Après une longue réflexion et de nombreuses commissions parlementaires (débat débuté au début de l’année 1979), l’Assemblée nationale du Québec a adopté une loi qui balise à la fois le milieu de l’édition et celui des librairies. Par exemple, la loi stipule que, pour être agréée et ainsi recevoir une aide du gouvernement, une librairie devra appartenir à 100 % à des intérêts québécois. Aussi oblige-t-elle le « gouvernement et […] diverses catégories d’organismes publics […] d’acheter leurs livres dans des librairies agréées » (Le Devoir, 5 septembre 1981, p. 36). La Loi demande également aux librairies d’ajuster les prix du livre en fonction du taux de change en vigueur, ce qui a eu pour effet, à sa mise en vigueur, de faire baisser le prix des livres venant notamment de France. En somme, cette loi vise à favoriser l’industrie québécoise du livre dans son ensemble et à encadrer l’octroi des subventions éditoriales. (Voir Le Devoir, 30 septembre 1989, p. D5-6 pour une évaluation des conséquences directes de cette loi sur le marché et l’industrie du livre au Québec.)
Pour un résumé des travaux des État généraux sur le théâtre : http://www.erudit.org/culture/jeu1060667/jeu1112542/24446ac.pdf (Consulté le 30 avril 2013)
Montréal : 24 au 29 novembre « Cette année on s’enlivre ! »
Invités d’honneur : Jeanne Bourin (France), Roch Carrier (roman, Québec).
Prix du Gouverneur général :
Prix Athanase-David 1981 : Gilles Archambault
Prix Émile-Nelligan : Jean-Yves Collette, La Mort d’André Breton, Le Biocreux.
Prix Apollonaire de l’Académie des beaux-arts française (« Goncourt de la poésie ») : Gaston Miron, L’Homme rapaillé.
Prix Adrienne-Choquette : Gaétan Brulotte, Le surveillant, Les Quinze
Prix Robert-Cliche : Robert Lalonde, La belle épouvante, Les quinze