Ma description : Afternoon, a Story est considérée comme étant l'une des premières fictions hypertextuelles et aujourd'hui comme un “classique” du genre. L'oeuvre est composée principalement de texte et le lecteur peut parcourir le récit de plusieurs façons: en appuyant sur la touche “retour” de son clavier, en cliquant sur Y(Yes) et N(NO), cliquer sur des mots du texte pouvant parfois se révéler être des hypertextes cachés, écrire des mots interrogatifs, etc. Le lecteur peut donc lire l'oeuvre de manière linéaire en appuyant toujours sur “retour” ce qui provoque la venue de la suite de l'histoire. Cependant, il n'aura accès qu'à une infime partie de l'histoire (36 pages ou lexies) et cette voie de lecture réduira le récit à la tentative d'élucidation du mystère de l'accident auquel Peter, le personnage principal, fait face. Or, l'oeuvre est beaucoup plus large et complexe, comprenant au total 536 pages ou lexies différentes. Une lecture non linéaire est donc nécessaire afin d'explorer toute la complexité d'Afternoon, a Story. On pourrait qualifier la création de Joyce de fragmentée, labyrinthique, puisqu'elle n'a pas un objectif de finalité, mais plutôt celui d'une exploration de la mémoire du personnage.