ranx:bedrane_revaz_et_viegnes_2012
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- | **Résumé** | + | ====Résumé==== |
Ce volume interroge la notion de « récit minimal », aussi bien dans ses limites qualitatives que quantitatives. | Ce volume interroge la notion de « récit minimal », aussi bien dans ses limites qualitatives que quantitatives. | ||
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L’originalité de ce recueil d’essais réside dans son ouverture à plusieurs supports narratifs : aux études narratologiques et littéraires, | L’originalité de ce recueil d’essais réside dans son ouverture à plusieurs supports narratifs : aux études narratologiques et littéraires, | ||
- | **Table des matières** | + | ====Table des matières==== |
- | * Première partie: Le récit minimal : réception et critères définitoires | + | ** Première partie: Le récit minimal : réception et critères définitoires** |
__Dimensions et critères du récit minimal__ | __Dimensions et critères du récit minimal__ | ||
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- | * Deuxième partie: Le récit minimal : analyses du non événement | + | ** Deuxième partie: Le récit minimal : analyses du non événement** |
__Des écritures minimalistes ?__ | __Des écritures minimalistes ?__ | ||
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Alain Guyot — Récit de voyage et récit minimal : l’exemple de la Montée au Grand-Saint-Bernard de Charles Ferdinand Ramuz | Alain Guyot — Récit de voyage et récit minimal : l’exemple de la Montée au Grand-Saint-Bernard de Charles Ferdinand Ramuz | ||
- | L’ennui de raconter des événements | + | __L’ennui de raconter des événements__ |
Bertrand Vibert — Les « histoires incertaines » d’Henri de Régnier : des récits minimaux ? | Bertrand Vibert — Les « histoires incertaines » d’Henri de Régnier : des récits minimaux ? | ||
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Yvon Houssais — Enfantines de Valéry Larbaud : aux frontières du récit ? | Yvon Houssais — Enfantines de Valéry Larbaud : aux frontières du récit ? | ||
- | La mort des récits ? | + | __La mort des récits ?__ |
Catherine Douzou — Narrations spectrales, récits minimaux en scène L’Atelier de Jean-Claude Grumberg | Catherine Douzou — Narrations spectrales, récits minimaux en scène L’Atelier de Jean-Claude Grumberg | ||
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Thomas Hunkeler — Vers « l’imminimisable minime minimum » : Sans de Samuel Beckett | Thomas Hunkeler — Vers « l’imminimisable minime minimum » : Sans de Samuel Beckett | ||
- | Des films sur rien ? | + | __Des films sur rien ?__ |
Patrizia Lombardo — Esthétique minimaliste : un film sur rien de Gus Van Sant | Patrizia Lombardo — Esthétique minimaliste : un film sur rien de Gus Van Sant | ||
Isabelle Roussel-Gillet — Le « non-événement » comme appel du sens chez trois cinéastes | Isabelle Roussel-Gillet — Le « non-événement » comme appel du sens chez trois cinéastes | ||
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+ | ==== Un compte rendu: "Le récit minimal" | ||
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+ | Ce compte rendu de l' | ||
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+ | Cet ouvrage collectif est consacré à la notion de récit minimal. Il compte dix-huit contributions, | ||
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+ | La première qui compte sept contributions est consacrée à la réflexion théorique. La richesse des approches narratologiques s’y exprime pleinement. On y trouve d’abord des essais de définitions du récit minimal, principalement à partir de notions linguistiques (Gérald Prince, Jean-Michel Adam). On retiendra de la contribution de Dominique Combe sur la poésie la distinction qu’elle opère entre le « récit en bonne et due forme » qui sous entend une réalisation textuelle (la surface) et les « structures profondes » du narratif et de la narrativité, | ||
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+ | Le thème du récit minimal s’entend aussi comme un double questionnement. En effet, si par minimal on entend une surface textuelle et/ou la potentialité de scénarios qu’elle déclenche, on se situe du côté de la forme de narration. C’est d’abord la question du comment on raconte (donc du comment on lit) qui sert à formuler la problématique. Cependant, le contenu raconté (l’événement ou ce que l’on raconte) demande de s’interroger pareillement sur ce qui serait un récit minimaliste. Les travaux qui forment la seconde partie de l’ouvrage sont centrés sur cette deuxième problématique, | ||
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+ | On peut parier que cet ouvrage, dont la dimension théorique est de grande qualité, deviendra un classique des études narratologiques. Il constitue un bilan très solide des différentes définitions de la narrativité tout en proposant des illustrations pratiques. Ce n’est cependant pas uniquement un ouvrage de synthèse, car la plupart des contributions qu’il contient, ainsi que le prologue, ouvrent de nouveaux champs à la narratologie, | ||
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