Brunel, Pierre, Où va la littérature française aujourd’hui ?, Paris, Vuibert, 2002.
Beaucoup d’études de cas, peu de théorisation.
Fuite et exotisme (p. 221-227) : littératures de voyages, de migrations, des lieux exotiques Littérature du sida (p. 228-232) : « Pourquoi d’ailleurs serait-on nécessairement malade, ou mourant, pour écrire le sida ? » p. 231, « À défaut d’un espoir de la victoire sur la maladie, la littérature du sida, à la fin du XXe siècle, était vouée à un recommencement […] » (p. 232) Le minuscule (p. 233-235) : La subversion des genres aboutit à l’indistinction du roman et de la nouvelle. Le livre sur rien (p. 236-243) : Le passage du temps traduit dans l’espace. « Et pendant tout ce temps, on parle, l’écrivain écrit, écrit. La littérature semble se réduire à ce que Michel Foucault appelait le ‘‘pouvoir dénudé de parler’’. » (p. 239) Écritures féminines (p. 245-261) : Alors que le romanesque refuse l’émancipation artistique des femmes, le récit la favorise. La femme se sent plus obligée de se défendre de son narcissisme et nombrilisme que l’homme.