Majorano, Matteo (dir.), Tendance-présent, Bari, Edizioni B.A. Graphis, 2007.
Études de cas : Marie Nimier à Patrick Deville, Maryline Desbiolles, P. Senges,
Majorano, M. « Pour une “jeune critique” », p. VII-XII.
La littérature de l’extrême contemporain est une littérature d’excès, c’est-à-dire dans sa production excessive des marchandises (surtout quand il s’agit du romanesque).
Pasquier, R. « Espaces Communs. Hétérotopies romanesques : François Bégaudeau, Arno Bertina », p. 182-213.
Le roman français de l’extrême contemporain a tendance à un souci politique, distinct de l’engagement militant et de l’étude sociologique. L’espace est utilisé pour penser la communauté.
Secondino, N. « Du passé au présent : le cas de Verlaine, Rimbaud, Flaubert », p. 243-260.
Jabès, Zalberg, Goffette, Bergounioux, Billot.
La littérature de nos jours porte un intérêt spécifique aux grandes figures du XIXe siècle. On témoigne donc d’une présence vive de ces figures dans la littérature actuelle.
Secondino, N. « Retour au XIXe siècle : Michon, Ernaux, Desbordes », p. 261-276.
« Il apparaît que la nature insaisissable des textes contemporains n’est pas un produit exclusif de notre temps, mais un héritage du XIXe siècle. La présence de cette époque dans la prose actuelle parvient ainsi à rapprocher d’un côté, les critiques et les “lecteurs professionnels” de l’actualité littéraire et de l’autre, les “lecteurs amateurs”, qui ne s’intéressent qu’à l’extrême contemporain, des classiques. » (résumé, p. 329)