PORTRAIT D’UNE CRITIQUE OU D’UN CRITIQUE
Textes étudiés :
Nom du critique : Jacques Godbout
Statut institutionnel du critique : Auteur, cinéaste, journaliste
Forme de la chronique (consacrée à quel genre? Fait-elle quelques lignes ou quelques pages ? Y’a-t-il plusieurs livres dans la même chroniques? Etc.) : Variable chronique d’humeur sur des sujets liés à la culture québécoise.
Genre du texte : Textes d’opinion; chroniques.
Place des textes dans l’économie globale de la revue : Variable ; voir plus haut.
Événements littéraires québécois mentionnés : Aucuns.
Posture générale du critique (ton, point de vue, etc.) : Désabusé, pessimiste, critique.
Réflexions générales sur la littérature québécoise contemporaine : La culture serait désormais commerciale. Ainsi, écrivains et éditeurs n’auraient plus que des relations d’affaires. Tous les arts seraient désormais soumis à un régime de subvention, qui promeut le conformisme. Godbout critique le système de financement étatique (bourses de création), qui se substitue au marché. La littérature devient dépendante des subventions attribuées par des comités qui ont un pouvoir immense sur le champ littéraire. Les arts ne constitueraient donc plus une façon d’établir de nouvelles règles morales, mais bien une activité de bonne société.
Élection de certaines œuvres ou certains écrivains : Non.
Valorisation de lieux éditoriaux : Non.
Valorisation d’événements littéraires : Se moque des séances de signature, qu’il compare à l’usine.
Valorisation d’esthétique(s) particulière(s) : Non. Autres valeurs ou enjeux défendus : L’indépendance n’existerait pas sans la culture distincte du Québec ; le oui est l’aventure, le non la sécurité, le beige. La valorisation de la pauvreté des moyens (plutôt que du talent) dans la culture québécoise serait une construction de la génération d’artistes « ordinaires », égalitaires, nés entre 1945 et 1955.
Autres remarques : Aucunes.
Lecteur/lectrice : Rosalie Dion-Picard