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**Ligne éditoriale :** | **Ligne éditoriale :** |
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Sur le site internet, on peut lire en exergue une citation «Chaque chose dispose d'une autre ombre derrière son ombre ordinaire et on l'entend la traîner, même lorsque la nuit est noire. ». Puis, on trouve un texte de présentation de la revue : «Fondés en 2002 avec le désir d'offrir un espace de création et de réflexion, de susciter des débats et d'échapper à la tyrannie de l'actualité -- d'être à contre-jour --, ce cahier littéraire publie des nouvelles, des poèmes, des essais, de snotes de lecture et des dossiers thématiques. À raison de trois numéros par année, Contre-jour est devenu au fil des ans un lieu d'accueil pour qui envisage la littérature comme une manière de penser, de voir le monde et d'en tracer les contours.» | Sur le site internet, on peut lire en exergue une citation «Chaque chose dispose d'une autre ombre derrière son ombre ordinaire et on l'entend la traîner, même lorsque la nuit est noire. ». Puis, on trouve un texte de présentation de la revue : «Fondés en 2002 avec le désir d'offrir un espace de création et de réflexion, de susciter des débats et d'échapper à la tyrannie de l'actualité -- d'être à contre-jour --, ce cahier littéraire publie des nouvelles, des poèmes, des essais, des notes de lecture et des dossiers thématiques. À raison de trois numéros par année, Contre-jour est devenu au fil des ans un lieu d'accueil pour qui envisage la littérature comme une manière de penser, de voir le monde et d'en tracer les contours.» |
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Sur la première page de la revue, on peut lire ce préambule : « Les cahiers littéraires Contre-jour publient des essais, compte rendus, textes de cration (nouvelles, poèmes, extraits de roman) et des dossiers thématiques. À la fois inscrits dans l'actualité et ouverts aux considérations qui ne sont pas nécessairement celles du jour, ces cahiers souhaitent favoriser les débats entre les auteurs de la relève et les écrivains consacrés. » | Sur la première page de la revue, on peut lire ce préambule : « Les cahiers littéraires Contre-jour publient des essais, compte rendus, textes de création (nouvelles, poèmes, extraits de roman) et des dossiers thématiques. À la fois inscrits dans l'actualité et ouverts aux considérations qui ne sont pas nécessairement celles du jour, ces cahiers souhaitent favoriser les débats entre les auteurs de la relève et les écrivains consacrés. » |
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**Appel de textes :** | **Appel de textes :** |
====== Fiche détaillée ====== | ====== Fiche détaillée ====== |
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**Date du premier numéro :** printemps 2003 (mais le site internet indique que la revue existe depuis 2002) | **Date du premier numéro :** printemps [[2003]] (mais le site internet indique que la revue existe depuis 2002) |
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**Historique :** | **Historique :** |
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**Auteurs récurrents :** | **Auteurs récurrents :** |
| * Paul Bélanger |
| * Bernard Émond |
| * Éric Méchoulan |
| * Jean-Pierre Issenhuth |
| * Nicolas Xanthos |
| * Ying Chen |
| * Marie-Pascale Huglo |
| * Pierre Ouellette |
| * Catherine Mavrikakis |
| * Yvon Rivard |
| * Anne Martine Parent |
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**Filiation avec une maison d'édition :** | **Filiation avec une maison d'édition :** Il n'y a aucune maison d'affiliée à la revue comme tel. Or, sur le site internet, on retrouve une section "Liens" qui répertorie d'autres sites internets de revue au Canada, en France et aux États-Unis. La seule maison d'édition qui apparaît dans ce répertoire de liens est Héliotrope. On peut penser qu'une certaine communauté d'esprit unie la revue et la maison d'édition. |
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**Conception de la littérature :** ... | **Conception de la littérature :** ... |
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**Présentation matérielle de la revue :** | **Présentation matérielle de la revue :** |
esthétique minimaliste : blanc, cartonné, revue de forme carrée, liste des auteurs ayant participé au numéro, pas de texte sur la 4è de couverture. | esthétique minimaliste : blanc, cartonné, revue de forme carrée, liste des auteurs ayant participé au numéro, pas de texte sur la 4è de couverture. À partir du numéro 9, on inscrit les titres des sections et les auteurs ayant fourni des textes pour chaque section. Une photographie est également ajoutée en couverture. Le numéro 17 marque aussi un tournant sur le plan esthétique. On ne conserve que le titre de la revue sur la couverture, le thème du dossier, le numéro de la revue (saison, année) et une image (photographie, peinture, etc.). Les pages, jadis en papier, deviennent glacées, donnant un fini très élégant à l'ensemble et rendant l'objet-livre plus attrayant et plus précieux. On ajoute aussi une quatrième de couverture sur laquelle apparaît la présentation de la thématique du dossier (sensiblement la reprise de l'appel de texte), le nom des auteurs ayant participé, les tires des autres sections et des auteurs des textes de ces sections. |
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**Remarques :** revue qui se veut à la fois savante et axée sur la création. L'appel de texte pour le deuxième numéro annonce les couleurs de la revue : on se consacre au philosophe Jan Patocka qui n'est pas, d'emblée, le philosophe le plus accessible et le plus reconnu. Cela nous indique dans une certaine mesure que l'on ose sortir des sentiers battus et s'intéresser à une culture plus savante, plus en marge aussi. On s'intéresse au poète Jean-Marc Fréchette, à l'écrivain japonais Yasushi Inoué, Yvon Rivard, Derrida. | **Remarques :** revue qui se veut à la fois savante et axée sur la création. L'appel de texte pour le deuxième numéro annonce les couleurs de la revue : on se consacre au philosophe Jan Patocka qui n'est pas, d'emblée, le philosophe le plus accessible et le plus reconnu. Cela nous indique dans une certaine mesure que l'on ose sortir des sentiers battus et s'intéresser à une culture plus savante, plus en marge aussi. On s'intéresse au poète Jean-Marc Fréchette, à l'écrivain japonais Yasushi Inoué, Yvon Rivard, Derrida, W.G. Sebald. |
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La revue introduit de la photographie au numéro 8 (une photo de Nicolas Houde accompagne le premier texte de la revue «Dépouillé. L'aboiement de Vonsalkid» de David Clerson). Puis au numéro suivant, on poursuit sur la même voie en accompagnant les textes (du moins, certains d'entre eux) de photographies (celles de Dominic Lavoie et de Jean-Luc Nancy). Le numéro 10 comprend, quant à lui, des encres de Mario Merola. | La revue introduit de la photographie au numéro 8 (une photo de Nicolas Houde accompagne le premier texte de la revue «Dépouillé. L'aboiement de Vonsalkid» de David Clerson). Puis au numéro suivant, on poursuit sur la même voie en accompagnant les textes (du moins, certains d'entre eux) de photographies (celles de Dominic Lavoie et de Jean-Luc Nancy). Le numéro 10 comprend, quant à lui, des encres de Mario Merola. et cela se poursuit de numéro en numéro. |
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| Outre des sujets sujets sérieux, on traite également de sujets qui le sont moins, notamment le numéro 16 (automne 2008) qui se consacre au pet. La visée se veut à la fois un trait d'humour et un trait d'esprit afin de susciter des textes littéraires sur le pet parce que le sujet a été trop peu investi selon l'appel de texte. Ont participé à ce dossier : Mauricette de la Petterie, Claude La Charité, Étienne Beaulieu, Charles Bonenfant, Marie-Pascale Huglo, Éric Méchoulan, Sarah Rocheville, Catherine Mavrikakis. Plus particulièrement, on peut être tenté de penser que Mauricette de la Petterie est une auteure inventée. Le texte qu'elle présente est un inventaire de citations d'auteurs qui ont mentionné le pet dans leur oeuvre. Il reste au lecteur à déterminer qui est l'auteur des citations puisque les noms de ceux-ci sont signalés à la fin de l'inventaire. La notice biographique de Mauricette de la Petterie est plutôt invraisemblable ou curieuse; il s'agit d'une femme qui organise des randonnées en raquettes et des promenades botaniques et qui vit en France, essentiellement. |
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| La revue comporte moins de pages à partir du numéro 17. On passe de 220 pages en moyenne à 175 pages environs. |
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