Compte rendu existant : NAUROY, Dominique, « l’un des mérites de cet opus est de faire prendre conscience du développement d’une édition numérique, même si elle ne peut plus compter à l’heure actuelle sur ces tablettes dédiées à la lecture qui ont existé jusqu’en 2003. » ; « Le livre numérisé reprend ainsi tous les attributs de la page. C’est ce « contrat de lecture », cet horizon d’attente, cette relation entre un support et son lectorat que le livre électronique tente de perpétuer, tentative fructueuse puisque l’expérimentation éponyme réalisée en 2002 montre que les lecteurs ont eu l’impression de lire comme dans un livre (« dans la page, pas de problème, plus facile que le papier, ce sont les mêmes livres que les livres imprimés » » ; « S’il y a une écriture propre à l’écran, comment « écrire pour l’écran » ? Jacques André et Alain Paccoud se proposent de répondre à cette question. Le chapitre commence par une définition de ce qu’est la typographie et par la mise en évidence de son rôle irremplaçable dans la présentation des textes. Les auteurs précisent comment la typographie détermine la reconnaissance et la compréhension d’un texte, notamment dans la diversification de la mise en page qu’accompagne le développement de la presse. Une page est une image, l’équilibre d’une bonne articulation entre le texte et son architecture, où le blanc, offrant les espaces de respiration, a toute son importance. La typographie structure, hiérarchise, ordonne, catégorise. Or, les auteurs notent que « la typographie des livres électroniques acquiert l’une des plus grandes qualités : elle devient invisible » (p. 118). Ce chapitre 3 développe ensuite une analyse plus technique de la typographie numérique, puis de la composition numérique, en notant que, si le livre électronique voulait respecter « à la lettre » les canons de la mise en page, il devrait se présenter « ouvert », c’est-à-dire montrer deux pages, certains éditeurs travaillant sur les deux pages ouvertes d’un livre. », trouvé sur
https://questionsdecommunication.revues.org/5593, le 19 janvier 2016.