• Titre : The Bottom of The Well
• Auteur : Petter Skult (développeur: Red Nettle Studio)
• Année de création: 2016
• Référence : SKULT, Petter, The Bottom of The Well, [en ligne]. [http://www.rednettlestudio.com/?page_id=237]], (Site consulté le 9 août 2016).
• Lieu de trouvaille : Sur Steam
• Support numérique de l’œuvre: PC (gratuit sur Steam)
• Caractéristiques médiatiques: Texte, images statiques, images animées, effets sonores, ambiance sonore
• Types d’interaction : Navigation à choix multiples
• Thèmes : “Visual short story”, livre dont vous êtes le héros
• Langue : Anglais

• Description existante : « The Bottom of the Well [is a] visual novel where Alice steps into a different kind of wonderland. In The Bottom of the Well, you play as Alice who has just had an unsettingly life-like dream about the end of the world. She retells her experience to her friend in a huge, branching narrative. Although a single play-through might take as little as 20 minutes, experiencing all the possible paths Alice can take through the ruins of her city will take you many hours. The game is intended to be replayed several times with different permutations of Alice: try playing as a survival-minded lone-wolf, or a social butterfly, or why not attempt the difficult but rewarding romantic route? The stats you select for your Alice in the beginning of the game influences everything from small comments to major choices.»

Source: Red Nettle Studio, 2016. « The Bottom of the Well ». Article sur le site <http://www.rednettlestudio.com/?page_id=237>. Consulté le 10 août 2016.

• Ma description : J'ai eu la chance de tester gratuitement The Bottom of the Well sur Steam. Il s'agit d'un jeu inspiré de l'esthétique du roman graphique où le lecteur est amené à faire des choix comme dans un livre dont vous êtes le héros. Il incarne dans ce cas-ci le personnage de Alice qui fait un rêve de fin du monde et doit prendre les bonnes décisions afin de survivre. Les interactions possibles sont donc principalement de choisir quelle branche narrative explorer. Là où l'oeuvre apporte sa propre touche au genre, réside dans l'option qu'a le lecteur de déterminer quel type d'Alice il désire incarner, soit “Default Alice”, “Dark Alice”, “Randomly generated Alice” ou “Costum Alice”. Si le lecteur choisit la “Costum Alice”, il aura à attribuer une quantité limitée de points à travers différents attributs. Par exemple, il peut choisir que sa protagoniste ait une bonne vie sociale, mais que'elle ait en revanche une piètre condition physique ce qui influencera le déroulement de l'histoire. De plus, le lecteur a aussi le pouvoir de décider ce qu'Alice emmènera dans son sac à dos en choisissant les différents objets (trousse de premiers soins, boîte de nourriture, etc.) à mettre dans le sac. Graphiquement, l'oeuvre est composée d'images statiques et de quelques images animées, la plupart en noir et blanc. Une musique et des effets sonores (comme le bruit des touches du clavier) viennent augmenter l'immersion du lecteur. L'intérêt de The Bottom of the Well se situe surtout au niveau de la possibilité, voire de la nécessité qu'a l'utilisateur de recommencer maintes et maintes fois le récit afin de trouver “la”, puisqu'il n'y en a qu'une, bonne fin.

• Commentaire : The Bottom of the Well tient son originalité dans sa combinaison entre le genre du jeu vidéo et du livre dont vous êtes le héros. Quelques caractéristiques propres au jeu comme l'attribution de points d'attributs amènent un vent de renouveau au livre dont vous êtes le héros. Personnellement, je n'ai pas véritablement accroché dans le concept d'avoir à recommencer perpétuellement le récit. La mise en contexte, certaines branches narratives inévitables et l'ambiance sonore devenaient pour moi vite trop répétitives. Cependant, les possibilités offertes par le choix de narration de type arborescente sont bien exploitées, puisque l'histoire parcourue a sans cesse une fin singulière, démontrant un bon niveau de complexité. Pour ce qui est des caractéristiques médiatiques, l'oeuvre en fait une bonne utilisation, même si elle ne sort pas des chantiers battus. Le choix d'images en noir et blanc et l'ambiance sonore s'intègrent bien à l'atmosphère générale.