Ma description : Le roman de Marc Saporta prend la forme de 148 pages volantes qui sont insérées dans une boîte. Le lecteur lit donc les 148 fragments narratifs dans l'ordre qu'il désire, ce qui donne
5 710 262 148! = 2.556324e+258 possibilités de lecture.
Composition n°1 peut être considéré comme un roman précurseur au livre numérique puisqu'il met de l'avant l'importance de la manipulation du support. L'acte de lecture devient un geste qui n'est plus intériorisé, mais laissé au désir du lecteur. Cette déconstruction de l'ordre chronologique des événements racontés permettrait de le rapprocher des formes numériques combinatoires puisque sa lecture est fragmentée, et de fois en fois, n'est jamais la même. À noter que l'oeuvre a fait l'objet d'une application pour iPad (voir
https://bibliomancienne.com/2011/09/27/on-ne-lit-pas-des-textes-composition-no-1-par-saporta-et-visual-editions-ltd/)