• Référence : ROUET, François, Le livre : mutations d'une industrie culturelle, Paris, La Documentation française, 2007, 420 p.
  • Synthèse : Un ouvrage sur l’édition, qui semble être une référence solide – François Rouet est spécialiste de l’économie du livre au ministère français de la Culture - mais un état des lieux d’il y a dix ans est malheureusement d’un intérêt limité pour le projet…
  • Mots-clés : Édition, Lectorat, Ventes, Usages, Industrie, Diffusion, Distribution
  • Langue : Français
  • Format : Papier
  • Description existante : « “Le livre est non seulement en crise, mais il est maintenant en danger”. L'édition, depuis les rachats des années 2000 (Vup, Le Seuil,…) semble tout entière à vendre et le commerce de détail voué à la mise en chaînes ; la production tournerait à l'inflation, épuisant la filière du livre au seul bénéfice des best-sellers ; la pratique de la lecture perd de son intensité, mais aussi de son aura et les bouleversements dus à la révolution numérique sont encore à venir. Il faut donc plus que jamais porter un regard socio-économique sur l'industrie du livre pour saisir les logiques fortes qui la gouvernent et comprendre le comportement de ses acteurs. C'est le propos du présent ouvrage, qui parcourt la chaîne du livre, de l'édition à la vente au détail, en passant par la diffusion-distribution, sans oublier le rôle de la puissance publique. Il explicite les ressorts des mutations de cette industrie culturelle depuis trente ans et permet de discerner que son avenir, dans un contexte de plus en plus numérique, dépend largement de la capacité de ses acteurs à maîtriser collectivement les évolutions et de celle des professionnels à repenser leur métier. », trouvé sur http://www.eyrolles.com/Entreprise/Livre/le-livre-3303331952497, le 30 janvier 2017.
  • Compte rendu existant : ERMAKOFF, Thierry, « François Rouet insiste sur les points de déséquilibre qui peuvent, demain, faire émerger un nouveau paradigme éditorial alors que, rappelons-le, on n’a jamais autant produit, ni autant vendu d’ailleurs.Mais les pratiques de commandes en ligne, de l’édition numérique, ce n’est pas seulement une modification technique, voire conceptuelle de l’édition. Plus que la télévision, usage familial s’il en est, internet est devenu le concurrent direct de l’imprimé : les bibliothécaires le savent bien. La parution, annoncée pour l’année prochaine de la nouvelle édition de l’enquête sur les pratiques culturelles des Français, tant attendue, enfin réalisée, devrait nous permettre de préciser les analyses. Il n’empêche, d’un bout à l’autre de la chaîne du lecteur, l’industrie du numérique change les habitudes : le temps passé à la lecture, l’habitude de l’écriture, la lecture et la composition des textes, la production (classique ou non), la fonction même de passeur. François Rouet est tout sauf un illuminé du huitième jour. Dans le bibliothèqueland, il nous apprend des termes qui nous sont fort utiles : « la fonction push » de la circulation des livres, les démarches dites « pull », les « imprints », et j’en passe. Tout ça n’est pas fait pour briller dans les salons mondains de Villeurbanne. Mais, et c’est toute la force de ce livre et toute la place de son auteur, celui-ci, économiste, nous apporte une vision à la fois proche et très décentrée de nos pratique, jargon et façon de penser habituels ; il ne lui reste plus qu’à se mettre très rapidement à la version suivante, qui ne saurait attendre 2014…», trouvé sur http://bbf.enssib.fr/consulter/bbf-2008-02-0100-009, le 30 janvier 2017.