livrenum:la_grande_numerisation_-_y_a-t-il_une_pensee_apres_le_papier

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  • Référence : POLASTRON, Lucien X., La grande numérisation. Y-a-t-il une pensée après le papier?, Paris, Denoël, 2006, 198 p.
  • Synthèse : Un ouvrage pro-numérisation et « à l’écriture nerveuse » (voir Compte rendu); pas forcément nécessaire au projet mais qui peut s’ajouter à la bibliographie des partisans du phénomène.
  • Mots-clés : Numérisation,
  • Langue : Français
  • Format : Papier
  • Description existante : « Entre Google et le nouveau droit d'auteur, voici le livre pris en otage, menacé de pillage et même de disparition.La numérisation de l'écrit est une évidente bénédiction pour l'accès au savoir, mais elle déchaîne les convoitises commerciales et multiplie les barrières juridiques. Perçue comme un immense danger pour les patrimoines culturels, elle suscite de nombreuses réticences politiques, notamment en France, tandis que le bibliothécaire serre les dents et que l'intellectuel regarde ailleurs. Entre faux prophètes et vrais profiteurs, la littérature est-elle réellement menacée ? Risque-t-on l'appauvrissement des ressources culturelles mises à la disposition de chacun ? Va-t-on vers la confiscation par quelques-uns de ce qui appartient à tous ? Le livre en papier est-il mort, et le libraire, et la lecture publique ? Va-t-on voir le non-lucratif réprimé par la loi ? Ou bien, au contraire, la dématérialisation vient-elle à point pour rénover l'écrit, lui offrir d'échapper aux filières qui peuvent étouffer la liberté d'enseigner, de dire, de rêver… Avec lucidité, ces pages dissipent les malentendus accumulés autour de la gigantesque révolution que nous vivons. », trouvé sur http://www.babelio.com/livres/Polastron-La-Grande-Numerisation—Y-a-t-il-une-pensee-apres/190306, le 8 décembre 2016.
  • Compte rendu existant : « Pour l'auteur de ce pamphlet, l'intelligence stratégique eut été de privilégier une numérisation à grande échelle des fonds de bibliothèques, il y a près d'une décennie. Ce qu'avait prôné notamment Jacques Attali. De toute façon, affirme L.X. Polastron, « aucun adversaire de la grande numérisation ne devrait oser dire que celle-ci ne représente pas un remède sans égal, rapide et inespéré à l'état épouvantable des bibliothèques dans les lieux où nous entretenons le chaos ». La fulgurante percée de Google - d'abord une banque d'information - a étonné un vaste public et même des spécialistes fort réservés que l'auteur épingle. Certes, on stigmatise l'indifférentisme critique de cette innovation. Mais, après qu'on s'est gaussé de son référencement miraculeux et hyper désordonné, Google prend une nouvelle voie et devient au sens le plus classique « rééditeur » de livres parus du XVIe siècle à nos jours. Il est vrai en prenant trop de liberté avec les œuvres sous droit. De funestes imprécations s'ensuivent. Les bibliothécaires craignent pour leur fonction ; les auteurs et les éditeurs forment un soudain front commun. Et les journalistes leur font écho ; or combien de leurs articles restituent avec rigueur les bases et fondements de la propriété littéraire et artistique ? De plus un antiaméricanisme affleure ici et là, comme si, dans l'Hexagone, nous étions les modèles du multiculturalisme. Positivement, l'auteur propose l'accès à plus d'une trentaine de bibliothèques étrangères et françaises avec leur spécificité. Fort utile avec les adresses électroniques. En revanche que de réserves, souvent « politiques » au sens impur, soulève-t- il sur la possibilité de réaliser la Très Grande Bibliothèque européenne… Comment nier le progrès que constitue la possibilité sur Amazon de lire le sommaire d'un livre récent, quelques pages ou plus, ce que nous faisons chez le libraire ! Ou encore de découvrir des livres épuisés, avec les conditions de leur consultation ? Et Amazon Shorts propose déjà des textes courts de dix mille mots, le lecteur devenant propriétaire du fichier, pour 49cents, et l'auteur en percevant 40 % - vous avez bien lu : 40 % ! On aurait tort de penser que L. X. Polastron n'a pas la passion du livre. Il est notamment l'auteur d'un ouvrage d'érudition superbement édité par l'Imprimerie Nationale, Le papier, 2000 ans d'histoire et de savoir-faire et de Livres en feu, histoire de la destruction sans fin des bibliothèques (Denoël). Ses pensées et son écriture nerveuses, ses réels débordements, voire ses imprécations seront appréciés par un large public curieux des révolutions présentes et à venir. Mais que les caractères plus conservateurs s'épargnent cet essai ; il n'y a point de doute qu'ils n'en soient irrités. », trouvé sur http://www.persee.fr/doc/colan_0336-1500_2006_num_149_1_4626, le 8 décembre 2016.
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