Tonnet-Lacroix, Éliane, La Littérature française et francophone de 1945 à l’an 2000, Paris, L’Harmattan, 2003. « L’Épuisement du roman », p. 275-294. Concepts : autobiographie et autofiction, biographie, nouvelle, réécriture, le roman minimaliste (impassible), postmodernisme De l’autobiographie à l’autofiction (p. 276-280) : « Le mot d’autofiction, parfois contesté, va pourtant faire fortune, peut-être justement parce qu’il échappe au classement rigoureux et convient à l’esprit d’une époque sceptique à l’égard de la vérité et aimant le complexe et l’indécidable. Il sera ensuite souvent employé pour désigner un mixte de vérité autobiographique et de fiction romanesque, grâce à quoi l’écrivain totalement libre peut brouiller les frontières entre le vécu et le fictif pour faire coexister les pactes contradictoires, ou plutôt les annuler l’un par l’autre. » p. 278 « Inépuisable roman ? », p. 295-316. Tonnet-Lacroix touche sur les concepts de « Nouvelle fiction », « hantise », « roman noir » « réalisme ». « hyperréalisme froid » (« trash », « naturalisme cynique », « nouvelle tendance ») : « La description des réalités peut aller jusqu’à l’hyperréalisme », par la précision, la crudité des détails les plus terre-à-terre ou les plus obscènes, et cet hyperréalisme s’accompagne souvent d’un ton sec et froid, apparemment insensible. Ce ton comme indifférent, amoral, est au diapason d’une époque [les années 1990] désillusionnée. » p. 312