**Quatrième de couverture** : « Ben ne faisait rien, il ne dormait pas, il ne rêvait pas, il ne s'ennuyait pas. Il respectait le vœu d'inutilité. Le principe était simple, le projet ambitieux : a - Les inutiles ne servent à rien. b - Or, on ne remplace pas ce qui ne sert à rien. c - Donc, les inutiles sont irremplaçables. C'est le genre de vœu que l'on fait avant d'entrer dans la vie active, et puis la vie sait vous activer, vous engager, vous utiliser. C'est dur d'être inutile. Vouloir ne rien faire, c'est bien, mais ne savoir rien faire, c'est mieux. Ben était le meilleur. Ni réfractaire ni paresseux, juste inapte au service. Alors forcément, tout le monde voulait s'en servir, l'étudier, le disséquer, le socialiser, l'exhiber, l'épouser ou le ramener au bercail… Et puis savoir à quoi ça sert, l'inutilité… » **Justification**: Ben est expert pour se volatiliser. D'ailleurs, tout le monde le cherche. Le père de Ben, particulièrement, voudrait revoir son fils avant de mourir. Il demande à Jean Blanc (le personnage-narrateur) de le retrouver, mais ce dernier échoue sa quête. La non-relation qu'entretiennent les individus entre eux est en grande partie due à leurs efforts peu assurés de se retrouver. (voir fiche dans Liste de lectures et fiches RANX 2)