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fq-equipe:bilan_de_la_revue_l_estuaire [2012/07/12 13:39] – genevieve | fq-equipe:bilan_de_la_revue_l_estuaire [2018/02/15 13:57] (Version actuelle) – modification externe 127.0.0.1 |
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Numéro 17 (automne 1980) : Mot de Marcel Bélanger qui précise sa conception (très floue) de la poésie et les visées de la revue (publier de la poésie et demeurer ouvert). Il s'adresse à ceux qui trouverait leur ligne de conduite un peu précaire, ou trop englobante : «À qui reprochera à //Estuaire// de ne pas mieux se définir, je répliquerai seulement que toute proposition est réversible: le //non-alignement// est susceptible d'être taxé de faiblesse, mais il possède une insigne qualité d'ouverture et d'accueil, alors que //l'alignement//, s'il fait preuve de fermeté, favorise le parti pris, quand il ne présuppose pas l'allégeance inconditionnelle à une ligne de pensée. Trop fréquemment il manifeste une peur de l'inconnu et de l'aventure.» (p. 6) | Numéro 17 (automne 1980) : Mot de Marcel Bélanger qui précise sa conception (très floue) de la poésie et les visées de la revue (publier de la poésie et demeurer ouvert). Il s'adresse à ceux qui trouverait leur ligne de conduite un peu précaire, ou trop englobante : «À qui reprochera à //Estuaire// de ne pas mieux se définir, je répliquerai seulement que toute proposition est réversible: le //non-alignement// est susceptible d'être taxé de faiblesse, mais il possède une insigne qualité d'ouverture et d'accueil, alors que //l'alignement//, s'il fait preuve de fermeté, favorise le parti pris, quand il ne présuppose pas l'allégeance inconditionnelle à une ligne de pensée. Trop fréquemment il manifeste une peur de l'inconnu et de l'aventure.» (p. 6) |
Changement dans le comité de rédaction maintenant composé de Jean-Paul Beaumier, Marcel Bélanger, François Mailhot, Paul Chanel Malenfant, Suzanne Paradis, André Ricard, Carole David, Jean Duval, Mona Latif Ghattas. | Changement dans le comité de rédaction maintenant composé de Jean-Paul Beaumier, Marcel Bélanger, François Mailhot, Paul Chanel Malenfant, Suzanne Paradis, André Ricard, Carole David, Jean Duval, Mona Latif Ghattas. |
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Ajout au numéro 19 (printemps 1981): section "Chroniques" | Ajout au numéro 19 (printemps 1981): section "Chroniques" |
Présentation de cette section (justification qui passe par une volonté de témoigner de l'effervescence en poésie au Québec mais aussi du dynamisme critique qui vient de cette production poétique). On considère la critique comme un acte de création. Partie présentée par Christian Bouchard : «Il est un fait désormais indéniable: le discours critique qui entoure la poésie moderne constitue avec elle l'effervescence de l'écriture actuelle. Les comptes rendus de recueils qui paraissent, les articles de fond consacrés aux oeuvres majeures du moment contribuent à enrichir le phénomène poétique moderne qui refuse de se tenir dans les seules limites du poème. La //chronique// veut donc représenter le plus large éventail de tendances d'écriture québécoises ou étrangères, développer de nouveaux discours. La création ne s'arrête pas au poème: la critique nouvelle //est// aussi création. Pour cette raison le public lecteur est invité à participer à cette chronique en autant que les textes soumis prendront position dans et par l'écriture. Donner à penser, ouvrir de nouvelles voies d'accès et d'expression à partir de ce qui se fait et publie, tels sont les points de mire de la //chronique//. Initiative passionnante et d'envergure. Opération sans doute risquée. C'est au prix de l'espace en mouvement que la création existe. Le figé ne laisse aucune trace.» | Présentation de cette section (justification qui passe par une volonté de témoigner de l'effervescence en poésie au Québec mais aussi du dynamisme critique qui vient de cette production poétique). On considère la critique comme un acte de création. Partie présentée par Christian Bouchard : «Il est un fait désormais indéniable: le discours critique qui entoure la poésie moderne constitue avec elle l'effervescence de l'écriture actuelle. Les comptes rendus de recueils qui paraissent, les articles de fond consacrés aux oeuvres majeures du moment contribuent à enrichir le phénomène poétique moderne qui refuse de se tenir dans les seules limites du poème. La //chronique// veut donc représenter le plus large éventail de tendances d'écriture québécoises ou étrangères, développer de nouveaux discours. La création ne s'arrête pas au poème: la critique nouvelle //est// aussi création. Pour cette raison le public lecteur est invité à participer à cette chronique en autant que les textes soumis prendront position dans et par l'écriture. Donner à penser, ouvrir de nouvelles voies d'accès et d'expression à partir de ce qui se fait et publie, tels sont les points de mire de la //chronique//. Initiative passionnante et d'envergure. Opération sans doute risquée. C'est au prix de l'espace en mouvement que la création existe. Le figé ne laisse aucune trace.» |
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Plusieurs personnes ont fait partie du comité de rédaction (bon roulement) et sur de courtes périodes (donc plutôt à répertorier). En rafale : Hélène Dorion, Gilles Pellerin, Anne-Marie Alonzo, Gérald Gaudet. | Plusieurs personnes ont fait partie du comité de rédaction (bon roulement) et sur de courtes périodes (donc plutôt difficile à répertorier). En rafale : Hélène Dorion, Gilles Pellerin, Anne-Marie Alonzo, Gérald Gaudet. Stefan Psenak, Louise Desjardins, Carole David, Jean-Marc Desgent, José Acquelin, Monique Deland, Martine Audet, Yannick Renaud, André Roy, Élise Turcotte. |
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Le numéro 42 (automne 1986) marque un tournant pour la revue. Jean Royer quitte la direction de la revue (pour une seconde fois). L'équipe de rédaction se voit augmentée par la présence de Jean-Paul Daoust. | Le numéro 42 (automne 1986) marque un tournant pour la revue. Jean Royer quitte la direction de la revue (pour une seconde fois). L'équipe de rédaction se voit augmentée par la présence de Jean-Paul Daoust. Il sera remplacé par Jean-Éric Riopel. |
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Un concours d'écriture poétique est lancé en 1989. Ce prix est organisé en collaboration avec les Terrasses Saint-Sulpice, prix qui porte d'ailleurs le nom de "Prix de poésie Terrasses Saint-Sulpice de la revue estuaire". L'objectif est de récompenser une approche marquante de la poésie sur les plans thématique et formel. Il faut, pour participer, être citoyen canadien (donc le concours n'est pas ouvert à tous les francophones, contrairement à la revue en soi). Le prix : une bourse de 2000$. Geneviève Amyot gagne la première année avec son recueil //Corps d'atelier//. | Un concours d'écriture poétique est lancé en 1989. Ce prix est organisé en collaboration avec les Terrasses Saint-Sulpice, prix qui porte d'ailleurs le nom de "Prix de poésie Terrasses Saint-Sulpice de la revue estuaire". L'objectif est de récompenser une approche marquante de la poésie sur les plans thématique et formel. Il faut, pour participer, être citoyen canadien (donc le concours n'est pas ouvert à tous les francophones, contrairement à la revue en soi). Le prix : une bourse de 2000$. Geneviève Amyot gagne la première année avec son recueil //Corps d'atelier//. |
* Michel van Schendel | * Michel van Schendel |
* Denuis Saint-Yves | * Denuis Saint-Yves |
| * Paul Bélanger |
| * Paul Chanel Malenfant |
| * Tony Tremblay |
| * Tristan Malavoy-Racine |
| * François Charron |
| * Yves Boisvert |
| * Louise Warren |
| * Michel Pleau |
| * Gérald Leblanc |
| * Paul-Marie Lapointe |
| * Bertrand Laverdure |
| * Denis Vanier |
| * Hélène Monette |
| * Claudine Bertrand |
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**Filiation avec une maison d'édition :** aucune | **Filiation avec une maison d'édition :** aucune |
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Le numéro 80-81 est un numéro spécial anniversaire pour souligner les vingt ans de la revue. Cela a lieu aux Terrasses Saint-Sulpice. Pour l'occasion, deux liminaires servent à présenter le numéro, un de Jean-Paul Daoust et un autre de Jean Royer. Un bref message manuscrit est également signé de la main de Gaston de Miron et inaugure l'anthologie (Gaston Miron possède véritablement le statut de patriarche de la poésie) : «Le poète n'est jamais là où on l'attend» (p. 12). Les poètes sélectionnés sont ceux qui ont publiés un recueil dans une maison d'édition reconnue. Cet anniversaire inaugure également une nouvelle initiative: la parution une fois l'an d'un essai critique sur la poésie. Le premier essai sera signé par Claude Beausoleil et sera intitulé //Le motif de l'identité dans la poésie québécoise//. Cela porte sur les courants majeurs de la poésie: l'institution urbaine, le féminisme, la langue et le métissage. Le texte de Jean Royer est un rappel historique des prémices de la revue et des fondateurs qui ont collaboré à l'élaboration de la revue (comprenant un mot également pour la première administratrice dela revue : Pauline Geoffrion). Aux vingt-cinq ans de la revue, on prépare également un numéro spécial anthologie. | Le numéro 80-81 est un numéro spécial anniversaire pour souligner les vingt ans de la revue. Cela a lieu aux Terrasses Saint-Sulpice. Pour l'occasion, deux liminaires servent à présenter le numéro, un de Jean-Paul Daoust et un autre de Jean Royer. Un bref message manuscrit est également signé de la main de Gaston de Miron et inaugure l'anthologie (Gaston Miron possède véritablement le statut de patriarche de la poésie) : «Le poète n'est jamais là où on l'attend» (p. 12). Les poètes sélectionnés sont ceux qui ont publiés un recueil dans une maison d'édition reconnue. Cet anniversaire inaugure également une nouvelle initiative: la parution une fois l'an d'un essai critique sur la poésie. Le premier essai sera signé par Claude Beausoleil et sera intitulé //Le motif de l'identité dans la poésie québécoise//. Cela porte sur les courants majeurs de la poésie: l'institution urbaine, le féminisme, la langue et le métissage. Le texte de Jean Royer est un rappel historique des prémices de la revue et des fondateurs qui ont collaboré à l'élaboration de la revue (comprenant un mot également pour la première administratrice dela revue : Pauline Geoffrion). Aux vingt-cinq ans de la revue, on prépare également un numéro spécial anthologie. |
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| Thèmes exploités : la ville, la poésie chinoise, l'univers de Paul Chamberland, l'Orient, rétrospective des auteurs des Herbes rouges, poésie belge, etc. |
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**Présentation matérielle de la revue :** | **Présentation matérielle de la revue :** |
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Couverture cartonnée, beige, minimaliste (Titre de la revue, numéro). | Couverture cartonnée, beige, minimaliste (Titre de la revue, numéro). |
| Au fil des années, on délaisse le beige pour des couleurs plus vives : bleu, vert, rouge. Puis dans les années 2000, les couvertures deviennent plus ludiques et comprennent des images (collage, représentations impressionnistes ou abstraites, |
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**Remarques :** | **Remarques :** |