p. 289-303: « Fictions en procès » de Dominique Viart
- Article sur les faits divers judiciarisés, qui ont donné lieu à des procès et des débats sur la place publique.
- Bon, Verdier, Carrère, Sallenave, Weitzmann, Koltès, Lindon, etc.
Interrogation en cinq points :
1. Le refus de l'exploitation romanesque
- Romans contemporains signalent le fait divers comme tel, mais le discours sur celui-ci est plus important que l'évènement en tant que tel.
2. Les discours du sujet
- Mise en évidence d'une impossible parole, à l'origine de l'évènement. La parole ne peut que révéler les failles et les tensions sur l'évènement et le sujet.
3. Réception et appropriation du fait divers
-Mise en scène de l'appropriation sociale et fictive du réel.
4. Déstabilisation de la fonction et de l'instance narratives
- Perturbation de la fonction narrative induite par un vacillement de la fonction idéologique.
5. Transformation de l'enjeu social de l'écriture
- Réception « essentialiste » du fait divers qui ne s'intéresse « qu'à sa répétitivité formelle ou, à l'opposé, à ce qu'il révèle de l'intemporelle psychée humaine. » (300)