Littérature, « Situation de la fiction », n° 77, février 1990. Varga, A. K, « Le récit postmoderne », p. 3-22. Écrivains étudiés : Ndiayé, Toussaint, Echenoz, Tournier, R. Camus, « Ce qui caractérise le plus profodément peut-être la nouvelle littérature post-moderne, c’est la renarrativisation du texte, c’est l’effort de construire du nouveau des récits. » (p. 16) « À ce début de l’ère postmoderne, cet effort ne peut sans doute encore se faire que sur le mode ironique, dans le sens large que le romanesque allemand donnait à ce terme. Dans la littérature, cette ironie adopte deux formes, celle de la réécriture et celle du déguisement. » (p. 17) Du côté de la réécriture, c’est souvent le roman historique qui sert de base, donnant le roman historique postmoderne – ce dernier « présente une option anthropologique et ontologique plus vaste [que celui de la modernité] : faire revivre les histoires, c’est-à-dire les intrigues et leurs motivations, dans leur vertigineuse pluralité, c’est repartir, au-delà du politique, à la rechereche du sujet, c’est recontextualiser l’homme aujourd’hui. » (p. 19-20)