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fq-equipe:rapport_litterature_quebecoise

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Rapport d’analyse des fiches sur la littérature québécoise contemporaine

1. GASQUY-RESCH, Yannick, Littérature du Québec, Vanves, EDICEF, « Histoire littéraire de la francophonie », 1994. (Fiche 1)

2. LAURIN, Michel, Anthologie de la littérature québécoise, Anjou, CEC, 1996. (Fiche 2)

3. LORD, Michel et André CARPENTIER (dir. publ.), Nouvelle québécoise au XXe siècle : de la tradition à l’innovation, Québec, Nuit blanche éditeur, 1997. (Fiche 3)

4. GAUVIN, Lise et Gaston MIRON, Écrivains contemporains du Québec, anthologie, Montréal, L’Hexagone, 1998 (1989). (Fiche 4)

5. PROVENCHER, Serge, Anthologie de la littérature québécoise, Saint-Laurent, ERPI, 2007. (Fiche 5)

6. LAURIN, Michel, Anthologie de la littérature québécoise, Anjou, CEC, nouvelle Éd. 2007. (Fiche 6). De nombreux ajouts et changement ayant été faits, j’ai donc conservé les deux éditions (voir fiche 2).

7. BOUVIER, Luc et Max ROY, La littérature québécoise du XXe siècle, Montréal, Guérin, 1996. (Fiche 7)

8. WEINMANN, Heinz et Roger CHAMBERLAND (dir. publ.), La littérature québécoise, des origines à nos jours, Montréal, Hurtubise HMH, 1996. (Fiche 8)

9. LACOURSIÈRE, Jacques, Histoire populaire du Québec : 1960-1970, Québec, Septentrion, 2008. (Fiche 9)

10. BIRON, Michel, François DUMONT et Élisabeth NARDOUT-LAFARGE, Histoire de la littérature québécoise, Montréal, Boréal, 2007. fiche 10

Remarque: Des tableaux sont associés à chaque intertitre. On peut retrouver le document entier sous le lienTableaux littérature québécoise

Contexte de la période dite « contemporaine »

Première remarque, les ouvrages ne s’entendent pas sur une définition de la période contemporaine et, par conséquent, les dates inaugurales de la période tendent à varier. Cependant, on constate que, mis à part deux exceptions, la période contemporaine commence après le début de Révolution tranquille (ou avec celle-ci) et que la moitié des ouvrages consultés font débuter cette période soit en 1976 ou en 1980 (coïncidant donc soit avec l’élection du Parti québécois [ou les Jeux olympiques de Montréal] ou avec le premier référendum au sujet de la souveraineté du Québec). De fait, ces événements reviennent presque systématiquement dans les ouvrages consultés, mis à part l’ouvrage de Lacoursière qui, de toute façon, traite de la décennie 1960-1970 uniquement. Des différents éléments qui se démarquant, j’aimerais souligner l’apparition de la littérature québécoise dans le programme d’enseignement, que ce soit au niveau secondaire, collégial ou universitaire. Il faut aussi noter qu’une grande partie des ouvrages présentés dans cet échantillon sont destinés à des professeurs et des étudiants des niveaux collégial et universitaire. Aussi, nous pouvons remarquer que certains éléments représentés dans ce tableau sont liés aux phénomènes littéraires que nous retrouverons au dernier tableau : le féminisme avec les écritures féminines, les changements de politiques d’immigration avec les écritures migrantes, les échecs référendaires avec un essoufflement de l’écriture nationaliste. Dernier point, peut-être est-ce parce que j’ai fait sciences pures plutôt que sciences humaines au cégep, mais j’ai un mal fou à départager les phénomènes politiques, historiques et sociaux. Peut-être que les catégories sont un peu trop perméables pour être vraiment opérantes. Peut-être devrions-nous les changer pour « événements politiques », « phénomènes sociaux » et « événements culturels »?

Auteurs et œuvres déterminants :

Résultats :

157 auteurs dénombrés dans nos fiches

103 œuvres dénombrées

Là-dessus, voici la courte liste des auteurs revenant dans la moitié ou plus des ouvrages consultés : Yves Beauchemin, Ying Chen, Réjean Ducharme, Jacques Godbout, Louis Hamelin, Anne Hébert, Danny Laferrière, Francine Noël, Jacques Poulin, Gabrielle Roy Sylvain Trudel et Yolande Villemaire. Jacques Poulin est le grand champion, il est cité dans tous les ouvrages consultés mis à part celui traitant de la nouvelle littéraire. Son roman, Volkswagen blues est d’ailleurs le plus fréquemment cité (5 fois). Ces auteurs représentent somme toute assez bien le tableau des différents phénomènes littéraires que observés dans cette période (écritures féministes – Yolande Villemaire, écriture migrantes - Ying Chen et Danny Laferrière, écriture « best-sellers » - Yves Beauchemin et Francine Noël…)

Institution littéraire

Nous cherchions à référencer les naissances et morts de maisons d’édition, de revues et les nouveaux prix littéraires. En tout, 13 maisons d’éditions, 35 revues et 2 prix littéraires sont mentionnés. Je crois que la prédominance des revues dans ce relevé s’explique par le lien très fort entre certaines de ces revues et différents phénomènes littéraires relevés. La multitude de revues féministes est mise en lien avec la vigueur de l’écriture féministe et féminine de la fin des années 70 et du début des années 80. On remarque aussi que Yolande Villemaire figure parmi les auteurs les plus fréquemment mentionnés de notre tableau précédent. On peut aussi mettre en rapport des revues traitant d’enjeux transculturels (Vice Versa) avec les écritures migrantes. Notons aussi qu’une assez grande quantité de revue publiant des nouvelles littéraires sont mentionnées dans l’ouvrage sur la nouvelle québécoise. Reste que, si certains éditeurs sont mentionnés, ils sont très rarement mis en lien avec une forme littéraire ou une autre. Il n’y a pas vraiment de phénomène du type « les romanciers impassibles des éditions de Minuit » présentés dans les ouvrages examinés, ce qui ne veut pas dire que de telles associations entre un courant littéraire et une maison d’édition ne sont pas présentes au Québec ; si elles existent, elles ne sont tout simplement pas nommées. Au sujet des prix littéraires, il pourrait être intéressant de sortir la liste depuis 1980 (disons) des principaux prix littéraires et de leurs récipiendaires. Il semble que le sujet ne soit pas vraiment abordé dans les manuels sur la littérature québécoise. Nous pourrions relever les récipiendaires des Prix du Gouverneur général, Prix David, Prix des libraires, du Salon du livre de Montréal et du Salon du livre de Québec, le prix Anne Hébert…

Courants littéraires émergeants

À consulter ce tableau, on peut constater que certaines catégories reviennent d’un ouvrage à l’autre (écriture des femmes, écriture migrante, écriture de l’intime) et que d’autres peuvent être facilement recoupées : écritures voyageuses avec celle de l’américanité et l’écriture migrante ; écriture métissée avec l’écriture postmoderne et le roman baroque ; peut-être pouvons-nous rattacher les écrits urbains avec l’énigmatique « écriture critique teintée d’humour de la jeune génération »… Donc, bien que très diversifié, ce tableau s’accorde bien avec ce que nous retrouvons dans celui sur le contexte de l’époque et celui présentant les différents auteurs et œuvres.

À venir :

VAILLANCOURT, Claude, Anthologie de la littérature québécoise, Montréal, Chenelière éducation, 2008, 286 p. (fiche 11)

GATTI, Maurizio, Littérature amérindienne du Québec : écrits de langue française, préface de Robert Lalonde, Montréal : Hurtubise HMH, c2004, 271 p. (fiche 12)

HAMEL, Réginald (dir. publ.), Panorama de la littérature québécoise contemporaine, Montréal, Guérin, 1997, 822 p. (fiche 13)

fq-equipe/rapport_litterature_quebecoise.1259007653.txt.gz · Dernière modification : 2018/02/15 13:56 (modification externe)

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