Compte rendu existant : « Alors que les mutations de l'écrit, la numérisation des oeuvres d'un côté et le commerce en ligne de l'autre, entraînent un formidable bouleversement de l'écosystème du livre, Jean Sarzana et Alain Pierrot trient, en quelque sorte, le bon grain de l'ivraie. En termes plus laïcs, ils font le ménage entre ce qui relève du fantasme et ce qui constitue d'indéniables progrès dans les évolutions en cours. Le livre a toujours connu un écosystème instable. Dans cet effort de clarté, le profil des deux auteurs n'est pas pour rien : l'un, Jean Sarzana, haut fonctionnaire et poète, a longtemps été la cheville ouvrière du Syndicat national de l'édition (SNE) ; l'autre, Alain Pierrot, enseignant, est aussi un passionné des nouvelles technologies. De fait, cet essai apparaît synthétique et accessible à tous. Il éclaire le débat et réalise la prouesse de traiter de tous les enjeux concernant la création de l'écrit, de la place de Google à la question des droits d'auteur, en passant par les mutations de la lecture et de l'écrit à venir . A rebours même de l'évolution, les deux auteurs commencent par le rôle joué par le moteur de recherche américain qui obsède tous les éditeurs. Ils l'analysent comme celui d'“un catalyseur” et d'un formidable “accélérateur de particules”. Google représente l'image et l'outil d'Internet. Les deux auteurs achèvent leur réflexion sur la place dévolue au papier. “Et si, tout simplement, le livre venait peu à peu reprendre la place qui est vraiment la sienne, un peu comme un fleuve qui a débordé depuis longtemps et qu'on est étonné de voir retrouver son lit, découvrant en se retirant quelques épaves ?” Un juste retour des choses, en un sens. » , trouvé sur
http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/09/24/la-place-du-livre_1577241_3232.html, le 6 décembre 2016.