**Quatrième de couverture** : « Une chose est certaine : je n'ai rien à dire. Comme tant d'autres, me dira-t-on, qui n'arrêtent pas de parler. Peut-être. Et qui, en outre, plastronnent et jargonnent. Pour initier un débat, pour générer une affaire… Sans doute. Tant de « jargonautes », partout ! Il n'empêche, je n'ai rien à dire. C'est pour cette raison que je commence un journal. Lorsqu'on n'a rien à dire, il faut un confident. Pour fermer la porte à la horde du vide qui veut entrer. Mais moi, je ne veux pas qu'elle entre. Pourtant ce serait une tentation de la laisser entrer, cette horde. Grâce à elle, devenir pareil aux autres, n'avoir rien à dire, comme eux, ouvertement, alors que moi, je veux n'avoir rien à dire, pas ouvertement. » **Justification**: Dans un journal intime, un misanthrope s'efforce de ne rien dire ou, en tout cas, d'en dire le moins possible. L’écriture est la seule action concrète que pose le personnage. Ce dernier s'astreint à produire un texte le plus vide possible, le plus éloigné possible d'un récit. Ici, c'est donc l'absence d'événements qui retient notre attention. Il ne se passe rien au sens où on l'entend généralement, mais il y a quand même un discours. (voir fiche dans Liste de lectures et fiches RANX 2)