L’Atelier du roman, « France, le roman au présent », n°3, 1994.
Muray, P, « La Littérature à dormir debout », p. 5-23. Muray lamente l’état de la prose contemporaine. En attaquant Christian Bobin, Jean-Marc Roberts, Jean Vautrin, il se demande « comment a-t-on pu en arriver là ? … Comment la prose, pour dire le vrai, est-elle si vite retombée en poésie comme on retombe en enfance ? »
Proguidis, L, « Le Volcan du concret n’est pas complètement éteint », p. 25-
« Dans une phase de stérilité de l’art, le critique devient doublement ridicule, ennuyeux et déplaisant. L’artiste s’accommode tant bien que mal à sa situation de disgrâce. Mais le critique, généralement, se croit obligé de continuer sérieusement à commenter, analyser et présenter les oeuvres – les oeuvres ! – comme si de rien n’étaient. Il produit même un discours de plus en plus raffiné, subtil, travaillé ; il peaufine son style, ses outils ; il s’exerce ; il devient d’autant plus perspicace. Mais sur quoi ? Sur le vide. » (introduction)
« rien d’important n’est sorti ces derniers années »