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-o « Le syndrome de la fin », Voix et Images, vol. XXXIII, no 2 (98), hiver 2008, p. 144-149.+__o « Le syndrome de la fin », Voix et Images, vol. XXXIII, no 2 (98), hiver 2008, p. 144-149.__
  
 Discours de la fin et perceptions de celle-ci à travers les romans récents. Discours de la fin et perceptions de celle-ci à travers les romans récents.
 « On ne cesse de l’évoquer. La fin serait là, pas très loin, présence vague et précise à la fois dont l’horizon serait pleinement investi. Inutile de dire que le roman contemporain en porte les traces, qu’il s’inspire des statistiques crépusculaires sur l’état de notre planète, de la vacuité des relations sociales ou de la disparition des grandes idéologies. Le syndrome de la fin, ou du post — si abondamment invoqué dans les médias — travaille, souterrainement ou non, les derniers ouvrages d’Élise Turcotte, de Nelly Arcan et de Stéfani Meunier, et témoigne assez éloquemment d’une sorte d’angoisse diffuse de la disparition. » (p. 144) « On ne cesse de l’évoquer. La fin serait là, pas très loin, présence vague et précise à la fois dont l’horizon serait pleinement investi. Inutile de dire que le roman contemporain en porte les traces, qu’il s’inspire des statistiques crépusculaires sur l’état de notre planète, de la vacuité des relations sociales ou de la disparition des grandes idéologies. Le syndrome de la fin, ou du post — si abondamment invoqué dans les médias — travaille, souterrainement ou non, les derniers ouvrages d’Élise Turcotte, de Nelly Arcan et de Stéfani Meunier, et témoigne assez éloquemment d’une sorte d’angoisse diffuse de la disparition. » (p. 144)
  
-o « Enfances romanesques », Voix et Images, vol. XXXIII, no 3 (99), printemps-été 2008, p. 113-118.+__o « Enfances romanesques », Voix et Images, vol. XXXIII, no 3 (99), printemps-été 2008, p. 113-118.__
  
 « Si l’on a souvent dit de la littérature contemporaine qu’elle s’écrivait sous le signe de la lassitude et de l’épuisement, témoin de cette fameuse ère du vide dont on ne cesse d’évoquer les ravages, le premier roman de Christine Eddie, Les carnets de Douglas, affiche une foi retrouvée en l’art du récit. Loin des rumeurs urbaines et de certains textes narcissiques qui fleurissent plus rapidement qu’ils ne se lisent, ce singulier roman semble atemporel et n’est pas sans rappeler le style des premiers textes d’Anne Hébert et de Marie-Claire Blais. » (p. 116) « Si l’on a souvent dit de la littérature contemporaine qu’elle s’écrivait sous le signe de la lassitude et de l’épuisement, témoin de cette fameuse ère du vide dont on ne cesse d’évoquer les ravages, le premier roman de Christine Eddie, Les carnets de Douglas, affiche une foi retrouvée en l’art du récit. Loin des rumeurs urbaines et de certains textes narcissiques qui fleurissent plus rapidement qu’ils ne se lisent, ce singulier roman semble atemporel et n’est pas sans rappeler le style des premiers textes d’Anne Hébert et de Marie-Claire Blais. » (p. 116)
  
-o « Sous le ciel », Voix et Images, vol. XXXIV, no 2, hiver 2009 (101), p. 146-150.+__o « Sous le ciel », Voix et Images, vol. XXXIV, no 2, hiver 2009 (101), p. 146-150.__
  
 Longue analyse du Ciel de Bay City de Mavrikakis et de sa pertinence comme œuvre : « C’est parce qu’elle a consenti au ridicule que Catherine Mavrikakis a écrit un roman remarquable, qu’elle a dépassé le genre de la chronique vaguement cynique ou du roman pseudo-autobiographique. Amy Duchesnay ressemble en apparence à de nombreux personnages contemporains, hommes et femmes en colère, désabusés, critiques à l’égard de leur société. Sa colère est toutefois replacée dans un contexte proprement romanesque, non loin, je le répète, du mythe ou de la tragédie antique. Elle ne se limite pas à la dénonciation des maux du temps présent ou à la complainte rassurante de l’individu engagé. Non, elle ouvre sur autre chose, vague espoir ou avenir brouillé. Je dirais, en somme, qu’elle ose encore se mesurer au ciel, cette « belle ordure » (292). » (p. 148) Longue analyse du Ciel de Bay City de Mavrikakis et de sa pertinence comme œuvre : « C’est parce qu’elle a consenti au ridicule que Catherine Mavrikakis a écrit un roman remarquable, qu’elle a dépassé le genre de la chronique vaguement cynique ou du roman pseudo-autobiographique. Amy Duchesnay ressemble en apparence à de nombreux personnages contemporains, hommes et femmes en colère, désabusés, critiques à l’égard de leur société. Sa colère est toutefois replacée dans un contexte proprement romanesque, non loin, je le répète, du mythe ou de la tragédie antique. Elle ne se limite pas à la dénonciation des maux du temps présent ou à la complainte rassurante de l’individu engagé. Non, elle ouvre sur autre chose, vague espoir ou avenir brouillé. Je dirais, en somme, qu’elle ose encore se mesurer au ciel, cette « belle ordure » (292). » (p. 148)
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 Puis, elle analyse un autre récit de filiation fictif, La maison des temps rompus de Pascale Quiviger : « Ici encore, le sujet ne peut se penser en dehors de l’histoire et de la vie communautaire. Motif récurrent du roman contemporain, ce retour du collectif, mais d’un collectif fragmentaire, effrité, recomposé, témoigne aussi indirectement d’une résurgence de l’engagement littéraire. À l’instar des héroïnes romanesques de Catherine Mavrikakis, les femmes mises en scène par Pascale Quiviger ne servent pas une idéologie précise, ne donnent pas tout à fait dans la dénonciation radicale ou dans l’utopisme, mais elles n’en demeurent pas moins engagées face au passé et à l’avenir. » (p. 150) Puis, elle analyse un autre récit de filiation fictif, La maison des temps rompus de Pascale Quiviger : « Ici encore, le sujet ne peut se penser en dehors de l’histoire et de la vie communautaire. Motif récurrent du roman contemporain, ce retour du collectif, mais d’un collectif fragmentaire, effrité, recomposé, témoigne aussi indirectement d’une résurgence de l’engagement littéraire. À l’instar des héroïnes romanesques de Catherine Mavrikakis, les femmes mises en scène par Pascale Quiviger ne servent pas une idéologie précise, ne donnent pas tout à fait dans la dénonciation radicale ou dans l’utopisme, mais elles n’en demeurent pas moins engagées face au passé et à l’avenir. » (p. 150)
  
-o « Disparaître? », Voix et Images, vol. XXXIV, no 3 (102), printemps-été 2009, p. 124-128.+__o « Disparaître? », Voix et Images, vol. XXXIV, no 3 (102), printemps-été 2009, p. 124-128.__
  
 Sur un roman de Ying Chen, Un enfant à ma porte et un roman de Jean Barbe, Le travail de l’huitre.  Sur un roman de Ying Chen, Un enfant à ma porte et un roman de Jean Barbe, Le travail de l’huitre. 
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 « Si le fantasme de la sortie du temps — présent chez Ying Chen notamment — hante le roman contemporain, il en constitue rarement le sujet central. Il s’oppose généralement aux babillages et aux bavardages ambiants, rompant ainsi avec l’ethos contemporain qui semble de plus en plus indissociable de la spectacularisation de l’individu. Le personnage d’Andreï [du roman de Jean Barbe], au contraire, voit sans être vu, ressent et souffre dans sa chair sans être entendu. On ne saurait donc imaginer renversement plus radical de la posture contemporaine. » (p. 127) « Si le fantasme de la sortie du temps — présent chez Ying Chen notamment — hante le roman contemporain, il en constitue rarement le sujet central. Il s’oppose généralement aux babillages et aux bavardages ambiants, rompant ainsi avec l’ethos contemporain qui semble de plus en plus indissociable de la spectacularisation de l’individu. Le personnage d’Andreï [du roman de Jean Barbe], au contraire, voit sans être vu, ressent et souffre dans sa chair sans être entendu. On ne saurait donc imaginer renversement plus radical de la posture contemporaine. » (p. 127)
  
-o « Le chœur de l’intimité », Voix et Images, vol. XXXV, no 2 (104), hiver 2010, p. 120-124.+__o « Le chœur de l’intimité », Voix et Images, vol. XXXV, no 2 (104), hiver 2010, p. 120-124.__
  
 Parlant de L’énigme du retour de Dany Laferrière « L’itinéraire que décrit le roman rappelle ainsi les intrigues de nombreux récits parus récemment en France et au Québec, et dont les figures centrales sont des parents absents ou perdus, des aïeux spectraux et des héritiers inquiets. Tropisme d’époque sans doute… Méditant sur son histoire intime, le personnage du roman contemporain n’en finit plus de retracer ses origines et de recomposer sa généalogie familiale, comme s’il lui fallait tenter de s’enraciner quelque part. Mais le sol se dérobe, l’arbre généalogique se défait et l’histoire ne cesse d’échapper à celui qui espérait en rapailler les épisodes épars. » (p. 120) Parlant de L’énigme du retour de Dany Laferrière « L’itinéraire que décrit le roman rappelle ainsi les intrigues de nombreux récits parus récemment en France et au Québec, et dont les figures centrales sont des parents absents ou perdus, des aïeux spectraux et des héritiers inquiets. Tropisme d’époque sans doute… Méditant sur son histoire intime, le personnage du roman contemporain n’en finit plus de retracer ses origines et de recomposer sa généalogie familiale, comme s’il lui fallait tenter de s’enraciner quelque part. Mais le sol se dérobe, l’arbre généalogique se défait et l’histoire ne cesse d’échapper à celui qui espérait en rapailler les épisodes épars. » (p. 120)
  
-o « Le sens de l’histoire », Voix et Images, vol. XXVI, no 2 (107), hiver 2011, p. 141-145.+__o « Le sens de l’histoire », Voix et Images, vol. XXVI, no 2 (107), hiver 2011, p. 141-145.__
  
 Elle aborde ici La constellation du lynx et d’autres œuvres à partir de la question de l’engagement politique du roman = alors que le roman contemporain ne serait plus selon certains engagé politiquement, il le serait, selon d’autres, autrement que dans les années de la Révolution tranquille. La particularité du roman d’Hamelin serait de ne pas être nostalgique de l’engagement et du passé.  Elle aborde ici La constellation du lynx et d’autres œuvres à partir de la question de l’engagement politique du roman = alors que le roman contemporain ne serait plus selon certains engagé politiquement, il le serait, selon d’autres, autrement que dans les années de la Révolution tranquille. La particularité du roman d’Hamelin serait de ne pas être nostalgique de l’engagement et du passé. 
  
-o « Et si l’Amérique n’existait pas », Voix et Images, vol. XXXVII, no 3 (111), printemps-été 201, p. 161-165.+__o « Et si l’Amérique n’existait pas », Voix et Images, vol. XXXVII, no 3 (111), printemps-été 201, p. 161-165.__
  
 Sur Arvida de Samuel Archibald et Les derniers jours de Smokey Nelson; une certaine image de l’Amérique. Sur Arvida de Samuel Archibald et Les derniers jours de Smokey Nelson; une certaine image de l’Amérique.
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 Dans Arvida, le fil, plutôt, « ce serait sans doute l’idée de la transmission d’une mémoire, intime et collective. » (163) Dans Arvida, le fil, plutôt, « ce serait sans doute l’idée de la transmission d’une mémoire, intime et collective. » (163)
  
-o « Ailleurs improbables », Voix et Images, vol. XXXVIII, no 1 (112), automne 2012, p. 125-128.+__o « Ailleurs improbables », Voix et Images, vol. XXXVIII, no 1 (112), automne 2012, p. 125-128.__
  
 À propos de Il pleuvait des oiseaux de Jocelyne Saucier :  À propos de Il pleuvait des oiseaux de Jocelyne Saucier : 
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 « Sans se détacher complètement des courants dominants de la littérature québécoise contemporaine, Il pleuvait des oiseaux renoue avec une sorte de confiance en la nature humaine. Cette confiance ramène à la beauté, voire à la vérité, d’amitiés nouées en dehors de toute contrainte sociale. » (p. 126) « Sans se détacher complètement des courants dominants de la littérature québécoise contemporaine, Il pleuvait des oiseaux renoue avec une sorte de confiance en la nature humaine. Cette confiance ramène à la beauté, voire à la vérité, d’amitiés nouées en dehors de toute contrainte sociale. » (p. 126)
  
-o « Géométries variables », Voix et Images, vol. XXXVIII, no 2 (113), hiver 2013, p. 132-137.+__o « Géométries variables », Voix et Images, vol. XXXVIII, no 2 (113), hiver 2013, p. 132-137.__
  
 À propos de La fiancée américaine d’Éric Dupont : À propos de La fiancée américaine d’Éric Dupont :
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 « Ici encore, comme en de nombreux romans contemporains, affleurent les thèmes de la transmission, de la filiation et de la reconstruction de soi au sein du chaos ambiant. » (p. 136) « Ici encore, comme en de nombreux romans contemporains, affleurent les thèmes de la transmission, de la filiation et de la reconstruction de soi au sein du chaos ambiant. » (p. 136)
  
-o « Des nouvelles du printemps », Voix et Images, vol. XXXIV, no 2 (116), hiver 2014, p. 138-144.+__o « Des nouvelles du printemps », Voix et Images, vol. XXXIV, no 2 (116), hiver 2014, p. 138-144.__
  
 Elle revient ici sur la chronique-lettre de Michel Biron, « Lettre à un étudiant » qui était plutôt pessimiste. Sa réflexion, ici, porte toutefois sur ce que peut être l’engagement littéraire aujourd’hui, à l’aune des textes qui portent, de près ou de loin, sur le printemps étudiant : Elle revient ici sur la chronique-lettre de Michel Biron, « Lettre à un étudiant » qui était plutôt pessimiste. Sa réflexion, ici, porte toutefois sur ce que peut être l’engagement littéraire aujourd’hui, à l’aune des textes qui portent, de près ou de loin, sur le printemps étudiant :
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