Fahrenheit 451

Titre : Fahrenheit 451
Auteurs : Lifeblood Agency
Année de création: ?
Référence : Lifeblood Agency, Fahrenheit 451, [en ligne]. http://pleasuretoburn.com/, (Site consulté le 30 juin 2017).
Lieu de trouvaille : http://lifebloodagency.com/
Support numérique de l’œuvre : Site web
Caractéristiques médiatiques : Texte, illustrations, animations
Types d’interaction : Navigation linéaire, déplacement/glissement de contenu
Thèmes : Bande dessinée, Fahrenheit 451
Langue : Anglais

Description existante : « Throughout human history, storytelling has been one of our oldest traditions. The way we tell these stories has since evolved from print to digital. The way we tell stories in digital has not evolved much since then. Our solution is an immersive reading experience that strikes the delicate balance between illustration and content. The design system is comprised of layered illustrations that match the tone and setting of the story. The content reveals itself as the reader scrolls, drawing them deeper and deeper into the story. The design system can easily be applied to any story without needing an army to bring it to life. Illustrators create each scene while editors build out the story on their cms. Stories can be deployed as fast as they can be created. »

Source: Lifeblood Agency. « Fahrenheit 451 website ». Description sur le site <http://lifebloodagency.com/pleasuretoburn>. Consulté le 30 juin 2017.

Ma description : Inspirée du célèbre roman de science-fiction de Ray Bradbury, Fahrenheit 451 prend la forme d'une bande dessinée numérique. Divisée en 13 chapitres, l'oeuvre est constituée de texte blanc sur fond d'illustrations. Chacun des chapitres comporte une illustration, parfois assez grande pour qu'on puisse la faire défiler. Les images contiennent occasionnellement des effets de parallaxe et très rarement des animations (je crois qu'il y en a qu'une seule). La lecture se fait de manière assez continue, s'accordant avec la vitesse à laquelle l'internaute fait défiler la page. Au bas de l'écran, une jauge se remplit au fur et à mesure qu'on avance dans le récit, illustrant ainsi le chemin parcouru et celui qu'il nous reste à faire. À droite de l'écran, les numéros des chapitres sont affichés verticalement et un cercle entoure le chiffre du chapitre en train d'être lu. Le lecteur peut aussi accéder directement au chapitre de son choix en appuyant sur le nombre correspondant.

Commentaire : Fahrenheit 451 est une oeuvre comparable au Dernier gaulois dans sa forme: une bande dessinée numérique à défilement vertical sur support web. Après avoir lu les deux œuvres, je dois dire que l'expérience de lecture est moins intéressante dans Fahrenheit 451. Tout d'abord, l'intérêt d'une création du genre est de donner une continuité à la lecture. Or, si c'est le cas pour Le dernier gaulois, c'est plus problématique chez son homologue. En effet, plutôt que d'opter pour une grande illustration qui défile, les 13 illustrations (1 par chapitre) se succèdent de manière saccadée et souvent sans qu'on puisse les faire défiler. Ainsi, seul le texte accompagne le mouvement du lecteur. De plus, j'ai rencontré quelques bogues où des bouts de texte sont manquants et où des mots sont partiellement effacés. Alors que Lifeblood vante l'efficacité et la facilité de son système, on y voit déjà des failles. Par ailleurs, l'intégration d'effets sonores et d'un narrateur aurait été un ajout bénéfique à l'oeuvre. L'un des seuls points positifs: les illustrations sont très bien réussies.