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ranx:les_lisieres [2013/07/16 15:07] – sebastien | ranx:les_lisieres [2018/02/15 13:57] (Version actuelle) – modification externe 127.0.0.1 |
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**Appréciation globale :** | **Appréciation globale :** |
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C'est long, mais vraiment là, long. Et répétitif. On pourra le constater en lisant les extraits que j'ai inséré dans cette fiche. Je crois que le mot le plus juste serait "lancinant". Ce roman est la description lancinante d'un désespoir sous toutes ses formes: sociale (sociétale, sociologique), générationnelle, amoureuse, idéologique... Et c'est lourd. Les dialogues sont interminables et peu crédibles. Chaque personnage est dépressif pour bien montrer que, selon l'auteur, la France l'est certainement elle aussi. | C'est long, mais vraiment là, long. Et répétitif. On pourra le constater en lisant les extraits que j'ai inséré dans cette fiche. Je crois que le mot le plus juste serait "lancinant". Ce roman est la description lancinante d'un désespoir sous toutes ses formes: sociale (sociétale, sociologique), générationnelle, amoureuse, idéologique... Et c'est lourd. Les dialogues sont interminables et peu crédibles. Chaque personnage est dépressif pour bien montrer que, selon l'auteur, la France l'est certainement elle aussi. D'ailleurs, dans sa critique du roman, Juliette Einhorn écrit : "si le salut ne réside pas dans la fuite et les perspectives neuves d’une vie qu’on construit de toutes pièces (ni à la mer, ni à Paris, ni même au Japon où il rêve de revenir avec femme et enfants), il réside encore moins dans l’enracinement : constat nihiliste donc, qui traduit avec une grande justesse la vacuité de nos vies périphériques, décentrées, dénuées de sens, trajectoires humaines comme assistées par ordinateur." ([[http://www.evene.fr/livres/actualite/faut-il-lire-les-lisieres-d-olivier-adam-1194281.php]]) |
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==== IV – TYPE DE RUPTURE ==== | ==== IV – TYPE DE RUPTURE ==== |
Rien de notable, hormis la quasi-absence d'intrigue et de résolution. | Rien de notable, hormis la quasi-absence d'intrigue et de résolution. |
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**Autres** | **AUTRES** |
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Olivier Adam a passé dix ans aux Éditions de l’Olivier avant de publier ce roman chez Flammarion. Comme la plupart de ses personnages sont tous assez mélancoliques, désespérés, hypersensibles, étrangers à eux-mêmes, etc., bref, un peu déconnectés, cela tend à confirmer mon observation selon laquelle les Éditions de l’Olivier sont une des principales pépinières du personnage déconnecté en France, au point que je me demande même s’il ne s’agit pas là d’une ligne éditoriale… | Olivier Adam a passé dix ans aux Éditions de l’Olivier avant de publier ce roman chez Flammarion. Comme la plupart de ses personnages sont tous assez mélancoliques, désespérés, hypersensibles, étrangers à eux-mêmes, etc., bref, un peu déconnectés, cela tend à confirmer mon observation selon laquelle les Éditions de l’Olivier sont une des principales pépinières du personnage déconnecté en France, au point que je me demande même s’il ne s’agit pas là d’une ligne éditoriale… |