Bilan (8 février au 30 avril 2010)

Au cours de mes douze semaines de travail au laboratoire Ex Situ du CRILCQ – site Université Laval, j'ai participé au traitement des fonds d'archives du Centre, plus particulièrement des fonds Édition critique des œuvres médiatiques d'Hubert Aquin (R1), Liquefasc (R4) et Best-sellers au Québec (R6) (pas complété). J'expliquerai en détail le traitement effectué sur chacun des fonds.

Le premier ensemble documentaire que j'ai traité est celui concernant l'édition critique des œuvres médiatiques d'Hubert Aquin (R1, 1984-1992, 9 boîtes). L'inventaire de ce fonds ayant déjà été effectué par Louis, j'ai donc commencé par faire une préparation matérielle des documents (débrochage, tri, élimination des doublons) en vue de la numérisation. Puis, j'ai dressé un plan de classification basé sur les activités du groupe de recherche. J'ai ensuite croisé ce plan avec l'inventaire afin de produire une liste des dossiers par séries et par contenants. Cet outil facilite grandement la recherche. J'ai reclassé les boîtes selon la classification établie, puis j'ai coté les dossiers et identifié les boîtes. Enfin, j'ai rédigé une description du fonds selon les Règles pour la description des documents d'archives (RDDA). Environ 40 heures ont été consacrées à ce fonds d'archives.

Le second fonds sur lequel j'ai travaillé est celui du projet Liquefasc (Littérature québécoise en fascicule) (R4, 1977-1983, 7 boîtes et quelques cardex métalliques). Le traitement opéré sur ce fonds est sensiblement le même que pour le fonds Aquin. Encore une fois, une quarantaine d'heures ont été consacrées à cet ensemble documentaire.

Le dernier fonds qui m'a été attribué est celui des Best-sellers au Québec (R6, 1983-1996, ~12 boîtes). Un inventaire a été réalisé en même temps que les documents ont été triés et débrochés. J'ai par la suite établi un plan de classification et une liste des dossiers par séries. La description du fonds a également été rédigée. La masse documentaire plus importante que pour les autres fonds et l'absence d'inventaire au départ ont fait en sorte que le temps a manqué pour conclure le traitement. Ainsi, il reste à faire la mise en boîte des dossiers (classement physique) et à établir la cotation. Toutefois, le gros du travail a été effectué sur ce fonds.

Liste à puceLes supports numériques (disquettes), les cassettes audio et les microfilms mériteront un traitement un peu plus poussé. Faute d'outils technologiques pour accéder aux informations que ces supports contiennent, j'ai dû les laisser de côté ou les décrire très sommairement. L'intégration de ces documents au projet devra faire l'objet de réflexion. D'autant plus que les informations qu'ils contiennent se retrouvent régulièrement imprimés ou retranscrits dans les fonds. La pertinence de numériser ces supports est donc à vérifier.

Je reconnais que la description des documents aurait pu aller plus loin, au niveau des séries et sous-séries. Toutefois, comme le projet consiste avant tout en la numérisation et que la recherche sera plutôt effectuée grâce aux métadonnées et à la reconnaissance optique des caractères, nous avons convenu avec Dave Dumontier de s'en tenir au niveau du fonds. C'est probablement ce qui explique que j'aie pu terminer le traitement de presque trois fonds durant mon contrat.

Mon passage au laboratoire Ex Situ m'a permis de parfaire mes connaissances et de voir comment s'appliquent concrètement les principes vus lors de mes cours en archivistique. De plus, j'ai découvert le monde de la recherche en littérature. L'histoire du centre de recherche même est fascinante et les thématiques explorées, à tout le moins celles sur lesquelles j'ai travaillé, m'ont paru très intéressantes. J'ai pu constaté toute la pertinence de mettre en valeur et de diffuser le patrimoine documentaire du CRILCQ. Je vous remercie de m'avoir donné l'opportunité de participer à votre beau projet. Bonne chance pour la suite!

Hugues St-Louis 30 avril 2010