Ceci est une ancienne révision du document !
À propos de l'oeuvre de Jacques Godbout :
Dans L'Aquarium et Le Couteau sur la table :
«Le héros se débat […] avec les angoissantes questions de la solitude, des raisons de vivre et/ou de mourir, du sens (ou non) de l'histoire, de l'engagement, etc. Sur toutes ces questions, il se montre irrésolu, velléitaire : anti-conquérant en somme, contre-modèle des héros agissants fascinés par la puissance d'un Malraux. Cependant cette impuissance du héros n'apparaît pas par hasard et n'importe où : elle naît d'un contexte précis dont, à sa manière, elle fournit une image.» (p.25)
«Le héros appartient à l'univers des coloniaux étrangers, ces individus attirés par l'aventure et l'argent, ces importés, exilés volontaires, involontaires, des fuyards qui ne croient plus à rien, s'ennuient à mourir, cherchent à noyer cet ennui dans l'alcool et songent vaguement et mollement à partir…» (p.26)
Dans Salut Galarneau! :
«Le héros principal du récit […] est l'objet d'une prise de conscience antérieure qui s'effectue aux niveaux politique et littéraire.» (p.34)
Dans Les Têtes à Papineau :
«Le héros, et cela est significatif, est un être bicéphale, un monstre qui n'a pas de véritable existence en tant que personnage individué'', qui n'a d'autre existence qu'allégorique, en somme un bâtard dont le statut et la finalité sont problématiques.» (p.49)
La Révolution tranquille :
«Le héros évite de s'engager directement dans la lutte et préfère fuir. […] Plutôt que de lutter pour la transformation du Québec, on le méprise et on s'en évade lorsqu'on le peut en partant pour l'Europe sous prétexte d'étudier ou pour l'Afrique comme coopérant.» (p.66)
(Ma fiche n'est pas terminée… à suivre!)