Table des matières

Liberté 1986-1992_Jean-Pierre Issenhuth

PORTRAIT D’UNE CRITIQUE OU D’UN CRITIQUE

A) Informations générales

Textes étudiés :

Nom du critique : Jean-Pierre Issenhuth

Statut institutionnel du critique : Poète, écrivain, professeur et conseiller pédagogique au primaire et secondaire. Membre du comité de rédaction de la revue Liberté de 1987 à 2000, critique de poésie au Devoir de 1991 à 1996.

Forme de la chronique (consacrée à quel genre? Fait-elle quelques lignes ou quelques pages ? Y’a-t-il plusieurs livres dans la même chroniques? Etc.) : Variable. Cette fiche rend compte de billets, de chroniques, de brèves…

Genre du texte : Vue d’ensemble critique, billet d’humeur

Place des textes dans l’économie globale de la revue : Chronique « Poésie » ; dans la section chronique, juste avant « Pour non-liseurs » qui se trouve complètement à la fin.

Événements littéraires québécois mentionnés : Aucun.

B) Informations métacritiques

Posture générale du critique (ton, point de vue, etc.) : Le critique est souvent mordant, assez dur, voire méprisant.

Réflexions générales sur la littérature québécoise contemporaine : Se désole des questionnements perpétuels sur la réception et le succès de la poésie québécoise. Considère que la poésie entre 1975 et 1980 a été marquée par de bons recueils, à la fois liés au monde extérieur et teintés d’intériorité; à la fois animés d’un souci de travail formel et intelligibles.

Se moque de la recherche de nouveauté à tout prix et de la poésie-divertissement qui se donne en spectacle (colloques, tribunes, etc.) La vraie poésie ne s’abaisse pas à ces choses.

Relève une publicité littéraire mettant en scène une jeune auteure qui affirme « Si je n’écris pas, je suffoque. » Se moque de cette grandiloquence un peu juvénile.

Juge qu’il s’écrit trop de poésie, de surcroît de poésie franchement risible.

Se moque allègrement de l’œuvre de France Théoret et de la réception enthousiaste qu’en fait la critique de Voix et images. Les réflexions théoriques et la présence envahissante du corps dans les textes et la critique lui semblent autant d’avenues stériles, prétentieuses et ridicules. Se moque des textes de femmes poètes publiés en 1988-1989.

Élection de certaines œuvres ou certains écrivains : Gilles Cyr, Sol inapparent ; Robert Mélançon Peinture aveugle ; Denys Néron, L’équation sensible ; Pierre Des Ruisseaux, Lettres ; Pierre Nepveu, Mahler et autres matières ; Michel Lemaire, L’envers des choses ; Pierre Morency, Effets personnels, Jacques Brault.

Valorisation de lieux éditoriaux : Trouve dommage que les Éditions de L’Hexagone publient en si grande quantité, les œuvres de qualité s’y perdant.

Valorisation d’événements littéraires : Aucune.

Valorisation d’esthétique(s) particulière(s) : Aucune.

Autres valeurs ou enjeux défendus : Aucun.

Autres remarques : Aucunes.

Lecteur/lectrice : Rosalie Dion-Picard