====== Typologie de Ryan : types de narrativité ====== Les types sont les suivants : 1.Simple : on retient le terme « unité » : une seule intrigue, un seul narrateur, pas de perturbation ou de distraction. 2.Multiple : récit cadre introduisant des micro-récits non-liés entre eux. Par exemple, //Les mille et une nuits//. 3.Complexe (complex): intrigue présentant des macro-niveaux et des micro-niveaux, une histoire principale et les récits semis-autonomes qui y sont rattachés. (//L’ingratitude//?) 4.Proliférante (proliferating) : le macro-récit est submergé par les micro-récits. (//Des anges mineurs//?) 5.Tramée (braided) : il n’y a pas de macro-niveau de récit, présentations de destins entrecroisés dans le même cadre temporel (//Nikolski//) 6.Diluée (diluted) : L’intrigue est noyée dans l’univers textuel. On en dit plus que ce qui se passe. On peut penser que ce type de texte présente un degré de narrativité moindre. (//À la recherche du temps perdu//) 7.Embryonnaire (embryonic) : L’univers fictionnel est bien créé, mais il lui manque soit un élément de transformation, soit des rapports de causalité entre les événements qui y sont décrits. Cette narration présente une intrigue inintelligible. (//La sorcière//? //Fuir//) 8.Implicite (underlying) : Pas de narrateur!? (xxykrlgnnn!) Roman dialogué, roman purement épistolaire (//Les liaisons dangereuses//?) 9.Figurale (figural) : dans la poésie, l’histoire est suggérée par la mention de noms de personnes et de lieux. 10.Anti-narrativité (antinarrativity) : refus du narratif (Robbe-Grillet, //Instantanés//) 11.Instrumentale (instrumental) : utilisation d’une fiction pour démontrer un argument (Roman à thèse, parabole) 12.Suspendue (deferred) : le dénouement reste inconnu, il viendra plus tard… ou jamais. (//Nikolski//, //Un an//)