner sens au monde (à une partie du monde) de façon cohérente et/ou conforme à certaines normes interprétatives; énigmaticité et/ou illisibilité du monde; caducité ou excentricité interprétative; etc.

V – SPÉCIFICITÉS POÉTIQUES

Rien de notable, hormis la quasi-absence d'intrigue et de résolution.

ranx/les_lisieres.1373997895.txt.gz · Dernière modification : 2018/02/15 13:56 (modification externe)

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