NEPVEU, Pierre (1999 [1988]), L’écologie du réel : Mort et naissance de la littérature québécoise contemporaine, essai, Montréal, Boréal Compact.

NOTES DE LECTURE Résumé : Un des premiers ouvrages, sans doute, qui aborde la question de la littérature québécoise contemporaine. L’auteur tente de faire le point au moment où cette littérature contemporaine « apparaît », « meurt » et « naît » si l’on peut dire. Il tente, à travers plusieurs figures importantes de voir comment la littérature et les idéaux de la Révolution tranquille prépare le terrain à de nouvelles formes et de nouvelles incarnations. Dans l’ « Avertissement » (écrit en 1998) = Il marque clairement sa position par rapport à la littérature contemporaine : « La situation littéraire et culturelle des années quatre-vingt, caractérisée par un sentiment de “l’après” et par un éclatement du champ culturel, a représenté une occasion privilégiée de relire la tradition québécoise, de la déplacer, de l’interroger sous de nouveaux angles, au-delà de la nostalgie et d’un pessimisme parfois salutaire. […] Ce qui me parait essentiel, c’est que le refus de la pure nostalgie soit en même temps, aussi fortement, un refus de l’amnésie. Il y a en l’occurrence l’occasion de réévaluer, de repenser le mode d’être de la littérature et de la culture québécoise, moins en tant que littérature ou culture “nationales” qu’en tant que contemporaines : sur un fond de catastrophe et d’étrangeté, d’éclatement et de burlesque, mais aussi dans la mesure où l’imaginaire traversant ces figures élabore une véritable “écologie du réel”, configure ce “territoire imaginaire” dont ont parlé Michel Morin et Claude Bertrand. » (9-10) But de l’ouvrage : « Cette démarche a une composante “herméneutique” : à partir d’une situation historique spécifique (celle du Québec des années quatre-vingt), elle consiste à faire retour sur des figures clés de la littérature québécoise moderne, en cherchant à en retraverser le sens, à en capter le dynamisme conceptuel et rhétorique. Dans cette perspective, loin de constituer des pôles contraires, la tradition et le nouveau sont en situation d’échange, de dialogue, d’interpénétration : c’est là, pour moi, un postulat méthodologique premier, essentiel, qui indique assez ce que je dois à l’école herméneutique allemande et, en particulier, aux thèses de Gadamer, Jauss et Iser. » (10) « Il s’agit d’abord d’interroger dans les textes et les œuvres un certain mode d’être de la conscience québécoise et, plus largement, un mode d’être du psychisme et de l’imaginaire contemporains, mais au sens où “mode d’être” signifie aussi “mode d’éclatement”, et où l’un renvoie toujours à l’autre et au pluriel. » (10)

Le but de l’ouvrage est essentiellement de relire la Révolution tranquille et certaines figures qui l’ont hantée. Voir p.15-16

Chap 1 – Le commencement d’une fin [photocopie]

- S’interroge sur l’expression de « littérature québécoise », postulant la fin d’une littérature québécoise : « Ce qui, naturellement, signifierait non pas sa pure abolition dans le néant mais plutôt le fait que cette appellation ne recouvre plus rien d’essentiel ou de substantiel, et qui pourrait nous entraîner à parler désormais, avec un certain à-propos, d’une littérature post-québécoise. Cette hypothèse n’est pas gratuite. Elle trouve d’emblée une validité dans le fait que, des années soixante aux années quatre-vingt, c’est l’écriture qui s’est peu à peu imposée comme une notion substantielle, aux dépens de toute perspective littéraire. Il y a là un fait bien connu : à la littérature conçue comme un projet fondé sur une mémoire collective et une visée totalisante, se sont substituées la pluralité, la diversité, la mouvance des textes, comme l’eau toujours changeante d’un même fleuve : le fleuve sans fin de l’Écriture, utopique et extatique, s’écoulant éternellement vers le Nouveau et l’Inconnu […]. » (14) - Le «thème de la mise à mort de la littérature […] a constitué dès l’origine, paradoxalement, un élément essentiel du projet littéraire québécois moderne. » (14-15) - La suite porte sur les grands aspects de la Révolution tranquille : réactivation d’un certain passé, la revendication d’une lucidité qui sert d’arme contre le tragique de l’existence, forte conscience de soi qui implique une pratique de la négativité, un passage à l’action : tout cela « en faisant de la littérature l’événement même d’une prise de conscience, en y nouant la crise existentielle où l’on reconnaît que l’on porte en soi une carence fondamentale, un manque à être qui vient du passé et persiste dans le présent. » (18) Aussi, émergence d’une « conscience aigue du temps : foi dans le progrès, mais aussi sentiment tragique de ce creux, de cette éternité du mal québécois empêchant le progrès. » (18) - « Ce qui définit cette entité que l’on commence à désigner, dans les années soixante, comme “la littérature québécoise”, c’est précisément cette destruction créatrice que veut assumer la littérature elle-même. » (18) - Dans un deuxième temps : « La conscience malheureuse, la conscience tragique cherche alors à se sauver par l’ironie, l’humour, le burlesque. » (20) - « L’épopée québécoise se voudrait fable, rassemblement grandiose, mais l’épopée se dégrade, devient jeu et roman. » (21) - L’idée d’un passage vers le narratif et déjà présent : La Révolution tranquille serait un âge de la « crise de la poésie » « qui cherche sa guérison et son exacerbation dans la prose. » (22) Chap. 2 – La prose du poème

Sur Saint-Denys Garneau (analyse de son œuvre) : « Le prosaïsme de Garneau participe (esthétiquement) de la contradiction inévitable d’une pensée qui croit encore de toutes ses forces à l’unité, à l’harmonie, à la transcendance, à la vérité, mais qui ne parvient plus à en trouver le fondement et se met à errer en quête d’une solution impossible. » (36) Chap. 3 – L’exil comme métaphore

Chapitre sur les différentes figures qui ont traversées la Révolution tranquille, plus particulièrement les couples Crémazie/Nelligan et Saint-Denys Garneau/Grandbois. Réflexions et figures nourries par la notion d’exil, « notion centrale qui, dans toute sa polyphonie historique et métaphysique, réelle et mythique, objective et subjective, va maintenant servir de catalyseur pour cette sorte de réaction en chaîne qu’a été la naissance de la littérature québécoise moderne » (46-47). Notion qui a « valeur de symbole et de symptôme » (50), associée à d’autres maux : l’aliénation, la folie, la dépossession = on se sert de tout cela pour donner forme à la littérature moderne, façon de conjurer le mauvais sort. « À une littérature de l’exil succédera l’exil de la littérature, fondant une écriture déconstructive… » (59) Conduit à un paradoxe : d’un côté, la valorisation de l’action et de la parole et, de l’autre, discours sur la mort, l’ennui, l’exil, la folie. Ce serait comme si, d’un côté, on affrontait une réalité de progrès finalement effrayante et que, de l’autre, on finissait par se réfugier dans la fiction. (si je comprends bien…) « Le projet d’une littérature enfin québécoise s’est concrétisé à la fois à travers une certaine pratique d’écriture et de multiples lectures et relectures. » (43) – « la lecture est ici un acte fondateur. » (44) « La littérature québécoise est, à la lettre, une fiction : élaboration de significations, de symboles, de mythes à l’intérieur d’un espace-temps spécifique. Production de récits à partir des poèmes, des récits, des œuvres, une production qui est aussi une projection de désirs, de fantasmes collectifs (classes, groupes, nation). » (45) « Le discours sur (et de) l’exil […] détermine le lieu imaginaire de la littérature québécoise et le champs de son écriture. » (53) Chap. 4 – Un trou dans notre monde

Chapitre où il compare la lecture de Saint-Denys Garneau et celle d’Alain Grandbois faites pendant la Révolution tranquille. Dureté et passion pour Saint-Denys Garneau, rejet et identification. Grandbois aurait d’abord été valorisé mais c’est finalement SDG qui devient la figure emblématique des prises de conscience de cette période et, donc, on peut le supposer, le « père » de l’écriture contemporaine. « Alors, Saint-Denys Garneau peut véritablement apparaître comme un fondateur, le premier ici qui ait perçu et concrétisé dans une forme littéraire la collectivité comme réunion des solitudes, la modernité comme épopée malheureuse, procession de fils orphelins dans le désert du monde qui est le désert de la pensée enfin responsable d’elle-même. » (74) Chap. 5 – La tombée du temps

Rejet ET récupération (distanciée, parodique, etc.) du passé au moment de la RT. / « La littérature, en particulier, fait advenir une conscience au présent, en train d’advenir à l’existence, et par là forcément hantée par une mémoire qui lui donne son sens, mais dont elle cherche aussi à se soulager par l’ironie et l’humour. » (79) « Synthèse fulgurante de toute une expérience typiquement contemporaine qui consiste à vivre le temps historique comme temps de la destruction ou de la disparition (effective ou imminente). » (85) « Tout se passe comme si la conscience contemporaine ne pouvait plus vivre le temps que sur le mode d’un incessant retour du refoulé. Non plus autorité du passé, non plus la passé comme origine ou fondement : plutôt présence du passé, son insistance même comme hantise, comme retour des fantômes. » (90) « …l’archaïque qui concerne toute la problématique de l’identité à l’époque contemporaine. » (93) Chap. 6 : Histoires imaginaires

Sur la volonté de « reconstituer un récit, une trame narrative, à partir d’un sentiment d’extrême difficulté, voir d’impossibilité. » (95) - Raconter l’irracontable. La poésie nourrit le romanesque à venir, mais « il faut que la poésie meure, qu’elle soit un genre mort, pour que le roman advienne » (113) → Passage important : « Que le roman québécois moderne ait trouvé son élan définitif durant ces années où la poésie affirme sa souveraineté mais affronte en même temps une crise […]. Que le roman ait trouvé là quelque énergie inépuisable, cela ne peut manquer de susciter un certain nombre de réflexions. » Il donne trois observations sur « le rôle positif joué par la poésie à l’égard du roman » : 1- la poésie comme facteur d’émulation pour une tradition romanesque jugée faible 2- En annonçant le récit à venir – ouvre l’espace de la narrativité 3- narrativité qui se nourrit de la poésie du pays (102) Chap. 7 : Gilchrist Langenoir

Sur le grotesque et le burlesque des années 60, illustrés particulièrement par Gilbert Langevin et qui devient ironie dans les années 1970. Chap. 8 : Abel, Steven et la souveraine poésie

Sur Beaulieu. Comment il met en scène les deux figures du poète et du romancier. Le non-poème de Miron devient marquant, et est repris par le roman. Chap. 9 : Ontologie et écologie

Sur Brossard. Passage de la poésie à la prose : « Si la prose n’a pas pour Brossard la forme même du désastre de la poésie, comme chez Victor-Lévy Beaulieu, elle apparaît en tout cas résolument comme un passage à l’inessentiel, au contingent. » (146-147) C’est dans ce chapitre qu’il explicitera plus avant son concept d’écologie : la notion de « recyclage » devenant « un des aboutissements désormais réalisés de la modernité et des idéologies qui s’y rattachent. L’écologie est l’au-delà du non-sens moderne, la reprise de celui-ci à même la vision d’un système complexe de forces, d’une organisation des ressources vitales. » (151) Sur le féminisme de façon plus générale : « L’énergétisme dans le discours féministe des années soixante-dix (pas seulement chez Brossard) comporte la même urgence et implique une démarche qui passe aussi par un recyclage du déchet (le réel “féminin”, la parole “féminine” comme déchet), par l’élaboration d’un [sic] nouvelle économie du réel et de l’esprit qui implique l’intégration du “bruit” féminin comme facteur d’information. » (154) Chap. 10 : L’énergie des formes

Catastrophisme et angélisme. Poulin et Villemaire. « La conscience de “la fin du monde”, déterminée dans le discours contemporain par la peur du nucléaire et par la conscience écologique, se trouve au Québec sur-déterminée par la fragilité existentielle de la communauté elle-même. Nous pensons l’être dans un rapport particulièrement angoissé avec la mort (possible, imminente, crainte, fantasmée). Mais par un curieux retournement, c’est précisément cette dimension apocalyptique ou catastrophique qui donne à la littérature québécoise moderne l’essentiel de sa force. » (156) Un « courant majeur de la littérature québécoise contemporaine : la rhétorique du désastre y aura été d’une manière constante créatrice d’un nous. » (157) Entre l’utopie et le désastre (157) Sur le catastrophisme : « perte de sens de l’histoire, caractère problématique du réel lui-même, fragmentation du territoire de la culture, perte de solidarités sociales ou tentative de redéfinition de celles-ci. » (159) « Le réel contemporain est vécu (écrit) chez Villemaire comme un hypertrophie des représentations et des codes : le sujet est “malade d’images”. Cette surabondance chaotique est la condition première, mais non suffisante, d’une ritualisation de la culture. » (168-169) « Une des thèses centrales du présent ouvrage est que le catastrophisme se trouve au cœur même de la modernité québécoise et cela, selon au moins deux sens complémentaires : 1. dans le rapport constant, fondamental, que cette modernité a créé et maintenu avec une identité “désastreuse” (vide ontologique et historique, aliénation délirante, bourbier collectif, etc.) ; 2. dans la conscience croissante de ce qui, dans la modernité même, relève de la “catastrophe” : perte de solidarités, solitude du moi, fragmentation, destruction permanente, conflit insoluble entre sens du progrès et sentiment du vide, entre affirmation du nouveau et conscience de la répétition. Ces deux dimensions du catastrophisme québécois se renforcent l’une l’autre, et constituent à mon avis les bases d’une pensée énergétique qui traverse déjà les années soixante et se conçoit, à travers le thème de l’identité, comme reconquête d’une force. Pourtant, elle définit en même temps le sujet québécois moderne comme un extraordinaire consommateur de formes (courants, tendances, modes, images), car la forme, avant d’être sens, est précisément force, configuration-tension énergétique. » (176) Chap. 11 – L’ère de la sensation vraie

« Refluement de thèmes et figures qui connotent, dans la poésie québécoise des années 1980, la raréfaction ou la perte de substance : l’exil, la solitude, la mélancolie, le désert, le désastre, la mort, - et comme à la cime ou à la fine pointe de ces figures : la danse, l’ange, la lumière. » (182) « … cette “non-identité” qui caractérisera les années quatre-vingt, non-identité reprise à la fois sur le mode de la perte et du jeu, assumée simultanément comme catastrophe et comme valeur. » (183) « Il y avait du futur dans la poésie du pays ; il y avait de l’extrême présent dans la poésie formaliste ; il y a énormément de passé et de mémoire dans la poésie post-formaliste. » (186) Chap. 12 – Écritures migrantes

« Pourtant, deux faits majeurs confèrent à l’écriture migrante des années quatre-vingt une signification particulière. Le premier tient au fait que l’imaginaire québécois lui-même s’est largement défini, depuis les années soixante, sous le signe de l’exil (psychique, fictif), du manque, du pays absent ou inachevé et, du milieu même de cette négativité, s’est constitué en imaginaire migrant, pluriel, souvent cosmopolite. […] Le deuxième fait important qui caractérise l’écriture migrante des années quatre-vingt, c’est sa coïncidence avec tout un mouvement culturel pour lequel, justement, le métissage, l’hybridation, le pluriel, le déracinement sont des modes privilégiés, comme, sur le plan formel, le retour du narratif, des références autobiographiques, de la représentation. En d’autres termes, l’écriture migrante peut être dans beaucoup de cas, presque trop naturellement, typiquement post-moderne. Il y a ici le danger du cliché mais aussi la possibilité d’une convergence qui ne cesse de se vérifier depuis quelques années entre la montée des écritures migrantes et le fait que l’écriture québécoise dans son ensemble n’ait jamais été autant cosmopolite et pluri-culturelle. » (200-202) « De nombreux textes des années quatre-vingt mettent en action cette espèce de fébrilité, d’agitation de la nostalgie : course folle à travers des traces perdues, confusion entre l’ailleurs et l’ici, le passé et le présent. » (203) « 1. L’ici se constitue dans l’étrangeté. Ce caractère étranger n’est pas accidentel, passager, il est au contraire constitutif de toute expérience contemporaine de l’ici-maintenant. Il y là comme la clôture qui fait passer du profane au sacré, et qui ouvre l’espace de l’épreuve du rite. 2. L’ici contemporain se définit fondamentalement comme expérience du désordre encore une fois non pas contingent ou momentané, mais persistant, toujours renouvelé. Cela a pour conséquence que l’habitation du réel devient d’abord et principalement une expérience de reconnaissance, de partage entre des champs de signes hétéroclites. […] 3. L’ici se manifeste sous le double signe du désastreux ou du monstrueux d’une part, et du burlesque et du ludique d’autre part. […] 4. Le texte migrant donne ainsi à lire l’expérience de l’ici dans une ambiguïté, typique de tous les rituels, entre le sérieux et le ludique, le réel et l’imaginaire. […] « Le métissage, la transculture ne sauraient être simplement donnés, dans la pure allégresse d’une traversée des signes. En donnant à lire cette traversée comme une épreuve, en posant le réel en termes de brouillage, de partage à effectuer, de reconfiguration à construire, le texte migrant ou immigrant participe d’une véritable écologie de l’ici qui est l’une des lignes de force de l’imaginaire contemporain. » (209) « Toute réflexion sur le métissage et la trans-culture se doit, me semble-t-il, de prendre acte de cette ambiguïté qui traverse la conscience contemporaine elle-même : d’un côté, cette peur de la pollution, souvent paroxystique ; de l’autre, ce culte de l’hybride et de l’impureté (Scarpetta) qui traverse les productions culturelles. […] Ce sont là, vraisemblablement, les deux faces d’une même réalité psychique, d’un même imaginaire que toutes les écritures “migrantes”, “immigrantes”, transculturelles, métissées, métèques, post-modernes, etc., investissent, travaillent et déplacent à des degrés divers. » (210) « Écologie de l’ici : aménagement, gestion des ressources, gestion du moi, vision systémique et environnementale, rituels de séparation et de reconfiguration, rituels de l’impureté à la fois menaçante et créatrice, jeux de formes, conscience des énergies. » (210) CONCLUSION La pluralité des centres Voir photocopie. « … la nouvelle culture québécoise : indéterminée, voyageuse, en dérive, mais “recueillante”… » (217) « C’est à une véritable redéfinition du lieu que travaillent un grand nombre d’œuvres des dernières années. » (218)

Synthèse : En somme, Pierre Nepveu, un peu à la manière de ceux dont il parle, raconte et explique le présent et le futur par une relecture de la Révolution tranquille, elle-même expliquée à travers les grandes figures qui l’ont hantées (la relecture). Il annonce, entre autres, le passage de la poésie vers la prose. Il faut noter également que son acception du terme contemporain est relativement ambiguë. Il est clair, de par sa position dans le temps, qu’il ne considère pas que « le contemporain » naît en 1980, mais englobe plus ou moins la fin des années 1970 et le début des années 1980 – Il faut cependant retenir qu’il a conscience que cette littérature est marquée par un sentiment de « l’après », bien sûr lié aux événements politiques. Il sera intéressant de voir, en tout cas, comment son discours est ou non reconduit par les discours suivants sur le contemporain.