Validation du cas au point de vue narratif/poétique (voix, fiabilité du narrateur, registres fictionnels, temporels, type de configuration narrative, etc.) | Validation du cas au point de vue narratif/poétique (voix, fiabilité du narrateur, registres fictionnels, temporels, type de configuration narrative, etc.) |
On retrouve dans le roman des narrations hétérodiégétique, homodiégétique et autodiégétique. Le livre est divisé en trois : un prologue, une « première et dernière partie », ainsi qu’un épilogue. Dans le prologue, un narrateur absent de l’histoire, hétérogiégétique, raconte l’accident de voiture du personnage principal. Dans la « première et dernière partie », la narration est particulière et intéressante, puisqu’elle est faite à la deuxième personne du pluriel. Le lecteur finit par comprendre que le narrateur est en fait une voix s’adressant au personnage principal qui est alors mort. La voix fait parfois référence à elle-même, ce qui signifie que le narrateur fait partie du récit. Il est donc homodiégétique : « Vous entendez une voix. Elle n’a encore prononcé que ces mots : “Vous entendez une voix”, mais vous ne l’entendez pas vraiment (p. 17). » La narration de l’épilogue, elle, est faite par Olive Sacks, neurologue, brièvement mentionnée dans la partie précédente. Elle raconte sa recherche sur le phénomène de l’homme qui pèse plus lourd nu qu’habillé et sa rencontre avec le personnage principal. La narration y est donc autogiégétique. | On retrouve dans le roman des narrations hétérodiégétique, homodiégétique et autodiégétique. Le livre est divisé en trois : un prologue, une « première et dernière partie », ainsi qu’un épilogue. Dans le prologue, un narrateur absent de l’histoire, hétérodiégétique, raconte l’accident de voiture du personnage principal. Dans la « première et dernière partie », la narration est particulière et intéressante, puisqu’elle est faite à la deuxième personne du pluriel. Le lecteur finit par comprendre que le narrateur est en fait une voix s’adressant au personnage principal qui est alors mort. La voix fait parfois référence à elle-même, ce qui signifie que le narrateur fait partie du récit. Il est donc homodiégétique : « Vous entendez une voix. Elle n’a encore prononcé que ces mots : “Vous entendez une voix”, mais vous ne l’entendez pas vraiment (p. 17). » La narration de l’épilogue, elle, est faite par Olive Sacks, neurologue, brièvement mentionnée dans la partie précédente. Elle raconte sa recherche sur le phénomène de l’homme qui pèse plus lourd nu qu’habillé et sa rencontre avec le personnage principal. La narration y est donc autogiégétique. |