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Quelques signaux de la diffraction dans la réception immédiate : Québec

- Anne Legault, Récits de Médilhault, Québec, L'instant même, 1994.

«Ce qui est très frappant à la lecture de ces récits en est la forme extrêmement compacte et serrée. Chaque nouvelle est une pièce qui a sa place dans l'histoire, fortement imbriquée dans les autres. L'auteure ne tente pas de nous expliquer, ni d'excuser, elle nous montre, et ce avec une précision et un talent qu'elle n'a plus à prouver dès la deuxième page.» (p. 141-142) / Pascale Raud, «Anne Legault. Récits de Médilhault», Solaris, no 163 (été 2007), p. 141-142. [à propos de la réédition 2007]

- Nicolas Dickner, Nikolski, Québec, Alto, 2005.

«S'il est une chose fascinante dans ce roman, c'est qu'il est protéiforme et insolent, qu'il est lui-même une métaphore de cette vie débridée menée par les personnages. Le roman fonctionne comme un être vivant, partant de là pour aller ailleurs, sautant d'une phrase à l'autre comme emporté par l'euphorie de l'hypnotiseur qu'est son auteur. […] Et s'il s'agissait justement de se laisser porter par l'imprécis, par le surprenant, au fil d'une dérive qui nous mène d'un personnage fascinant à un autre, d'un lieu particulièrement inattendu à un autre, sans que cela trouve sa justification dans une logique absolue? Voilà bien le contrat de lecture que nous propose Dickner, une invitation au plaisir, tout simplement, avec intelligence et ludisme.» (p. 22) / «roman fantasmagorique, vivant et fascinant» (p. 22) / Hugues Corriveau, «Déboussolé et fabuleux Dickner!», Lettres québécoises, no 119 (automne 2005), p. 22.

«Roman à la structure complexe et à la narration à au moins deux voix, roman d'aventures, aussi roman social qui emprunte à la technique du roman policier, Nikolski s'inscrit dans la tradition anglo-saxonne du Story-Telling. L'histoire, en effet, est importante dans ce genre de roman mais n'est pas pour autant facile à résumer. […] Trois personnages principaux participent à cette intrigue éclatée et se croisent, sans se connaître, à Montréal […]. Ces trois personnages au destin différent en viennent à tisser entre eux des liens qui ne sont pas toujours évidents et qui ne satisfont pas nécessairement le lecteur, abandonné souvent à lui-même sans obtenir réponses à ses nombreux questionnements. […] Un livre sans couverture fait le lien entre ces trois personnages principaux, Le livre sans visage ou le Livre à trois têtes, constitué d'extraits d'une monographie consacrée aux îles aux trésors, un traité sur les pirates des Caraïbes et une courte biographie d'Alexander Selcraig, un Robinson naufragé sur une île déserte.» (p. 14) / Aurélien Boivin, «Nicolas Dickner. Nikolski», Québec français, no 140 (hiver 2006), p. 14-15.

diffraction/signaux_-_quebec.1270143246.txt.gz · Dernière modification : 2018/02/15 13:56 (modification externe)

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