fq-equipe:turcotte_elise_2002_la_maison_etrangere
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- | {{:fq-equipe:eturcotte_la_maison_etrangere_bdtoqc_.doc|}} | + | ====== Élise Turcotte (2002), //La maison étrangères// |
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+ | ==== I- MÉTADONNÉES ET PARATEXTE ==== | ||
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+ | Auteur | ||
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+ | Titre : La maison étrangère | ||
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+ | Éditeur : Leméac | ||
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+ | Collection : — | ||
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+ | Année : 2002 | ||
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+ | Éditions ultérieures : | ||
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+ | Désignation générique | ||
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+ | Quatrième de couverture : « Cette maison étrangère, | ||
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+ | Notice biographique de l’auteur : « Saluée comme poète dans les années 1980, Élise Turcotte a remporté à deux reprises le prix Émile-Nelligan, | ||
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+ | ==== II - CONTENU ET THÈMES ==== | ||
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+ | Résumé de l’œuvre : Élisabeth est professeure au collégial et elle écrit une thèse portant sur l’art de l’amour et le corps au Moyen Âge. Son amoureux des six dernières années, Jim, l’a quittée, hanté par son passé. Commence alors un deuil pour Élisabeth, renforcé par ses lectures médiévales, | ||
+ | Parallèlement à cela, Élisabeth fréquente son père, de qui elle est proche, Lorraine, une bibliothécaire instable mentalement, | ||
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+ | Thème principal : Deuil | ||
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+ | Description du thème principal : Le roman est traversé par le thème du deuil. Le mot renvoie à la fois à la douleur d’Élisabeth par rapport à sa rupture amoureuse, à son affliction quant à son corps et à son travail de médiéviste, | ||
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+ | Thèmes secondaires : | ||
+ | Amour (filial et entre un homme et une femme; amitié; sexualité) | ||
+ | Corps (la maison en est la métaphore; désir; vieillesse) | ||
+ | Rapport à l’Autre | ||
+ | Relation père-fille | ||
+ | Enfance | ||
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+ | ==== III- CARACTÉRISATION NARRATIVE ET FORMELLE ==== | ||
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+ | Type de roman (ou de récit) : roman (lyrique) | ||
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+ | Type de narration : autodiégétique (Élisabeth étant à la fois la narratrice et le personnage principal) | ||
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+ | Personnes et/ou personnages mis en scène : | ||
+ | Elizabeth I (Cate Blanchett) : Le long-métrage de S. Kapur, Elizabeth : The Virgin Queen (1998), trouve un écho chez Élisabeth. Elle est fascinée par la séquence de la préparation au trône. Le nom de l’actrice qui interprète la reine est précisé. | ||
+ | William Faulkner : Élisabeth s’imagine passer devant la « Suite Faulkner » et entendre « la voix de l’écrivain noyée dans l’alcool et la chaleur » (p. 174), tandis qu’elle apprend que Jim est à La Nouvelle-Orléans. | ||
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+ | Lieu(x) mis en scène : | ||
+ | Boston (une ville où Élisabeth se sent bien et où elle a rencontré Jim) | ||
+ | Ville non nommée (Montréal ? Il y a des précisions qui pourraient le laisser croire : encadrement par le fleuve, présence de ponts et d’une banlieue, maison de Lorraine à l’« ouest de l’île ».) | ||
+ | |||
+ | Types de lieux : | ||
+ | Appartement (notamment la chambre et le bureau d’Élisabeth) | ||
+ | Bars | ||
+ | Bibliothèque universitaire (collection des livres anciens) | ||
+ | Collège | ||
+ | Fleuve, rives (et, plus généralement, | ||
+ | Maison | ||
+ | Résidence pour personnes âgées | ||
+ | |||
+ | Date(s) ou époque(s) de l' | ||
+ | |||
+ | |||
+ | Intergénérité et/ou intertextualité et/ou intermédialité : | ||
+ | |||
+ | Intergénéricité | ||
+ | Élisabeth écrit son propre livre d’heures : des passages sont cités et se repèrent dans le texte par l’utilisation des italiques. | ||
+ | |||
+ | Intertextualité | ||
+ | Bible, Livres d’Heures, Livre de Kells, Maître Eckart, Ophélie | ||
+ | Bestiaire d’amour, de Richard de Fournival | ||
+ | Bestiaire d’amour, de Jean Rostand | ||
+ | Cantique des cantiques (citation tirée de l’œuvre) | ||
+ | Carmina Burana | ||
+ | Les Causes et les remèdes, de Hildegarde de Bingen (citations tirées de l’œuvre) | ||
+ | Kama-Sutra (citation tirée de l’œuvre) | ||
+ | La Nef des fous, de Sébastien Brant | ||
+ | La petite Sirène, de Hans Christian Andersen (citation tirée de l’œuvre) | ||
+ | |||
+ | Intermédialité | ||
+ | - Musique | ||
+ | Messie, de Georg Friedrich Haendel | ||
+ | Te Deum, d’Arvo Pärt (citation tirée de l’œuvre) | ||
+ | |||
+ | - Cinéma | ||
+ | Le cinéma occupe un rôle référentiel important dans l’œuvre. La narratrice compare sa réalité à celle(s) vue(s) dans des films (notamment historique – Elizabeth : The Virgin Queen —, romantiques et pornographiques). Élisabeth projette des affects dans des images vues et revisionne ou s’invente des scènes mentales. Ce « cinéma mental » lui permet aussi de prendre une distance quant aux événements difficiles qu’elle vit. L’intimité sexuelle est souvent liée au cinéma (jeu et interrogation portant sur la réalité et la fiction, la vie quotidienne et les prouesses sexuelles, les amours tragiques). Élisabeth dévoile l’ambivalence qui l’habite en disant sa fascination à la fois pour l’Elizabeth du film et pour une actrice de porno sadique, Eva B. | ||
+ | Il faut remarquer une utilisation de techniques cinématographiques (effets de rythme – ralentis —, de montage et de découpage de plans – gros plans et caméra subjective). | ||
+ | |||
+ | - Télévision | ||
+ | La télévision est présente par le biais des nouvelles, de l’actualité, | ||
+ | |||
+ | Particularités stylistiques ou textuelles : Quelques tournures de phrases plus lyriques ou évocatrices que d’autres (par exemple, « Ce n’était ni tout à fait sauvage, ni tout à fait violent. Le soir arrivait avec ses aspérités silencieuses. », p. 61, ou « […] il y avait des hypothèses de fuite et de refus, il y avait le visage de Mathieu, apaisé, amoureux, dormant dans les bras d’une femme ayant tout abandonné, et j’étais bien ainsi. Doux chaos. », p. 171). | ||
+ | Il faut remarquer l’importance du corps (surtout féminin) dans l’œuvre. | ||
+ | Quelques rêves d’Élisabeth sont détaillés. | ||
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+ | Auteur(e) de la fiche : Karine Bissonnette | ||
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