Titre : Et le monde regarde ailleurs
Auteur : Claudia Bilodeau
Année de création: 2012
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Support numérique de l’œuvre : Site web
Caractéristiques médiatiques : Texte, ambiance sonore, effets sonores, vidéos (comprenant images animées, des textes animés et des scènes filmées), images
Types d’interaction : Navigation linéaire ou à choix multiples, activation de contenu (audiovisuel)
Thèmes : Poésie, mal de vivre, vide
Langue : Français
Description existante : « La vie humaine. L’étrangeté. Pourtant ce n’est pas si simple… “Et le monde regarde ailleurs.” C’est la peur de l’autre, la peur de soi, la peur de la vie. C’est l’obsession d’idéaliser. C’est le long silence face au rien, face au vide […] Le spectateur est amené à contempler un recueil de poésie numérique où il peut naviguer dans le menu de façon aléatoire ou de façon linéaire. Le recueil contient huit pages de différentes durées ainsi qu’une page couverture. »
Source: Revue bleuOrange. « Et le monde regarde ailleurs ». Description sur le site <http://revuebleuorange.org/artistes>. Consulté le 1 janvier 2017.
Ma description : Et le monde regarde ailleurs est une oeuvre web québécoise qui prend la forme d'un recueil de poésie numérique. Le lecteur navigue dans l'oeuvre en sélectionnant l'une des 9 images qui se trouvent au haut de l'écran (correspondant aux 8 chapitres/poèmes de l'histoire et à la page titre) ce qui a pour effet d'activer la vidéo liée à cette image. Il peut aussi parcourir linéairement les poèmes animés en appuyant sur la flèche pour passer à la prochaine vidéo. Quant aux vidéos, elles sont composées de textes poétiques accompagnés d'images (soit d’illustrations animées de l'artiste ou de passages filmés) et d'effets et d'ambiances sonores. Les différents poèmes numériques s'orientent autour des thèmes du mal de vivre, du vide et de la désillusion.
Commentaire : Et le monde regarde ailleurs est une oeuvre québécoise touchante mélangeant arts visuels, poésie et cinéma. Le mariage de ces trois éléments est quant à moi réussi et corrobore à créer une expérience poétique qui va au-delà des mots. Les types d'interactions sont toutefois peu nombreux, le spectateur/lecteur ne pouvant finalement que choisir lequel des vidéos activer, sans interaction possible avec ses images. Certes, il peut agir sur le déroulement des courts-métrages en optant pour l'action de mettre sur pause, d'avancer/reculer et de reprendre le visionnement, mais ces interactions sont extérieures au contenu, qui lui ne peut pas être changé. Je pense néanmoins que l'oeuvre de Claudia Bilodeau prend bien à son compte son support numérique en intégrant savamment plusieurs caractéristiques médiatiques.
Prix: Gagnant du concours étudiant d'œuvre médiatique Figura-Concordia 2011-2012