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===== IV- MISE EN CONTEXTE INSTITUTIONNELLE ET SOCIO-ÉDITORIALE ===== | ===== IV- MISE EN CONTEXTE INSTITUTIONNELLE ET SOCIO-ÉDITORIALE ===== | ||
+ | __Ligne directrice :__ Cette partie sera l’occasion d’une brève mise en contexte, c’est-à-dire de donner des repères pour tous les publics visés, d’établir les faits et de faire la petite histoire de… Dire par quoi le contemporain se caractérise, | ||
==== Socio-éditorial (Québec) ==== | ==== Socio-éditorial (Québec) ==== | ||
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+ | __Principales sources :__ | ||
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+ | • Jacques Michon (dir.) (2010), Histoire de l’édition littéraire au Québec au XXe siècle, Volume 3 : La bataille du livre 1960-2000, Montréal, Fides. | ||
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+ | • Recherche sur les événements littéraires québécois par PLL http:// | ||
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+ | • Recherche sur les événements littéraires par Daniel Letendre : http:// | ||
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+ | Note : l’entrée dans le « contemporain » pour le Québec, c’est surtout la mise en place d’une véritable institution littéraire québécoise, | ||
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+ | === Événements historiques : === | ||
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+ | * 1980 : Échec référendaire | ||
+ | * 1990 : Accord du lac Meech | ||
+ | * 1992 : Création du Conseil des Arts du Québec | ||
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+ | === Personnages marquants : === | ||
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+ | * 1981 : Décès de Marie Uguay | ||
+ | * 1982 : Décès de Félix-Antoine Savard | ||
+ | * 1983 : Décès de Gabrielle Roy - d'Yves Thériault et de Gatien Lapointe | ||
+ | * 1985 : Décès de Jacques Ferron | ||
+ | * 1986 : Décès d’André Belleau | ||
+ | * 1988 : Décès de Félix Leclerc | ||
+ | * 1992 : Décès de Roger Lemelin | ||
+ | * 1996 : Funérailles nationales de Gaston Miron | ||
+ | * 2000 : Décès d’Anne Hébert | ||
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+ | === Événements éditoriaux : === | ||
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+ | [[1980]] : | ||
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+ | • Création de la Société de gestion des droits d’auteurs. Cette société percevra au nom des auteurs les sommes qui leur sont dues pour ensuite leur verser. Cet intermédiaire entre les auteurs et les maisons d’édition assurera une plus grande régularité dans le versement des droits d’auteurs et la diminution des « oublis » de paiement de la part des maisons d’édition. | ||
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+ | • Création, | ||
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+ | [[1981]] : | ||
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+ | • Adoption et mise en vigueur de la « Loi 51 sur le développement des entreprises québécoises dans le domaine du livre ». Cette loi remplace la Loi sur l’agrément des libraires. Après une longue réflexion et de nombreuses commissions parlementaires (débat débuté au début de l’année 1979), l’Assemblée nationale du Québec a adopté une loi qui balise à la fois le milieu de l’édition et celui des librairies. Par exemple, la loi stipule que, pour être agréée et ainsi recevoir une aide du gouvernement, | ||
+ | |||
+ | 1980-1990 : Changement important du marché du livre dans les années 1980 et 1990, notamment avec l’augmentation de l’offre : « Toutes catégories confondues, 80 % des titres nouveaux publiés au Québec de 1960 à 2000 le seront après 1980. » (2010 : 16-17) C’est dans les années 1990 que le roman québécois connaît « sa plus forte croissance, passant de 240 titres publiés en 1990 à près de 500 titres en 2002 [D’après les statistiques de l’édition de la Bibliothèque Nationale du Québec]. » (Michon, 2010 : 137) | ||
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+ | Note : je m’en suis tenue ici aux événements qui créent une conjoncture particulière au tournant de 1980. Pour avoir des listes de divers événements littéraires et éditoriaux, | ||
+ | http:// | ||
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+ | === Évènements littéraires : === | ||
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+ | * 1977 : Création de l’Union des écrivains du Québec | ||
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+ | === Publications marquantes : === | ||
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+ | [[1983]] : Laura Laur de Suzanne Jacob Maryse de Francine Noël | ||
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+ | [[1984]] : Volkswagen Blues de Jacques Poulin | ||
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+ | [[1986]] : Une histoire américaine de Jacques Godbout Le premier jardin d’Anne Hébert | ||
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+ | [[1987]] : Le désert mauve de Nicole Brossard | ||
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+ | [[1989]] : La Rage de Louis Hamelin Copies conformes de Monique LaRue | ||
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+ | [[1991]] : Le bruit des choses vivantes d’Élise Turcotte | ||
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+ | [[1998]] : La petite fille qui aimait trop les allumettes de Gaetan Soucy | ||
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+ | Note : il est difficile d’établir une liste d’œuvres « marquantes » au-delà du début des années 1990, car c’est avant tout cette décennie qui a été théorisée et étudiée comme « contemporaine ». Peu ou pas d’ouvrages vont au-delà de 1995 et je n’ai retenu ici que des ouvrages pour lesquels il semble y avoir un véritable consensus de la critique. | ||
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==== Socio-éditorial (France) ==== | ==== Socio-éditorial (France) ==== | ||
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+ | __Principales sources :__ | ||
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+ | • OLIVIER BESSARD-BANQUY (2009), La vie du livre contemporain. Étude sur l’édition littéraire 1975-2005, Bordeaux, Presses Universitaires de Bordeaux et Du Lérot | ||
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+ | • BLANCKEMAN, | ||
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+ | • Synthèse - État du discours critique français (notes de lecture) : http:// | ||
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+ | • Repérage des événements littéraires français par Viviane Asselin : http:// | ||
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+ | === Événements historiques : === | ||
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+ | - 1989 : Chute du Mur de Berlin | ||
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+ | - Fin du communisme, symbolisé par les « statues déboulonnées » de Moscou | ||
+ | Personnages marquants : | ||
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+ | • 1975, année qui débute l’étude de Bessard-Banquy, | ||
+ | - L’émission Apostrophes de Bernard Pivot « qui bouleverse totalement le mode de promotion des ouvrages et supplante la prescription par voie de presse écrite » ; Selon Henri Raczymow, la mort de la littérature s’est faite autour de l’année 90, quand Pivot a démissionné du « dernier salon littéraire », son émission Apostrophes (1994). | ||
+ | - Le décès de Gaston Gallimard, « figure légendaire de l’édition des lettres, à qui l’on doit la publication des plus grands auteurs du XXe siècle ». Coïncidence des événements selon l’auteur mais qui, avec le recul, donne une force symbolique à cette année (Bessard-Banquy, | ||
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+ | - 1980 : Mort de Jean-Paul Sartre. Raczymow voit aussi la mort de la littérature avec le décès de Sartre : « Pour nous, aujourd’hui, | ||
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+ | - Années 1980 : Décès de plusieurs figures intellectuelle importante : « Dans les années 1980, Malraux, Sartre et Aragon meurent ; de même des théoriciens français au renom international, | ||
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+ | - Jérôme Lindon, à la tête des Éditions de Minuit pendant les années 1980-1990 « est celui qui a rendu la vie de la petite édition possible dans la France des années 1980-1990. Son combat […] [a été] un combat pour la diversité de la librairie de création, pour que les plus enthousiastes, | ||
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+ | === Événements éditoriaux : === | ||
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+ | - Années 1980 : Démocratisation de la littérature. Par ex : La publication de la série de Régine Deforges inspirée du roman Autant en emporte le vent - Record de vente, mais en plus augmentation des ventes au fur et à mesure que paraissent les nouveaux tomes. Le tome trois, Le Diable en rit encore, bat le record de mise en place (354 000 exemplaires) et est épuisé en une journée : « C’est le record de vente toute catégorie dans l’édition française en un temps si court. » (Bessard-Banquy, | ||
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+ | - 1984 : Succès populaire et institutionnel de L’Amant de Marguerite Duras, couronné par le Goncourt. « Pour Lindon, la victoire est bien moins commerciale que tactique ou stratégique. Car la réussite de L’Amant signe la réussite de tout un système éditorial, c’est la preuve que la politique de rigueur, le choix de la publication limitée à quelques titres par an, le souci de défendre chaque livre mis sur le marché finissent par payer. C’est la récompense tardive mais pleine et entière du pari sur le long terme. » (Bessard-Banquy, | ||
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+ | - À partir de 1990, en France, il y a une certaine hégémonie de la forme romanesque (comme au Québec) : Chaque année à la rentrée littéraire sortent quelques 600 titres, pour la plupart des romans, en France. Jamais le roman n’aura été si « hégémonique » dans le paysage littéraire (Rabaté, 2007 : 10). | ||
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+ | - Milieu des années 1990 : déclin de la publication de la littérature de création par l’arrêt des publications de collections qui s’y rattachent. « L’époque n’est plus au soutien de la création, au mécénat poétique. Partout les poches de pertes sont assainies; les directeurs financiers, les contrôleurs de gestion ne voient pas pourquoi maintenir sous perfusion une littérature de recherche dont le public est toujours moins nombreux. Désormais, pour un auteur soucieux d’écrire une littérature de création destinée par nature à un public restreint, il ne reste plus que les célèbres Éditions de Minuit, sinon POL, au cœur de l’édition parisienne. Pour ceux qui ne parviennent pas à trouver asile au cœur de ces deux sanctuaires de la publication de prestige, le salut ne peut passer que par la publication en régions, avec parfois tous les honneurs, mais sans grands moyens. Ce nouveau manque de visibilité de la littérature de recherche renforce évidemment l’idée que la littérature entière n’est plus que marketing et fabrication. » (Bessard-Banquy, | ||
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+ | - Fin des années 1990 : les éditeurs réalisent que la rentrée n’est pas le meilleur moment pour lancer les auteurs et certains ouvrages. L’édition se réorganise; | ||
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+ | - Il y a, fin 1990 - début 2000, une judiciarisation de l’édition : « Désormais, le bon éditeur n’est pas seulement celui qui sait trouver les meilleurs idées de livres et les mettre en œuvre au mieux, c’est aussi celui qui sait éviter autant que possible les tribunaux sans affadir son programme éditorial. » (Bessard-Banquy, | ||
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+ | === Évènements littéraires : === | ||
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+ | - Vers 1980 l’historiographie « s’infléchit du scientifique vers le littéraire » - elle aussi aurait connu un retour au récit. (Demartini, 2007 : 80-81) La littérature, | ||
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+ | - 1982-1983 : La fin du mouvement avant-garde qui voit sa fin en 1982 avec la fin de la revue Tel Quel. En 1983, la décision d’arrêter la publication de Tel Quel coïncide, sur un plan général, avec la crise des idéologies, | ||
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+ | - En 1984, plusieurs publications marquantes concernant la biographie : Vies minuscules de Michon, Tablettes de buis d’Avitia Apronenia de Quignard. Dans la domaine de la critique, La Biographie | ||
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+ | - les années 80-85 sont citées comme moment du tournant intellectuel : mort des maîtres à penser de la modernité, arrêt de Tel Quel, conversion des néo-romanciers à l’autobiographie (Sarraute, Robbe-Grillet, | ||
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+ | - Au delà des années 90, il faut souligner le retour aux romans de génération sur fond d’Histoire ou de chronique, et le récit subjectif, intimiste, centré sur une expérience intérieure avec une dimension de parabole poétique (par exemple chez Millet ou Michon). « Le réel revient avec le sujet, à travers un retour aux sources, aux origines terrines, à tous les enracinements par le terroir ou la famille » (Modiano, Le Clézio) (Gosselin-Noat, | ||
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+ | - Fin des années 1990, début 2000 : déclin des prix traditionnels, | ||
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+ | === Publications marquantes : === | ||
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+ | 1975 : Publication de Roland Barthes par Roland Barthes ; signerait le retour d'une littérature transitive (Viart, 2001) et d'un renouvellement de l' | ||
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+ | 1977 : Publication de Fils (Doubrovsky) et de La mort propagande (H. Guibert) ; ils témoignent du renouvellement des écritures autobiographiques (autofiction…) et, plus généralement, | ||
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+ | 1978 : Publication de La vie mode d’emploi de Perec – « De fait, La vie mode d’emploi apparaît à coup sûr comme un ouvrage de premier ordre, dans la chronologie du roman mais aussi de l’édition littéraire. On le sait aujourd’hui, | ||
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+ | 1979 : Parution de l’ouvrage de Lyotard : La condition postmoderne: | ||
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+ | 1979 : Premiers romans d' | ||
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+ | 1984 : Goncourt pour Duras, L’amant [canonisation de l' | ||
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+ | 1984 : Parution des Vies minuscules de Pierre Michon, « aujourd’hui reconnu comme le grand livre des années 1980 » (Bessard-Banquy, | ||
+ | |||
+ | 1992 : Goncourt pour Chamoiseau, Texaco [autonomisation des littératures francophones selon Salgas, 2002]. Publication de l' | ||
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+ | 1998 : Publication des Particules élémentaires (Houellebecq) et L' | ||
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===== Question de la valeur (pour la conclusion de l' | ===== Question de la valeur (pour la conclusion de l' | ||
+ | |||
+ | **Sémir Badir**, dans « Histoire littéraire et postmodernité » (1999) interroge l’idée de contemporain dans une perspective historienne. Il pose d’emblée la question Qu’est-ce que l’histoire de la littérature contemporaine ? et offre une première définition du contemporain : « On peut considérer […] que le contemporain, | ||
+ | « L’historien de la littérature contemporaine devrait pouvoir, dans ces conditions, penser en tant que chose passée ce qu’il regarde d’une position déjà future. Il est vrai que son entreprise confessera plus crûment la part d’aventures et d’intuitions que découvre naturellement toute recherche historique. Il ne pourra pas en effet se dédouaner, par exemple, d’une quasi totale arbitrarité quant au choix de son corpus, de sorte qu’il faudrait plutôt parler des littératures contemporaines, | ||
+ | Je crois que nous pouvons retenir ici l’idée d’une pluralité des littératures contemporaines, | ||
+ | Qui plus est, Badir rappelle que la logique occidentale, | ||
+ | |||
+ | Dans leur article intitulé « Un projet contrarié. L' | ||
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+ | C’est un peu la même chose avec les « méthodes » envisagées [le terme est de moi] pour étudier, décrire et commenter la production contemporaine : « L’étude des directions, des influences, voilà autant de projets semble-t-il pour une étude historique des faits littéraires actuels. En réalité, les projets d’une histoire sur le vif, voire d’une prospective sont loin d’être légitimes dans la plupart des cas. Ils sont contrariés, | ||
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+ | Et ils résument ces deux postures typiques : « Mais la réticence critique qui s’exprime à l’égard de l’analyse du contemporain n’est pas le propre de l’époque, | ||
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+ | Dans son article « Les revues et la littérature in flagrante : de Valery Larbaud à la littérature québécoise contemporaine » - qui se veut une réflexion sur la place des revue dans l’étude du contemporain –, **Michel Lacroix** remarque lui aussi certains topoï de la critique actuelle : « La fin des avant-gardes, | ||
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+ | **D. Viart**, sur les diverses étiquettes liées au « post » et autres : « Les autres formules ici et là avancées telles que “surmodernité”, | ||
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+ | ===== BIBLIOGRAPHIE (Introduction) ===== | ||
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+ | AGAMBEN, Giorgio (2008), Qu’est-ce que le contemporain ?, Paris, Payot Rivages. | ||
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+ | AUDET, René (2009a), « Le contemporain. Autopsie d’un mort-né », dans Audet (dir.), Enjeux du contemporain, | ||
+ | |||
+ | BADIR, Sémir (1999), « Histoire littéraire et postmodernité », dans Jan Baetens et Dominique Viart (dir.), Écritures contemporaines. États du roman contemporain, | ||
+ | |||
+ | BARRABAND, Mathilde (2013), « Liminaire », Dossier : « L' | ||
+ | _____________ et Julien BOUGIE (2013), « Un projet contrarié. L' | ||
+ | |||
+ | BEAULIEU, Étienne (2004), « Disparition de la disparition dans l’œuvre de Pierre Vadeboncoeur », dans Anne Caumartin et Martine-Emmanuelle Lapointe (dir.), Parcours de l’essai québécois (1980 à 2000), Québec, Nota Bene, p.113-126. | ||
+ | |||
+ | BESSARD-BANQUY, | ||
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+ | BESSIÈRE, Jean (2011), « Le roman contemporain. Notes pour une caractérisation et quelques orientations critiques », dans Bessière (dir.), Littératures d’aujourd’hui : contemporain, | ||
+ | |||
+ | BLANCKEMAN, Bruno (2008), « Troisième partie : Retours critiques et interrogations postmodernes », Michèle Touret (dir.), Histoire de la littérature française du XXe siècle, Tome II – après 1940, Rennes, Presses universitaires de Rennes p. 423-491. | ||
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+ | CAUMARTIN, Anne et Martine-Emmanuelle LAPOINTE (dir.) (2004), Parcours de l’essai québécois (1980 à 2000), Québec, Nota Bene. | ||
+ | |||
+ | CHAILLOU, Michel (1987), « L’extrême-contemporain, | ||
+ | |||
+ | CHÉNETIER, Marc (1994), « Est-il nécessaire d’‘‘expliquer le postmodern(ism)e aux enfants’’? | ||
+ | |||
+ | DESCOMBES, Vincent (2000), « Qu’est-ce qu’être contemporaine? | ||
+ | |||
+ | DION, Robert (1993), « Une critique du postmoderne », Tangence, no 39, p. 89-101. | ||
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+ | FOREST, Philippe (2010), « Décidément moderne. Sept notes dans les marges d’un essai en cours », dans Lionel à | ||
+ | Ruffel (dir.), Qu’est-ce que le contemporain?, | ||
+ | |||
+ | FORTIER, Frances (dir.) (1993), Dossier « La fiction postmoderne », Tangence, no 39. | ||
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+ | _____________ (1993a), « Liminaire », Dossier « La fiction postmoderne », Tangence, no 39, p. 5-7. | ||
+ | |||
+ | _____________ | ||
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+ | GERVAIS, Bertrand (2009), « Le contemporain et l' | ||
+ | |||
+ | GONTARD, Marc (2001), « La postmodernisme en France : définition, | ||
+ | |||
+ | GONTARD, Marc (2013), Écrire la crise. L’esthétique postmoderne, | ||
+ | |||
+ | GREIF, Hans-Jürgen et François OUELLET (2004), La littérature québécoise 1960-2000, Québec, L’instant même (Connaître, | ||
+ | |||
+ | HAMEL, Jean-François et Virgine HARVEY (dir.) (2009), Le temps contemporain : maintenant, la littérature, | ||
+ | |||
+ | HAVERCROFT, Barbara (2002), « Modernités », dans Paul Aron, Denis Saint-Jacques et Alain Viala (dir.), Le dictionnaire du littéraire, | ||
+ | |||
+ | HARTOG, François (2003), Régimes d’historicité. Présentisme et expériences du temps, Paris, Seuil, coll. « La librairie du XXIe siècle ». | ||
+ | |||
+ | LACROIX, Michel, « Les revues et la littérature in flagrante : de Valery Larbaud à la littérature québécoise contemporaine », Tangence, no 102, p. 53-73. | ||
+ | |||
+ | LAMONDE, Yvan (2004), « ‘‘Être de son temps’’ : pourquoi, comment ? », dans Ginette Michaud et Élisabeth Nardout-Lafarge (dir.), Constructions de la modernité au Québec, Actes du colloque tenu à Montréal les 6, 7 et 8 novembre 2003, Montréal, Lanctôt Éditeur, p. 23-36. | ||
+ | |||
+ | LAPOINTE, Martine-Emmanuelle (2013), « Construction et déconstruction d'une borne temporelle. L' | ||
+ | |||
+ | LaRUE, Monique (1996), L’arpenteur et le navigateur, Montréal, Fides/ | ||
+ | LINTEAU, Paul-André, | ||
+ | |||
+ | LYOTARD, Jean-François (1979), La condition postmoderne, | ||
+ | |||
+ | LYOTARD, Jean-François (1982), « Réponse à la question : Qu’est-ce que le postmoderne ? », Critique, no 419, p. 357-367. | ||
+ | |||
+ | MICHAUD, Ginette et Élisabeth NARDOUT-LAFARGE (dir.) (2004), Constructions de la modernité au Québec, Actes du colloque tenu à Montréal les 6, 7 et 8 novembre 2003, Montréal, Lanctôt Éditeur. | ||
+ | |||
+ | MICHON, Jacques (dir.) (2010), Histoire de l’édition littéraire au Québec au XXe siècle, Volume 3 : La bataille du livre 1960-2000, Montréal, Fides. | ||
+ | |||
+ | MORARU, Viorel-Dragos (2009), « La littérature face à la mondialisation », dans Audet (dir.), Enjeux du contemporain, | ||
+ | |||
+ | NARDOUT-LAFARGE, | ||
+ | |||
+ | NOUDELMANN, François (2010), « Le contemporain sans époque : une affaire de rythmes », dans Lionel Ruffel (dir.), Qu’est-ce que le contemporain?, | ||
+ | |||
+ | OUELLET, Pierre (1993), « LE TEMPS D’APRÈS l’histoire et le postmodernisme », Tangence, no 39, p. 112-131. | ||
+ | |||
+ | PAGEAUX, Daniel-Henri (2011), « Réflexions sur la notion de contemporain : une lecture de A Sibila / La Sibylle d’Augustina Bessa Luis », dans Jean Bessière (dir.), Littératures d’aujourd’hui : contemporain, | ||
+ | |||
+ | PATERSON, Janet M. (1993), Moments postmodernes dans le roman québécois, | ||
+ | |||
+ | PATERSON, Janet M. (2004), « Le postmodernisme et la ‘‘pensée migrante’’ au Québec », dans Ginette Michaud et Élisabeth Nardout-Lafarge (dir.), Constructions de la modernité au Québec, Actes du colloque tenu à Montréal les 6, 7 et 8 novembre 2003, Montréal, Lanctôt Éditeur, p. 319-331. | ||
+ | |||
+ | RACZYMOW, Henri (1994), La Mort du grand écrivain. Essai sur la fin de la littérature, | ||
+ | |||
+ | ROUSSO, Henry (2012), La dernière catastrophe. L’histoire, | ||
+ | |||
+ | RUEFF, Martin (2010), « La concordance des temps », dans Lionel Ruffel (dir.), Qu’est-ce que le contemporain?, | ||
+ | |||
+ | RUFFEL, Lionel (dir.) (2010a), Qu’est-ce que le contemporain?, | ||
+ | |||
+ | RUFFEL, Lionel (2010a), « Introduction. Qu’est-ce que le contemporain? | ||
+ | |||
+ | SCARPETTA, Guy (1985), L’impureté, | ||
+ | |||
+ | VIART, Dominique (2001), « Écrire au présent : l’esthétique contemporaine », dans Michèle Touret et Francine Dugast-Portes (dir.), Le Temps des Lettres. Quelles périodisations pour l’histoire de la littérature française du 20e siècle ?, Rennes, Presses de l’Université de Rennes, coll. « Interférences », p. 317-336. | ||
+ | |||
+ | VIART, Dominique (2013), « Histoire littéraire et littérature contemporaine », Tangence, no 102, p. 113-130. | ||
+ | |||
+ | VIGNEAULT, Robert (2004), « Notre sauvage besoin de libération », dans Anne Caumartin et Martine-Emmanuelle Lapointe (dir.), Parcours de l’essai québécois (1980 à 2000), Québec, Nota Bene, p. 17-30. | ||
+ | |||
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