Compte rendu existant : CORNELLIER, Louis, « Sans être technophobe, le philosophe italien Roberto Casati refuse le « colonialisme numérique », cette idéologie selon laquelle le numérique doit s’imposer partout où c’est possible. Défenseur de la « lecture approfondie », qui requiert une attention longue et entière, Casati affirme qu’il n’y a « pas de problème dont le livre électronique puisse être la solution » et fait l’éloge du livre papier, dont le design a l’immense mérite d’exclure les distractions et d’imposer la concentration. Casati ne veut pas sortir la tablette électronique des écoles — il en propose même un usage raisonné —, mais il invite ces dernières à résister à l’envahissement du numérique et à se poser en « rempart à l’érosion mentale produite par les nouvelles technologies ». Solide et nuancé, cet essai n’est pas sans rappeler l’excellent Internet rend-il bête ? (Robert Laffont, 2010), du journaliste américain Nicholas Carr. », trouvé sur
http://www.ledevoir.com/culture/livres/403875/essai-livres-contre-le-colonialisme-numerique-roberto-casati, le 21 novembre 2016.